lundi 9 avril 2012

Rousse, chaude, luisante !




Et le corps fumant, transpirant d'infrarouges et de plaisirs, vibrante et floue des abandons lubriques, la joufflue d'un soir se donne comme dans les Appalaches, au son des loups et des vents brulants, baignée de nuit, embrassée par l'envie. Elle est d'ambre en souvenir, éclatante sur la ligne d'horizon d'un présent qui se consume, et lascive et charnelle et voluptueuse ; indécente incandescence ! Ces courbes rondes et délicieusement obscènes flottent et fascinent les yeux avides qui ne la quittent plus. Aucune pensée ne peut plus retenir ce que les chairs hypnotiques submergent ; amoureuse et sensuelle, la Lune et ses arrondies de féeries immorales s'accouple aux humains restés sur Terre. Quelles impudiques visions ! Quelle fantastique panorama !
La belle, envoutante, qui danse si prés si loin, enflamme les cœurs et les anatomies anéanties de lubricités. Comme il fait si bon sous ce soleil des pleines nuits enivrantes.



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