C'est l'autre côté du vol à voile (côté obscur ou grand nirvana des adrénalines ?), celui des extrêmes, des finesses sans pareils et d'un habillage médiatique très coloré.
Toutes les compétitions ne se suivent pas comme une course de Formule 1 (demandez à Pont-St-Vincent cet été en mai* ou même le super championship des ASK13 de St Crépin fin août - vidéo), mais ce qui se prépare dorénavant c'est un peu cela. Une mise en forme du suspens pour attirer du public et rendre passionnant ce qui ce trame hors de vue à 500 km des pistes. Un peu à la manière des Cup of America qui nous font le coup du flying on the water* ou des compétitions Red Bull d'avions aux ras des flots* (et leurs miraculeuses récupérations*).
Donc voilà les tracking, les modélisations 3D, les belles pépées - aux derrières à damner et aux parapluies sans pluie - aux stands, le glamour, le spectaculaire, la starification des concurrents, la technologie de pointe avec des machines hors-normes et hors de prix, les nouvelles manières de piloter, les décors époustouflants, le savoir faire des publicitaires, vendeurs de camelote visuelle - ici on sent bien le packaging sonore et photographique pour fourguer l'admiration au badaud lambda.
Un bien un mal qui sait. Chacun va pouvoir se faire une opinion. Ce qu'y gagne le vol à voile c'est de donner l'envie pour beaucoup d'aller tripoter son manche, mais ce que l'on perd c'est le sens d'un plaisir qui deviendra forcément préoccupé par l'argent, par la victoire sur l'autre et par la course à l'armement et aux gros moyens, bien loin de l'idéal de voler et de cette quête de la perfection et de l'élévation de soi et de ses sensations. Si loin de cet état formidable de se sentir en l'air et plein d'acuité face au continent du vent.
Et encore si loin des poursuites des Odyssées contemporaines* et du mur du son, allégorie des frontière inaccessibles.
La vie moderne* disait Léo Ferré avec beaucoup d'humour et un peu de circonspection triste et ironique sur les nouvelles manières de faire. La lalaaa...
billet pour les planeurs de l'Est
Toutes les compétitions ne se suivent pas comme une course de Formule 1 (demandez à Pont-St-Vincent cet été en mai* ou même le super championship des ASK13 de St Crépin fin août - vidéo), mais ce qui se prépare dorénavant c'est un peu cela. Une mise en forme du suspens pour attirer du public et rendre passionnant ce qui ce trame hors de vue à 500 km des pistes. Un peu à la manière des Cup of America qui nous font le coup du flying on the water* ou des compétitions Red Bull d'avions aux ras des flots* (et leurs miraculeuses récupérations*).
Donc voilà les tracking, les modélisations 3D, les belles pépées - aux derrières à damner et aux parapluies sans pluie - aux stands, le glamour, le spectaculaire, la starification des concurrents, la technologie de pointe avec des machines hors-normes et hors de prix, les nouvelles manières de piloter, les décors époustouflants, le savoir faire des publicitaires, vendeurs de camelote visuelle - ici on sent bien le packaging sonore et photographique pour fourguer l'admiration au badaud lambda.
Un bien un mal qui sait. Chacun va pouvoir se faire une opinion. Ce qu'y gagne le vol à voile c'est de donner l'envie pour beaucoup d'aller tripoter son manche, mais ce que l'on perd c'est le sens d'un plaisir qui deviendra forcément préoccupé par l'argent, par la victoire sur l'autre et par la course à l'armement et aux gros moyens, bien loin de l'idéal de voler et de cette quête de la perfection et de l'élévation de soi et de ses sensations. Si loin de cet état formidable de se sentir en l'air et plein d'acuité face au continent du vent.
Et encore si loin des poursuites des Odyssées contemporaines* et du mur du son, allégorie des frontière inaccessibles.
La vie moderne* disait Léo Ferré avec beaucoup d'humour et un peu de circonspection triste et ironique sur les nouvelles manières de faire. La lalaaa...
billet pour les planeurs de l'Est
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