Alors oui oui, ça sature. La mort du 0 db, le naufrage des princesses. Mais voilà, le son et ses exigences, qui ne respectent rien, comme les douze salopards. Alors Nacaal à Musiques Volantes le 3 novembre 2011 à fait comme il l'entendait.
Tout impro et free rock mal barré. Mais derrière le rentre dedans, derrière l’excès et ses libertés, derrière l'engagement physique et le too much en tension réside résiste l'envie d'en découdre avec ce qui fait la "musique". Cette chose qui apparait à un moment donné et qui donne à entendre une forme d'universel. C'est ici ou pas, dans ce style ou dans d'autres, mais c'est bien cela qui est désiré. Totalement.
En improvisation (et c'est le cas ici, dans une forme free rock), l'imprévisible, le hasard, la présence, l'écoute, l’inouï - sans raisons, la relation, la circulation, l'élévation soudaine, le possible, l'espace le lieu, les autres et le tout, l'impertinence impudique des mises à nue, l'échec et la résistance, ouaf ouaf !, le sel le piment le corps et l’immédiateté, le temps qui passe qui s'installe qui s'infiltre qui donne à exister, l'accident, la chute, l'envie, le survol, l'espoir, l'ici l'ici l'ici, tous ceux la, tous ceux ci ouvrent les espaces métaphysiques d'une réalité exacte et vivace. C'est une incroyable nécessité à préserver et à faire vibrer.
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