D'une chanson.
Pour certains c'est Freddie* sur un nuage aux allures immortelles quand pour d'autres c'est Sophie* et son instantané de velours (que d'aucuns préfèrent en désirs noirs*), pour ceux-ci c'est Polly* (en White* ou en Red* - ah la la) et pour ceux-là Pascaline*, bien sur. Mais c'est encore et toujours un étrange effet, un mystère de plus de cette élan et de cet imprévisible événement.
Il n'y à pas de beauté plastique ou si peu ni de certitudes ni d'esthétique ni même une volonté d'attraper définitivement cet immense, mais simplement un truc une chose un bouleversement, d'on ne sait où, d'on ne sait quoi, qui remplit qui défait et qui illumine. Et on se retourne sans explications de ces apparitions ou de ces courts moments - et on sourit d'une si incroyable chance de ressentir ce qui fait surgir ce qui fait grandir et qu'importe le temps et qu'importe ce que peut bien nous dire le vent.
Petit lot, cette chanson qui chavire les têtes et balaie le temps qui file, embrasse l'avenir et se greffe à l'histoire soudainement insoupçonnée.
Hors tout et là, dans ce commun démantibulé par une voix ou un esprit ou une mélodie qui se déshabille, qui renverse.
Mais c'est quoi mais c'est quoi mais c'est quoi ? On aime ci on aime cela, celui-ci celui là, celle-ci ou celle là, du Jazz du Free du Contemporain du Punk du Noise de l'Improvisée du Silence du Brouhaha, et puis voilà, quand même, que survient l'étrange et l’inattendu sans aucune raison et sans aucun motif. Bon sang ! Le vade mecum s'est envolé !
On se surprend à désirer ce qui n'était pas prévu ce qui n'était pas dessiné, comme un conte de fée sans destinée, comme un heureux hasard sans météo dans cette journée finement réglée. Drôle de télescopage de deux réalités ! Des airs de rien, des sons sans raisons mais cette incroyable surprise sortie d'une pochette grise, tranquillement installée.
Sifflée dans la rue - marchant le long des murs absents, détaché, transporté - puis... égarée.
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