choCocolat
La création artistique comme une crème à déballer ? Et pourquoi pas, le gout Pavolovien* de l'excitation à ré-inventer se fixe facilement dans les cerveaux (l'envers aimé de ce qui se voit - ou si lointain parfois) reptiliens.
L'art du désir ou le désir dans l'art, emberlificotés les deux pour un déséquilibre créatif des envies. Mettre à jour comme on met au jour, les sens et les regards passés au prisme des consciences indéchiffrables. On déballe, on déballe. La crème de marron chérie et la totale.
Au fond, la surprise peut être de taille. Qui sait ce que les strates d'histoires accumulées, les expériences tracées ou ratées, les fantasmes, les projets de demain et les frustrations du lendemain, la raison et la culture, le travail et l'obsession positive, l'adrénaline et les Odyssées, les fleurs et les odeurs, le corps, les corps, la mémoire et la mer, la génétique et les erreurs, les failles, brisures et bosses, l'utopie ou sa lumière, l'illusion l'idée et la belle réalité au jolie parfum ambré, le hasard aussi et ses fruits, les mots, l’élégance d'une nuit ou de cet éclat qui illumine, la science et le truc la chose le machin qui passionne qui enveloppe qui embrasse qui noie, l'ailleurs l'allure bien sur si loin si désirée par, le temps, la tristesse ou cette joie de penser à, le vague à l'âme et sa plage, les talons aiguilles d'une passante comme la simplicité apparente des claquettes entrainantes ou des Jets ou des films Technicolor©, le mystère l'étoile et l'histoire, et tant et tant et tant, oui, qui sait ce que cela peut bien donner.
Il y à dans chaque création déballée une part universelle, et la singularité d'une expérience. L'émotion tellement. Savoureuse et fondante.
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