jeudi 10 février 2011

TAc TiC.



Bleu nuit, temps pris. La tactique télépathique des aiguilles qui filent le temps ou défilent d'autant. Bonne nouvelle*. Hey ! Comme une carte postale ! C'est vrai, bleu d'épris dans ce temps de nuit de la parfaite inconnue, équation sublimée, qui s'étire au milieu de l'écran nocturne pour inviter les idées à se laisser berner - et séduire x cette saxifrage qui habite de l'autre côté. La poursuite au diapason lunaire. 
Hypothétique réussite et coup de poker, l'endroit enfumé et l'envers qui se déshabille, le tripot chic et choc des arrières pensées, ou le solo de Charlie Parker dans Parker's Mood* - à pleurer, à se laisser aspirer, s'emballer de restes d'émotions encore debout. Ah la la.

Et les mots, les mots en plein milieu des sens chamboulés, emberlificotés et manipulés, faut les voir pour les entendre, bleus de nuit au temps détruit, qui tentent de s'élever pour effleurer ce qui flotte dans l'air, ombre et vamp d'ambre, le frisson du bout des flow, le frisson des souffles imaginés, lèvres et deux yeux plissés - ou un discret gout salé. Raffiné...

Bleu nuit, temps repris.

Faut pas rigoler. Fixé, toujours pas gagné mais l'esprit à la corde c'est déjà beaucoup mieux.

Aucun commentaire: