lundi 9 mai 2011

Prix d'amour.

ca se clique pour y voir plus grand et ici pour y voir plus clair
souvenirs


Déniché par l'une révélé par l'autre, le catalogue des effets galants, sensations sensationnelles, patiné par le temps d'une tendresse mutine. Le 69 d'une rue retournée qui s'y met - sans exister*, joyeux bordel dans les mémoires fantasmées, lieux interlopes des nyctalopes, comment ne pas regarder tout ce déballage d'artisanat avec curiosité.  
Avant de vous faire glouglouter le poireau, faire sucer une pastille de menthe à l'opératrice. Comment dire… le cru d'un délicieux frisson et les mots d'antan qui troussent l'esprit et met le rose aux joues, donnant au style la poésie des minettes le soir.

Certes le pompier n'a pas de prix, mais les boxons de ce temps ne soufflent de plaisirs que dans le souvenir idéalisé, car autant maisons d’esclavagisme et d'abattage que famille de secours, ces lieux, malgré les fastes et les apparats, l'inventivité et l'imagerie falbala, n'étaient pas à l'époque des endroits si bienveillants* - à part pour le client, masculin*.

Mais il reste ce charme, ces trouvailles et ces inventions fleuris de mots fantasques et d'argot truculent qui font rêver les amateurs de sensations divines, exquises. Tout le truc est là, flottant dans les yeux remplis de strass et de décorum fantastiques, noyés de parfum et de champagne à cœur joie.
Le chauffage au gaz à tous les étages du bobinard (5 sous c'est donné par rapport à l'après minuit à 10 sous). L'art du détail des dessous donne à penser au bouquet final, c'est lui qui pousse aux cimes, avec doigté et habileté. Avec moi rien à craindre, je ne quitte le barbibas (?) que lorsqu'il ne verse plus de pleurs. Tiens, tiens. Okay. Mais le coup de la mouche, rien n'équivaut. Et un billet qui va chatouiller les coulisses, un !

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