Il est des rideaux comme certains nuages, jouant avec le soleil, pudiquement - et très temporairement tirés. Jours tristes et jours qui passent alors, une balade sans chansons comme une suspension ou un moment entre deux minuscules parenthèses, barrages à sens. Que se cache t-il derrière ses plis et ces mouvements que l'on devine dorénavant plus que l'on ne dévisage. On dirait un dimanche de rues sans vies.
On le sait, c'est comme cela, on le voit, il y à comme un souffle d'air, une respiration, une nouvelle et brusque énigme, qui bouge qui vit de l'autre coté de ce faux miroir. On dirait qu'une ombre fugitive est passée.
Ce n'est pas si clair puisque l'on ne peut plus vraiment distinguer, mais l'œil s'agrippe, pugnace, aux vitres, pour voir, pour tenter de percevoir ou lire un bout de ces pensées camouflées. La curiosité peut être, mais bien plus sans aucun doute, anime encore une raison de sourire, un mystère à aller chercher pour continuer à découvrir les pots aux roses et tout les tralala. On dirait que cela va s'ouvrir.
Les cachotteries sont comme des chroniques, feuilletons de hasards et d'aléas, autant de découvertes à venir et le reste ne peut que se dévêtir.
Fumetti pleines de surprises, vignettes souriantes des esprits à ciel ouvert, les minutes certes trépassent, mais, derrière le rideau, derrière ce rideau, c'est certain, quelque chose a bougé et une obsession s'est installée.
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