A chaque catastrophe sa stupéfaction, l'événement sommeillait sous l'île, cocotte minute à ultra bang, de mémoire d'homme on avait jamais entendu cela. De mémoire d'homme on avait jamais vécu cela.
L'îlot exquis se donnait alors simplement de sa verdure et des ses plages au sable de soie, rien au delà si ce n'est cet horizon bleu des Indonésies du Pacifique. Certains y voyait le sûtra de leur envies, d'autres la java de leurs nuits. C'était bien sympa. Avant 1883 et après 416 (ou 535) le coin était peinard, le spot pour l'abandon des esprits et les corps alanguis aurait pu convenir aux flirts légers comme aux amoureux d'Eden.
L'île mystérieuse de Jules Verne était si loin, et ici, l'air ne faisait que caresser des rayons verts*, naturels.
L'île mystérieuse de Jules Verne était si loin, et ici, l'air ne faisait que caresser des rayons verts*, naturels.
Puis, le 27 aout 1883*, le boum. Le big One*, celui que l'on entendit à 4500 km de là, le son dépassant les 180 db à 160 km de l'île, qui elle, disparut, l'explosion pulvérisant ses 8 km de terres à 80 km de hauteur.
Fin du bal, l'endroit s'envoie en l'air, Martine rentre à la maison. La planète Terre s'en souvient voyant son atmosphère perdre 0,25°et ses couchers de soleil changer de couleur (le rouge sang provoqué par les poussières garnissant le globe terrien donnèrent des idées à Munch qui peignit "Le Cri"*). Dans les parages, le fracas rendit sourd toute une population et au loin ce sont les nuages noctulescents* qui transformèrent les cieux en beautés inouïes. Sans parler de l'anneau de Bishop* qui donna aux lunes de cette époque la féérie et le flou Hamiltonien* des merveilles. Le poète y trouvait son compte mais du côté de Merak* c'est une vague de 46 mètres qui déferla. Même la Manche à 18000 km de là se mit à osciller. Le reste des patelins proches furent emportés par les nuées ardentes. 1883, de mémoire d'homme, on avait jamais vu cela.
Mais... je commanderai aux îles d'exister*, cette belle phrase de Césaire pourrait devenir le leitmotiv pugnace des avenirs suivants, car derechef la nature assoiffée remit en place et les inventions et les créations et les lendemains chantants et la fertilité des envies.
Le temps de voir l'ilot neuf se rhabiller de beaux et nouveaux rivages, ici et là, des fleurs inattendues se mirent à grandir et des espoirs à sautiller.
L'île renaissante ravissante retrouvait son bonhomme de chemin, et les alentours affolés du manque pendant un instant se virent regarder avec émerveillement les bienfaits d'une si jolie création. De loin, mais si proche.
L'île, la si belle île, élégante et flambant neuve, entourée de berges re-ourlées comme des lèvres de Reine, aux cocotiers comme autant d'ailes, aux allures de fée verte, ce si magnifique rayon de coucher de soleil*, alcool fort des mirettes éprises, aux hauteurs de philosophie et aux désirs métaphysiques, le bon coin des argonautes et de tous les explorateurs en mal de Sirène.
L'oasis (non pas celui ci* ! Quoique...) à regarder au bout du bout de la lorgnette, précieuse cachette remplie de trésors à déballer, que l'on tient à l'œil des pensées.
Par un étrange et heureux effet on se mit à croire à Sumatra que de mémoire d'homme on ne l'avait jamais vu aussi belle, le présent et le souvenir ambrés embrassés comme un éternel jardin aux merveilles.
Fin du bal, l'endroit s'envoie en l'air, Martine rentre à la maison. La planète Terre s'en souvient voyant son atmosphère perdre 0,25°et ses couchers de soleil changer de couleur (le rouge sang provoqué par les poussières garnissant le globe terrien donnèrent des idées à Munch qui peignit "Le Cri"*). Dans les parages, le fracas rendit sourd toute une population et au loin ce sont les nuages noctulescents* qui transformèrent les cieux en beautés inouïes. Sans parler de l'anneau de Bishop* qui donna aux lunes de cette époque la féérie et le flou Hamiltonien* des merveilles. Le poète y trouvait son compte mais du côté de Merak* c'est une vague de 46 mètres qui déferla. Même la Manche à 18000 km de là se mit à osciller. Le reste des patelins proches furent emportés par les nuées ardentes. 1883, de mémoire d'homme, on avait jamais vu cela.
Mais... je commanderai aux îles d'exister*, cette belle phrase de Césaire pourrait devenir le leitmotiv pugnace des avenirs suivants, car derechef la nature assoiffée remit en place et les inventions et les créations et les lendemains chantants et la fertilité des envies.
Le temps de voir l'ilot neuf se rhabiller de beaux et nouveaux rivages, ici et là, des fleurs inattendues se mirent à grandir et des espoirs à sautiller.
L'île renaissante ravissante retrouvait son bonhomme de chemin, et les alentours affolés du manque pendant un instant se virent regarder avec émerveillement les bienfaits d'une si jolie création. De loin, mais si proche.
L'île, la si belle île, élégante et flambant neuve, entourée de berges re-ourlées comme des lèvres de Reine, aux cocotiers comme autant d'ailes, aux allures de fée verte, ce si magnifique rayon de coucher de soleil*, alcool fort des mirettes éprises, aux hauteurs de philosophie et aux désirs métaphysiques, le bon coin des argonautes et de tous les explorateurs en mal de Sirène.
L'oasis (non pas celui ci* ! Quoique...) à regarder au bout du bout de la lorgnette, précieuse cachette remplie de trésors à déballer, que l'on tient à l'œil des pensées.
Par un étrange et heureux effet on se mit à croire à Sumatra que de mémoire d'homme on ne l'avait jamais vu aussi belle, le présent et le souvenir ambrés embrassés comme un éternel jardin aux merveilles.
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