vendredi 20 avril 2012

Mademoiselle.




excusez-moi mademoiselle
car j'ai plongé dans votre décolleté

mais c'était l'été
et tout ce qui volait 
se retrouvait léger
dans votre décolleté
dans votre décolleté

il y avait comme un vent frais
protégé un peu camouflé
et voilà que sans m'en rendre compte
je me suis senti attiré
je me suis senti aspiré
comme un astronaute catapulté

excusez-moi mademoiselle
car j'ai plongé dans votre décolleté
panaché d'un gout ambré coloré
et c'était c'était c'était
aaah, c'était... l'été

excusez-moi mademoiselle
car j'ai plongé dans votre décolleté

et je l'aurais sans retenue aimé
et je l'aurais délicatement désiré
et je l'aurais simplement observé
et  je crois bien dévoré
de deux yeux tout émerveillés

mais, dites mademoiselle !
ne m'en voulez pas
ne m'en voulez pas
d'avoir tant apprécié ainsi
comme un voleur, un monte-en-l'air
un rêveur de belles bagatelles
la couleur des beaux jours
et l'atmosphère si particulière
de votre décolleté
de votre décolleté



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