vendredi 20 avril 2012

Tendu comme une baleine de parapluie.





Le geste et le son sont parfois un drame. Tout comme le pin chantait dans les mines juste avant de céder, il y à des danses et des musiques à la frontière d'une rupture. C'est un drame, une histoire, un équilibre précaire et un vaste monde. A la limite, on pourrait se dire que les lois de la physique ne sont pas les mêmes lorsque tout est sur le point de chavirer. Amour, extase, bascule, et ce point au centre duquel d'un coup d'un seul tout change. C'est l'état des musiques lorsque sur scène elles se promènent en se pensant sans fins, c'est ce moment d'un baiser où la Terre entière ne tourne plus que pour embraser les esprits mêlés, c'est aussi cet instant décrit par l'écriture d'une musique, ce drame donc, où tout l'équilibre ne tire sa force que de son éphémère. Il faut y sauter à pieds joints... et on verra bien.



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