En rêve on se rencontre,
On s'aime, on se complète.
On s'aime, on se complète.
On ne va pas plus loin
Que dans l'autre et dans soi.
Que dans l'autre et dans soi.
Eugène Guillevic
Un matin des réveils voilà la présence de nuisette envolée dans les premiers rayons du soleil. Ces rêves qui ont occupés toute la nuit, journée hypothétique, se sont carapatés entre la réalité et la couette aux étoiles épinglées. Il ont pourtant étés vécus comme des épopées, des aventures sans foi ni lois, traversant les impossibles et les inouïs, sans toi ni soi, défiant les pesanteurs et les gravités, jouant à la peur et au bonheur, à saute mouton ou à la maison des magies noires.
Ces songes en ont vus de toutes les couleurs et dans toutes les dimensions, kama-sutra des inventions somnambules et jeu de l'oie sans queue ni tête. L'interprétation n'y pourra rien si l'on ne s'en souvient, et quand bien même. Justement, ce matin de soleil, les visions bien-aimées s'en retournent aux contrées impénétrables en quittant le lit défait.
Se rappeler des histoires noctambules n'est pas gagné d'avance, une course contre la montre pour conserver un peu du parfum de ces fantaisies nocturnes en train de s'évaporer. Et parfois, malgré les tactiques à dormir debout ou les pièges à illusions, impossible de se remémorer cette rosée d'une nuit affolée. Il ne reste alors que la trace en creux de cette absence grandissante, un gout dans l'encéphale comme un mot qui vient à manquer sur le bout de la langue. On peut encore le sentir vibrer ce rêve, et le subir s'effilocher sans pouvoir le détailler, ni le retenir. Il a donné le la de la journée mais redevient secret. A jamais d'éphémère.
Qui sait ce qu'il s'est passé cette nuit. Peut être, la poésie ambrée sans frontière ni distance d'un être aimé, ou les corps embrasés de phantasmes interlopes et de croyances nyctalopes, ou tout simplement l'image d'un monde réinventé, celui d'un banc public occupé par le plaisir de regarder les fleurs pousser, ou d'une balade dans les canyons d'une Lune inconnue, non visitée et voguant au delà de toutes les possibilités. C'est selon.
De ces périples époustouflants, il ne reste rien, si ce n'est l'idée chaude et imprimée que tout comme les cycles ensommeillés la réalité est aussi parfois habitée par des rêves stupéfiants que l'on aimerait préserver et garder.
Ils trottent comme une petite reine garnie de rubans....
Ces songes en ont vus de toutes les couleurs et dans toutes les dimensions, kama-sutra des inventions somnambules et jeu de l'oie sans queue ni tête. L'interprétation n'y pourra rien si l'on ne s'en souvient, et quand bien même. Justement, ce matin de soleil, les visions bien-aimées s'en retournent aux contrées impénétrables en quittant le lit défait.
Se rappeler des histoires noctambules n'est pas gagné d'avance, une course contre la montre pour conserver un peu du parfum de ces fantaisies nocturnes en train de s'évaporer. Et parfois, malgré les tactiques à dormir debout ou les pièges à illusions, impossible de se remémorer cette rosée d'une nuit affolée. Il ne reste alors que la trace en creux de cette absence grandissante, un gout dans l'encéphale comme un mot qui vient à manquer sur le bout de la langue. On peut encore le sentir vibrer ce rêve, et le subir s'effilocher sans pouvoir le détailler, ni le retenir. Il a donné le la de la journée mais redevient secret. A jamais d'éphémère.
Qui sait ce qu'il s'est passé cette nuit. Peut être, la poésie ambrée sans frontière ni distance d'un être aimé, ou les corps embrasés de phantasmes interlopes et de croyances nyctalopes, ou tout simplement l'image d'un monde réinventé, celui d'un banc public occupé par le plaisir de regarder les fleurs pousser, ou d'une balade dans les canyons d'une Lune inconnue, non visitée et voguant au delà de toutes les possibilités. C'est selon.
De ces périples époustouflants, il ne reste rien, si ce n'est l'idée chaude et imprimée que tout comme les cycles ensommeillés la réalité est aussi parfois habitée par des rêves stupéfiants que l'on aimerait préserver et garder.
Ils trottent comme une petite reine garnie de rubans....
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