dimanche 15 mai 2011

Le son de la Lune.

 ça se clique si le cœur en dit


Le tout premier son dérobé fut une chanson de fumée (*), posée sur un ruban de phonautographe*, à peine conservé.

9 avril 1860, 151 ans (seulement) pour un effet qui parait bien naturel dorénavant, mais auparavant, pas vraiment. Edouard-Léon Scott de Martinville*, ce génial génie de l'acoustique capturé, savait écrire mais pas lire. Attraper la vibration du son en poussant la fumée déposé sur un rouleau, il fallait le faire, en revanche Thomas Edison conservera la primeur de la possible réécoute des enregistrements 17 ans plus tard (essai en direct aujourd'hui* de cet instrument pour sourds - il faut hurler -  qu'est le Phonographe* ; fonctionnement haut et clair ici).

Ah ! Et ce plaisir d'enregistrer en dansant*, cela ne ne se fait plus.

Au détour de "First Sounds"*, association archéologique* du sonore, voilà donc Au clair de la Lune qui surgit et ravit. Mais pas que ! De la brocante des anciennetés sonores on retrouve aussi la première voix "parlé"* qui date elle de mai 1860.

L'art de la restauration de ses événements extraits de l'ambre du temps, donne à croire au sons de mémoires. Comme les premières images ou tout simplement les super 8 à regarder en famille, il y à là une beauté des fragilités sauvées in extremis qui résiste et se patine d'une affection de rareté. L'art du temps donne à cet objet sonore (objective trouvaille scientifique) le sentiment d'une poésie de l'humanité en quête d'une trace laissée.

Vol petite abeille, vole* !


les révélateurs de l'invention... ça se clique

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