l'interview (et une autre écrite et super ici), l'origine et l'original, le pourquoi, le comment... ça se clique.
Albert Marcœur*, ouvrier de la musique comme Jean Dubuffet était un homme du commun à l'ouvrage, une simplicité lié à la liberté de concevoir des mélodies complexes* mais accessibles et captivantes, des textes à double sens (vus souvent comme des éléments sonores) et des émotions du quotidiens. Il y à un peu de Gotainer la dedans (ou plutôt vice versa), et du Zappa zapping déluré aussi, du ludisme et du militantisme de voie de fer, beaucoup de poésie de coin de table et la profondeur d'une humanité souvent joviale, décapante et décalée. Et l'indépendance. Par rapport aux maisons de disques mais aussi vis à vis du ton des sujets et des tonalités musicales.
Quel plaisir alors d'entendre La cueillette des noix, La salle d'attente*, le problème des Gonfleurs de bicyclettes* ou quand c'est raté, c'est raté*, ces mélodies et ses mots qui se faufilent et se sertissent dans une myriades de sons déglingués et brinquebalants. Étonnant détonnant.
La dissonance n'est jamais loin n'est ce pas Simone*, mais il y à comme une paillardise créative à entendre les flutes dégingandées, les sons détournées de cymbales froissées ou les bois et les cuivres quelque peu débonnaires (dans la Simone justement) et cette qualité fascinante des arrangements. Il est souvent question de polyrythmie et d'imbrications (extra Compte-rendu d'analyse*), de pulsations de cheminot ou d'accords étranges et de sons sublimement bizarroïdes (sensationnel Formule 1&2*) sortant d'un instrumentarium de cuisine d'un laboratoire électroacoustique ou de la salle de bain (parfois on entend Comelade* à coup de baudruches ou Henry Cow* en pleine nature), comme un pied de nez à la "musique".
Quel plaisir alors d'entendre La cueillette des noix, La salle d'attente*, le problème des Gonfleurs de bicyclettes* ou quand c'est raté, c'est raté*, ces mélodies et ses mots qui se faufilent et se sertissent dans une myriades de sons déglingués et brinquebalants. Étonnant détonnant.
La dissonance n'est jamais loin n'est ce pas Simone*, mais il y à comme une paillardise créative à entendre les flutes dégingandées, les sons détournées de cymbales froissées ou les bois et les cuivres quelque peu débonnaires (dans la Simone justement) et cette qualité fascinante des arrangements. Il est souvent question de polyrythmie et d'imbrications (extra Compte-rendu d'analyse*), de pulsations de cheminot ou d'accords étranges et de sons sublimement bizarroïdes (sensationnel Formule 1&2*) sortant d'un instrumentarium de cuisine d'un laboratoire électroacoustique ou de la salle de bain (parfois on entend Comelade* à coup de baudruches ou Henry Cow* en pleine nature), comme un pied de nez à la "musique".
Il fait du bien à entendre l'Albert. Parfois il faut du temps pour lui dire bonjour ! et l'aborder, mais une fois fait, on ne s'en lasse pas. Marqueur indélébile, forcément.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire