Les sensations géologiques, mille-feuilles d'histoires accumulées, insoupçonnables monument et autres télescopages d'existences. Le doré est à dénicher sous les habits et les strates, là ou ça croustille, prés des corps qui parlent sans le tralala. Orpailleur du déshabillage, en allant voir si l'eau est claire et si peut être un paradis extra et terrestre, existe, encore. L'envers, le dessous, dentelles d'espoirs et d'envies, au cœur des profondeurs ombrées reliques remplies d'ors et de mouvements. C'est hier et c'est aujourd'hui, un tremblement des ailleurs qui se faufile parmi les pores et les souffles physiques. Pré-historique emberlificotée, camouflée caressée, et cette légère respiration des intérieurs qui se transmet aux extérieurs, comme des fleurs. A chacun ses atours, reflet d'hiers et de demains, comme une paléolithique repêchée et épinglée au revers des boutonnières pour mettre en lumière les émotions anthropologiques.
mardi 31 janvier 2012
lundi 30 janvier 2012
dimanche 29 janvier 2012
Et donc appeler ce qui est déjà là.
Le son d'un spectacle, ce qui réside dans le lieu, ce type cette nature la couleur des résonances et l'esprit des localités. C'est l'improvisation (le vierge le vivace et le bel aujourd'hui...) bien sur qui permet de se mettre à poursuivre les coins et les recoins, ce qui fait s'élever décoller ressentir les bords et les échos, et cette perspective qui d'un coup d'un seul s'ouvre et transporte les matières et les corps en présence.
C'est cela, oui, une unité, la volonté de donner une visibilité à la sensibilité embrassé, un son et un tremblement, une aventure commune.
La méthode Maxwell* des Fruits du hasard* est un spectacle qui permet cela de manière douce et ouverte. L'électrique des épopées que l'on décide d'entamer. Pour le plaisir la surprise et tout ce que l'on ne sait pas. Voilà la responsabilité. Partager la tentative, l'appel à survoler un temps l'endroit et l'envers d'un espace habité, s'occuper de tout occuper, remplir les oreilles de ce qui existe ici déjà tellement et un peu plus, au delà.
Auditeurs, auteurs, tous fabricant d’Odyssées, constructeurs bâtisseurs inventeurs d'un moment collectif, ce mouvement d'ensemble qui accepte qui veut qui ne désire que dessiner pour un court instant l’intérieur et les espoirs camouflés de chacun. Voilà. Générer un sentiment, une simple péripétie acoustique qui peut être touchera l'état formidable que l'on pourchasse et qui donnera une dimension aux quotidiens.
Et... le béguin pour les expéditions improvisés, amourette des "qui sait".
Libellés :
la méthode maxwell,
le temps qui passe
En héros éffarouché.
M’introduire dans ton histoire
C’est en héros effarouché
S’il a du talon nu touché
Quelque gazon de territoire
À des glaciers attentatoire
Je ne sais le naïf péché
Que tu n’auras pas empêché
De rire très haut sa victoire
Libellés :
le temps qui passe
Le sens de la formule- 9
C'est un talent une légèreté ou un sacré pied de nez que l'on attrape, comme un polar ou un roman de gare.
Le sens de la formule
collecte les expressions bien enlevées de la rubrique "faits divers" de la presse régionale , parce qu’elles sont bien chouettes bien troussées
bien surprenantes.
"Son surnom est X. «I-K-K-S» précise le président Depoulon. S’il avait
«un tout petit doute», le procureur Vukadinovic l’a perdu face «à
l’insolence rare» de Ikks. Ne s’est-il pas présenté de lui-même au
commissariat avec un sac rempli d’affaires «au cas ou» ?"
Libellés :
le sens de la formule
samedi 28 janvier 2012
Léger léger léger.
Vendredi 27 janvier...
Il y à des ciels bleus remplis de jolies idées, et les têtes en l'air joyeuses comme des chants de Gotainer laissent voleter deux ou trois affinités à la cantonade. Wouhouuuu ! Vive la communale !
Les bonnes humeurs dopées à la rigolade, le temps d'une marche sous les atmosphères aux sensations de récréation.
Récréation ? Ouaaiiiiiiiis ! Et les à tue-têtes de filer comme des dératés dans les rues colorées. Les manières de percevoir changent le monde ! Zouuuuhouuuu !
Libellés :
le temps qui passe
vendredi 27 janvier 2012
OO ! Soon like a spoon of music for the moon, cool.
photo Manu Baillet / saxophone Les Fruits du Hasard*
Ah ! Au fait ! Les Filiamotsa Soufflant Rhodes sortent leur skeud en février ! Aaaah bon ? Mais oui... énorme soirée pleine de surprise et un concert le 24 février 2012 au Hublot à Nancy. Aaaah oui ? Ben oui mais oui et tiens les 300 premières pré-commandes (ici, 10e frais de port compris, ah ah quelle blague) de la galette est sous pochette unique sérigraphiée de Romain Percolation*. Ah !? Ça ! Hey !
Libellés :
filia soufflants rhodes
Le sens de la formule - 8
C'est un talent une légèreté ou un sacré pied de nez que l'on attrape, comme un polar ou un roman de gare.
Le sens de la formule
collecte les expressions bien enlevées de la rubrique "faits divers" de la presse régionale , parce qu’elles sont bien chouettes bien troussées
bien surprenantes.
"Le «pigeon» tente bien de le poursuivre, mais l’escroc s’est déjà
volatilisé… vraisemblablement attendu par son complice motorisé."
Libellés :
le sens de la formule
jeudi 26 janvier 2012
Lumière, l'imprévue.
Cela surgit la nuit ou même le jour, de temps en temps, et puis traine en fond de pensée par derrière le songe qui l'a animé, c'est posé comme une image sous le bleu du ciel ou sur le blanc d'un coussin drôle de nuage, c'est chaud et c'est bien vivant, adorablement coloré et délicatement scintillant, comme si de rien n'était comme si rien n'existait, et pourtant tellement déconcertant et pourtant tellement troublant, on pourrait croire que cela va s'envoler tant c'est léger tant c'est enjoué, mais rien n'y fait ni le vent ni le temps, c'est là et forcément épinglé, oui, et ce n'est qu'un abrégé oui mais voilà, on dirait une idée conte de fée, une impression exaltant à survoler quelques jours défaits. Juste un brin fait de lumière, juste une pensée à siroter, florissant le joli fané des passés.
Libellés :
le temps qui passe
Paris !
Avec avec avec ... avec La Méthode Maxwell (27 28 29 janvier 3 4 5 10 11 12 février) & Pince de Crabe (31 janvier 1 2 3 février) de la Cie Les fruits du hasard (infos*). Juste une brève locale pour Le Local à Belleville* pour La Méthode et à Rosny* pour PDC. Boum.
Quand au blog... léger léger léger... comme les bicyclettes de Paname et les jolis bals de la capitale.
Quand au blog... léger léger léger... comme les bicyclettes de Paname et les jolis bals de la capitale.
Libellés :
pour Les Fruits du Hasard
mercredi 25 janvier 2012
Perceptions virtuelles.
Les badins bourrés d'air badin aux couleurs d'une nuit bien badine et flâneuse - total badin et les babines assoiffées qui se pourlèchent de fées lointaines et virtuelles - à la moue joliment boudeuse. Baba ben tiens, c'est le lot des survivants volants comme des cerfs-volants au dessus des dessous, cosmonaute juste en y pensant. Bel air dis ! On dirait que ça défrise dans les atmosphères au delà de la Terre, en plein courant d'air, balloté comme un ballotin mutin qui déjoue le réveil et joue contre une joue, nocturne. Car au loin, suspendue, une frimousse, lune en coin, arrondie et pleine, une image un mirage un reflet de rêves empreints d'horizons colorés et sans fins, flotte et penche ses lèvres de lutine espiègle et maline. C'est sorti d'on ne sait où, drôle de fantôme drôle de fiction, parfumée de réel et d'ambre et de douceur, cadeau apparu tout foufou, joli plaisantin de sommeil à ressort, câlin qui bondit tel un fripon coquin - et la malicieuse mâtine qui résiste au matin, comme un parfum. Un songe, une imagination nappée de nuisette, une réalité à portée de caresse - tiens tiens, quelle belle vision pétillante, si proche et si lointaine.
Libellés :
le temps qui passe
Le sens de la formule - 7
C'est un talent une légèreté ou un sacré pied de nez que l'on attrape, comme un polar ou un roman de gare.
Le sens de la formule
collecte les expressions bien enlevées de la rubrique "faits divers" de la presse régionale, parce qu’elles sont bien chouettes bien troussées
bien surprenantes.
"Et le juge de prévenir : «Il ne faut pas jouer aux terroristes»"
Libellés :
le sens de la formule
mardi 24 janvier 2012
A 7000 bornes-lumières, au milieu des trois belles de l'été (même l'hiver) trainent trois beaux nuages.
Libellés :
le temps qui passe
Le sens de la formule - 6
C'est un talent une légèreté ou un sacré pied de nez que l'on attrape, comme un polar ou un roman de gare.
Le sens de la formule
collecte les expressions bien enlevées de la rubrique "faits divers" de la presse régionale , parce qu’elles sont bien chouettes bien troussées
bien surprenantes.
"Comme les tôles, les relations se froissent entre les frérots. Il semble
qu’à la suite d’un passage au marbre, celui du temps, elles se sont
redressées, améliorées pour retrouver un cours normal."
Libellés :
le sens de la formule
lundi 23 janvier 2012
Lundi, c'est aujourd'hui (encore).
photo sans raison - et d'ailleurs que fait Hercule Poirot ici ? C'est pas banal, ça
Et oui mais voilà, comme la dernière fois ou dans bientôt, c'est comme ça, et il ne faut pas trop faire attention. Pour ceux qui se lèvent c'est un premier jour, et pour ceux qui trainent c'est tout comme hier - un début de semaine alors, ou le sempiternel !
Finalement, le quotidien est d'abord marquée par le jour avant même de se réaliser comme une belle journée.
Une belle journée ?
Une belle journée... et siffler le long des rues qui vous mènent par le bout des idées et qui racontent l'histoire du regard que l'on veut bien y abandonner. Pour celui qui sait lever la tête ou pour celui qui ose prendre le temps comme il se déshabille devant le matin mâtin, voilà là un beau brin de journée.
Tiens ! Il fait beau, pourvu qu'il ne pleuve pas ce soir, on dirait bien que la température à chuté, à moins que ce ne soit qu'une impression, c'est toujours comme ça les impressions, on ne sait jamais vraiment (dirait l'Albert, sans rancœurs*) ; belle matinée tout de même, mutine d'inexplorés. Et fraiche ! Brrrr, elle pourrait doucement nous entrainer.
Drôle de pensées d'imaginer les rues comme des demoiselles colorées, traversées de parfums d'été ou du frissons d'un vent léger. Mais pourtant, en caressant les extravagances des éphémères courbes et des coins aiguisés d'un mont de ville et de cet éphéméride à surprise, on ne peut que s'extasier de tant de simples émotions.
Une marche à pied, un tour de biclou, un arrêt se retourner, et voilà le décor qui se renverse, tout exposé et admiré - encore humide d'une rosée. La matinée est une bien jolie fée, non ?
Billet de blog pour ne rien dire ou pour ne dire que le rien. Ah... n'importe quoi...
Bonjour chez vous !*
Libellés :
le temps qui passe
dimanche 22 janvier 2012
Guerres (Témoignages) & Beautés.
Stanley Greene* - Tchétchénie
"Ce jour-là, j’ai compris que j’avais perdue une partie de moi-même que je ne pourrais jamais récupérer."
Libellés :
le temps qui passe
Le club.
Un club
est une entité à part. Un truc, un ensemble, un lieu, un hasard qui
réunit des personnes autour de rien si ce n'est l'amour d'une seul
chose. Il y à une sorte de magie à sentir autant de gens différents - et
qui ne se connaissent que peu dans la vie - partager à ce point le
plaisir d'une activité, une part d'envie et de bonheur de vivre, une
exception des quotidiens.
Le club
est rempli d'un désir commun. Une envie, un rêve, un espoir d'enfant, à
voler, à se nourrir de ses sensations uniques et précieuses de profiter
des ciels bleus.
Pour
le nouveau arrivant c'est toujours un émerveillement et une surprise de
voir cette communauté improbable (!) liée par le plaisir et la capacité
de réaliser ex nihilo une part d'existence lumineuse et solaire.
Étonnement aussi de percevoir en douce que le plaisir de voler est
supérieur aux différences d’expériences et de choix de vie.
Finalement, au club, il y à le club
et le reste, il y à le vol à voile et le reste, il y à ce beau mélange
de bénévolat, d'effort, de foi et d'utopie avec des personnalités qui
peut être ne devaient jamais se rencontrer.
C'est toute la beauté de ces micro-climats protégés qui permettent l'échange et la confiance, qui ouvrent les horizons et les découvertes. Alors au club... chacun son style (de vol ou de manière d'être) !
C'est toute la beauté de ces micro-climats protégés qui permettent l'échange et la confiance, qui ouvrent les horizons et les découvertes. Alors au club... chacun son style (de vol ou de manière d'être) !
Au club,
il y à des spécialistes, des formateurs de formateurs, des formateurs
tout court et des bleus, des jeunots et des moins jeunots, des retraités
et des étudiants, des sérieux et des farfelus, des drôles ou des
pince-sans-rires, des big boss ou de simples passionnés, des ambitieux
ou des amoureux, des vieux de la vielle et des intermittents des cieux,
des bricoleurs, des voltigeurs, des intellos comme des pragmatiques,
des précis ou des audacieux, des rigolos et des rigolards, des c'est-toute-ma-vie et des c'est-juste-le-week-end, des types à droite des types à gauche et des n'en parlons pas,
des bien habillés ou des mal fagotés, des brevetés ou de simple
passagers, des riches ou des pauvres, des sportifs aéronautiques qui
font de quadruples tonneaux inversés à 6g et des wow on vole!.
Le
club le club le club, manque de filles, de nanas, de pilotes bien
balancées, mais il est l'endroit simple et agréable, d'une communauté
qui accepte la différence pour mieux préserver un havre de bienfaits.
Le club
quoi, c'est une parenthèse de vie entière et pleine de ressource
(souple) - rempli de plaisirs et de sursis aux grisailles des journées
sans s'envoyer en l'air.
Billet pour les planeurs de l'Est.
Libellés :
vol à voile
Le sens de la formule - 5
C'est un talent une légèreté ou un sacré pied de nez que l'on attrape, comme un polar ou un roman de gare.
Le sens de la formule
collecte les expressions bien enlevées de la rubrique "faits divers" de la presse régionale , parce qu’elles sont bien chouettes bien troussées
bien surprenantes.
"Ayant pris conscience de l’extrême gravité de ce qu’il venait de faire, il est retourné sur ses pas et s’est fait cueillir par la police nationale."
Libellés :
le sens de la formule
samedi 21 janvier 2012
Esprit & Cœur.
Terre & Ciel ou le voyage imaginaire des cloués aux croix d'un sol. Espoirs & Envies, aujourd'hui ou demain, comburant carburant des fusées d'ailleurs et des insouciances d'ici. Le tout au creux d'une main cabossée comme un fruit, bel air optimiste comme un lendemain promis ou ce drôle de quelque chose qui persiste et qui résiste, l'Ambre & la Lumière. C'est un hasard qui jamais ne pourra s'abolir. Une dentelle Fière & Séduisante flottante au devant des prunelles mouillés, comme un baiser fuyant laissant derrière lui une traine si vaporeuse. On dirait une nébuleuse. Corps & Chair au loin, déjà. Mais... il reste le vers des yeux et le bleu des songes, et cette Étoile & Belle qui navigue dans les atmosphères d'une tête en l'air. A l'esprit follet.
Libellés :
le temps qui passe
Le sens de la formule - 4
C'est un talent une légèreté ou un sacré pied de nez que l'on attrape, comme un polar ou un roman de gare.
Le sens de la formule
collecte les expressions bien enlevées de la rubrique "faits divers" de la presse régionale , parce qu’elles sont bien chouettes bien troussées
bien surprenantes.
"GROSSE FRAYEUR, hier matin à l’entrée de la commune de Bavilliers, près d’une écluse située grosso modo derrière la station-service Total."
Libellés :
le sens de la formule
Jazz de nuit.
comme Jeanne Lee, Billy Holiday, comme la nuit et les cœurs brisés, comme la vie, et des chansons qui occupent les esprits
Libellés :
oh une vidéo
vendredi 20 janvier 2012
Les histoires passagères n°4 : John a du boulot - à cause de gérard.
John devait absolument terminer ce boulot. Fissa. Depuis le coup de Trafalgar prés de la gare de Nancy, nom de dieu quel mic-mac !
Et puis Soledad avait débarquée. Soledad. Montée sur une paire de Louboutin remplies d'arrières-pensées et des jambes à vous couper le souffle comme un fil à beurre, cette pépée avait des yeux verts et grands comme un S.O.S. de Costa Concordia. Belle brune Soledad, décidément. Un brin Corse, affutée comme une lame de rasoir et délicate comme de la soie. Un archétype masculin certainement, mais canal historique. L'origine des ivresses sans réfléchir.
Il l'entendait se lever dans la chambre à côté...
Il ne la connaissait pas vraiment, et après tout les corps d'une nuit ne révèlent que des traces d'existences ; banales ou extraordinaires, qu'importe. Drôle de vie quand même. Croiser ainsi une beauté sans savoir si on la reverra demain ou dans un an ou jamais donnait parfois le vertige.
Et elle ? Qui était-elle ? Enfin... vraiment, au fond.
Ni lui ni cette fille ne désirait mettre une histoire sur ce souvenir, mais John sentait les choses et cette nana là devait en avoir à raconter, des histoires. Cela se respirait. Ce corps, splendide, glabre, ambré, cachait une vie. Une mémoire, quelque chose qui lui donnait une épaisseur attachante et balayait le poncif des courbes. Cette souris séduisait de ne rien donner.
La beauté comme une solitude... étrange, pensa John.
Cette nuit ne l'avait pas aidé à réfléchir sur le binz de son "ami", mais maintenant John se sentait d'attaque pour la suite de cette affaire. Face à la glace de la salle de bain minable de l’Hôtel de la Reine, 9mm mat à porté de main, il pouvait laisser aller ses pensées tout en terminant de se raser. Bordel ! Mais comment Gérard (petit rappel) avait-il put se mettre dans ce putain de foutoir ! S'il n'avaient étés amis d'enfance, jamais John n'aurait accepté de lui filer ce coup de main.
Éliminer un blogueur ce n'était quand même pas une mince affaire ! Ce n'était pas un simple fric-frac au rez de chaussé d'une résidence de rupins. D'autant plus que Gérard, justement, avait salement foiré la discrétion en l'accueillant à la gare... gesticulant, hurlant son aventure comme une vache, la flicaille locale ne pouvait pas ne pas se demander ce qu'il se passait.
"Jooohn"... lança la somptueuse Soledad du bord du lit encore défait par la nuit.
Soledad... décidément, il fallait être passionné par son métier pour quitter le matin une telle poupée. Ces cheveux bouclés et son minois d'ange perdu sonnait le rappel à toute volée.
Une matinée mâtin de mutine se dit John, avec un sourire.
Parfois sans savoir pourquoi, des phrases de ce type s'écroulaient dans son cerveau. Pourtant, on ne pouvait pas dire qu'il fut un littéraire, mais voilà, c'était comme ça, et il se jurait à chaque fois de les noter dans un carnet, pour le plaisir de les relire après coup peinard. Comme un carnet de route, un truc dans le genre.
Gérard... putain mais quel con ! Avec tout ce vacarme à la gare, les bleus avait bien sur débarqués pour l'emmener manu militari au poste. La moitié du quai s'était retourné sur John et Gérard, lui, rouge fulminant et beuglant avec une voix qui se brisait parfois ridiculement dans les suraiguës.
"La Castafior" avait fait de l'effet, et les flics le serrèrent sans ménagements. Par on ne sait quel heureux hasard, ils ne s’occupèrent pas de John qui, debout, statique, donnait sans doute l'allure de ne pas connaitre ce débile.
Ça ferait encore un souvenir. Les meilleurs sont ceux des coups de bol qui sifflent aux oreilles. La baraka du détail.
En tous les cas maintenant, il devait retrouver tout seul ce blogueur. Et lui régler son compte.
Mauvais roman de gare, décidément... pensa John.
"Jooohn"...
Soledad...
Et puis Soledad avait débarquée. Soledad. Montée sur une paire de Louboutin remplies d'arrières-pensées et des jambes à vous couper le souffle comme un fil à beurre, cette pépée avait des yeux verts et grands comme un S.O.S. de Costa Concordia. Belle brune Soledad, décidément. Un brin Corse, affutée comme une lame de rasoir et délicate comme de la soie. Un archétype masculin certainement, mais canal historique. L'origine des ivresses sans réfléchir.
Il l'entendait se lever dans la chambre à côté...
Il ne la connaissait pas vraiment, et après tout les corps d'une nuit ne révèlent que des traces d'existences ; banales ou extraordinaires, qu'importe. Drôle de vie quand même. Croiser ainsi une beauté sans savoir si on la reverra demain ou dans un an ou jamais donnait parfois le vertige.
Et elle ? Qui était-elle ? Enfin... vraiment, au fond.
Ni lui ni cette fille ne désirait mettre une histoire sur ce souvenir, mais John sentait les choses et cette nana là devait en avoir à raconter, des histoires. Cela se respirait. Ce corps, splendide, glabre, ambré, cachait une vie. Une mémoire, quelque chose qui lui donnait une épaisseur attachante et balayait le poncif des courbes. Cette souris séduisait de ne rien donner.
La beauté comme une solitude... étrange, pensa John.
Cette nuit ne l'avait pas aidé à réfléchir sur le binz de son "ami", mais maintenant John se sentait d'attaque pour la suite de cette affaire. Face à la glace de la salle de bain minable de l’Hôtel de la Reine, 9mm mat à porté de main, il pouvait laisser aller ses pensées tout en terminant de se raser. Bordel ! Mais comment Gérard (petit rappel) avait-il put se mettre dans ce putain de foutoir ! S'il n'avaient étés amis d'enfance, jamais John n'aurait accepté de lui filer ce coup de main.
Éliminer un blogueur ce n'était quand même pas une mince affaire ! Ce n'était pas un simple fric-frac au rez de chaussé d'une résidence de rupins. D'autant plus que Gérard, justement, avait salement foiré la discrétion en l'accueillant à la gare... gesticulant, hurlant son aventure comme une vache, la flicaille locale ne pouvait pas ne pas se demander ce qu'il se passait.
"Jooohn"... lança la somptueuse Soledad du bord du lit encore défait par la nuit.
Soledad... décidément, il fallait être passionné par son métier pour quitter le matin une telle poupée. Ces cheveux bouclés et son minois d'ange perdu sonnait le rappel à toute volée.
Une matinée mâtin de mutine se dit John, avec un sourire.
Parfois sans savoir pourquoi, des phrases de ce type s'écroulaient dans son cerveau. Pourtant, on ne pouvait pas dire qu'il fut un littéraire, mais voilà, c'était comme ça, et il se jurait à chaque fois de les noter dans un carnet, pour le plaisir de les relire après coup peinard. Comme un carnet de route, un truc dans le genre.
Gérard... putain mais quel con ! Avec tout ce vacarme à la gare, les bleus avait bien sur débarqués pour l'emmener manu militari au poste. La moitié du quai s'était retourné sur John et Gérard, lui, rouge fulminant et beuglant avec une voix qui se brisait parfois ridiculement dans les suraiguës.
"La Castafior" avait fait de l'effet, et les flics le serrèrent sans ménagements. Par on ne sait quel heureux hasard, ils ne s’occupèrent pas de John qui, debout, statique, donnait sans doute l'allure de ne pas connaitre ce débile.
Ça ferait encore un souvenir. Les meilleurs sont ceux des coups de bol qui sifflent aux oreilles. La baraka du détail.
En tous les cas maintenant, il devait retrouver tout seul ce blogueur. Et lui régler son compte.
Mauvais roman de gare, décidément... pensa John.
"Jooohn"...
Soledad...
Libellés :
histoires passagères
Le sens de la formule - 3
C'est un talent une légèreté ou un sacré pied de nez que l'on attrape, comme un polar ou un roman de gare.
Le sens de la formule
collecte les expressions bien enlevées de la rubrique "faits divers" de la presse régionale , parce qu’elles sont bien chouettes bien troussées
bien surprenantes.
"Après intervention des sapeurs-pompiers, ils peuvent découvrir que l’appartement présente un «grand bazar» avec des préservatifs et des tenues vestimentaires particulières."
Libellés :
le sens de la formule
Ah l'espââââââce....
Fly me to the moon
Let me play among the stars
Let me see what spring is like on
Jupiter and Mars
In other words, hold my hand
In other words, baby, kiss me
Libellés :
le temps qui passe
jeudi 19 janvier 2012
Inscription à :
Articles (Atom)