jeudi 17 février 2011

L'ombre à faire dire.



Les transparences au gout croquant de réalité. Ardentes dans l'ombre projeté il est parfois des impressions qui se donnent à la raison comme une vérité. Un double futé, dos au mur ou aux desseins des imaginations relâchées. Voilà l'irréel au rang des matières mobiles, floues et séduisantes. L'envers privilégié. Dans ce motif trompeusement imité, et collé, circule toute la fantaisie d'une circonstance éphémère, et bien plus, inespéré. Un temps au temps.
Comme  le passage de cette Lune, cette nuit ou l'autre, aller simple pour donner envie* parfois, ou tout simplement se laisser porter en rêverie. C'est ainsi, l'irréalité transporte ou saisi, aussi. Terriblement souveraine. Un sentiment une illusion, et ce plaisir de croire en l'unique qui ne reste, la Lune qui baguenaude telle une beauté théâtrale ou l'esprit d'une fée déshabillée qui vole dans le clair de nuit désapé. On dirait "l'heure bleue" ou qu'importe, on dirait ce que quiconque veut bien donner comme réalité aux châteaux hypothétiques.

Le monde des ombres comme le monde des Lunes n'appartient qu'à ceux qui prennent le temps de les faire exister. Forcément.

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