vendredi 18 février 2011

Erotique palace.



Période de "montage", période d'habillage. Un moment mécano impatient pour châteaux à spectacle, tout un bric-à-brac en vrac de futurs à assembler. Finalement la magie des événements à venir est déjà dans tous les objets,  comme de primitifs ready-made, comme un spectacle en soi, comme la réalité certaine sur le point d'être réalisée. Un préliminaire d'heure languies pour une heure spectaculaire.

C'est un bel instant qui se précipite qui s'emballe qui s'enthousiasme. S'immiscer au montage c'est regarder le dessous des cartes, mettre la main à la pâte mais surtout se délecter de l'origine du monde et de l'illusion que vont produire de banals anodins. Tout un univers prêt à la détente. Là le jeu d'orgue chargé de lumières impétueuses et surexcitées ou ici les consoles et mixettes gorgées de sons bandés et empressés de se faire catapulter, plus loin ces minuscules chiffons comme autant de marionnettes aux histoires inattendues. L'art de l'art se faufile dans les riens, ces espaces qui se donnent et s'offrent par le détail. L'art comme une cartouche, jarretière d'un boum à sensations.




Wow ! Un peu de sexe alors ! Et de "montage". La Soupe Compagnie* enlève les dessous d'une soirée friponne et polissonne en posant les dessus des "Pièces montées", cabaret érotique à Bourg-en-Bresse* (SEM ou Semaine Européenne de la Marionnette).
Le jeu des dévoilements et des suggestions comme un grand frisson ou l'érotisme des acoustiques et le déhanchement des poupées, en cadeau, pour voyeurs bienheureux.

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