oui... le skeud de chocolat se clique de surprise à venir....
les 2 minutes et 59 secondes d'un morceau solo de Charlie Parker*
Laisser venir à soi ce qui flirt et flâne, de l'épanouissement délicat d'une fleur au doux parfum des arbres charmés, qui frissonnent, au vent, nonchalant.
Donner aux instants entraperçus le bercement d'un réveil, matin suspendu d'entre-deux réalités encore un peu mélangées, une pudique et sensible mise à nue, pour se délecter et apprécier et boire encore encore encore, et toujours, l'unique présent de ce temps au tempo si serein, qui bâille d'aise et de délices. Tranquille. Paisible.
et ce vin, qui petit à petit s'éveille aux richesses d'une mémoire de passage
gouter
l'odeur des terres et des airs qui se sont embrassés
peut être
Émotions et sensations, crustacés des corps gourmets, les fines langues et les subtils esprits aux vents solaires se baignent dans les étendues immenses et sans fins des frissons et des vapeurs mouvantes et transitoires. Fruits des quotidiens... un jour et l'autre.
juste à côté, l'herbe à peine coupé souffle des odeurs chaudes et indistinctes, quelques joies enfantines jettent des sons entrecoupés du mouvement de grands arbres aux ombres accueillantes
une après-midi au parc comme un transport,
petit train d'une journée remplie de minuscules plaisirs
fugaces et joueurs
comme des
écureuils
Il faut écouter pour s'entendre, et s'approcher. Le silence d'une pensée, affectueux mouvement qui dessine en creux présence et charmes si légèrement camouflés.
Sans l'expliquer, voilà l'intuition d'une existence partagée, l'envers au revers des yeux et le souffle qui vient qui grandi et s'enfuit... revient, espéré la beauté des suggestions, apparence et vérité étendues le long des ombres, enlacées.
C'est une possibilités élastique, groove érotique de ce qui se faufile dans les interstices, l'indéfinissable et renversante chaleur de bas truffés d'étoiles, haute proposition héliotrope. Sans dessus et sens dessous, a-pesanteur et mic-mac des êtres entièrement soulevés par la journée aux facétieuses émotions d'une fleur qui balance d'un brin qui oscille d'une bise qui file d'un jardin tranquille, qui vibre de ce lieu qui s'ébauche ... d'un présent-souvenir
creux et espace effleurés
de sentiment
et de l'esquisse des mots
simple
écouter regarder une histoire
abordée
visitée
dévoilée et à peine juste si peu presque dévêtue
et
un nuage
peignoir des ciels dérobés
Le temps d'une cerise ou d'un coup de zef, qui roulent... maboules... on pourrait y voir toute une vie, ce serait bien dommage de ne pas soupçonner, de ne pas sentir, que le temps donné au temps donne au temps toute sa saveur.
Souvent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire