samedi 15 octobre 2011

"Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie."


Les horizons électriques de l’ère (de l'air ! de l'air !) MMXI n'ont pas la saveur ontologique d'un être de chair et de son. Poupée numérique.

Entre Max/Msp, Cubase 6, Live, Mac Book Pro, cette carte son 44.1, 48, 88.2, 96, le dongle - angoissante sentinelle, ce jack/xlr male/femelle ou l'inverse ou le vice dans le reste, le Kaos Pad 3 et le Zoom STtruc et des Mackie et des Hard Disk ou floppy ou Flash ou Smart ou en loucedé on se fourgue une SD, et ce Monotron à 40e de chez Thomann de chez Dupont ou on ne sait d'où, ce statique dynamique à 48v à rien ou à fantôme/ghost ou par bus interposé, ou à l'arrêt voilà une sacrée Morley, optique, IR, sans Boss avec Roland et Robert (Moog) en oubliant la Crackle Box mais pas le diapason 440, 441, hz, et tutti, et ainsi, et urbi et orbi et cetera... et cetera ? 

Et cetera desunt ! Et les autres choses manquent !

Hear my prayer*, okay, okay, mais juste pour dire, sans en faire un foin du diable, quand même, sans médire, mais quand même, que la musique, même habillée en Technicolor©, en paillette, en ultra-fluo, en bits et en beats ou encore déballée par la fée électricité, la musique, la musique, la musique nom de nom, celle qui réside qui résiste dans le son, celle qui surgit d'une émotion, celle qui s’élève en métaphysique, en indéfinissable, en permanence, en suspension, cette belle inadvertance, cette inconscience et ce son ce son drôle d'inouï, vivant, belle existence, l'invraisemblable, ce cœur de sentiment, cet aliment de survivance, Bombard sans bombarde, vade mecum de naufragé terrestre, cette si belle chose donc, ne se mettra jamais ainsi en boite de conserve.


"Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?"




 

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