lundi 9 avril 2012

Vive la danse !






Bien sur ce ne sont que des planeurs (bofbofbof), des grandes plumes de plastique blanc et de plexiglas brillant. Mais ils dansent, mais ils s'élancent, parade de grands oiseaux (avec rapprochement caliente à 1:45) et séductions des esprits vélivoles. 
C'est féminin le vol à voile à n'en pas douter ! Par la finesse des élégances, la sensibilité des sensations et la délicatesse des émotions. 
Et comment le percevoir autrement que comme une balade des corps envoyés en l'air et des esprits libres devenus légers ; sans autres retenues que le plaisir des attentes entretenues (et qui est cette fusée-nénette des hautes atmosphères ? drôle de bombinette aux ailes longues et ciselées).

Du bout des ailes du bout des yeux on se frôle, une manière de dessiner les courbes en soulignant les creux, et cette coquetterie mutine des rapprochements à distance. La caresse des regards vaut bien ces doigt lointains qui filent le long des fuselages et des absences !

Le vol à voile pourrait être cette allégorie. Les attractions invisibles, l'insaisissable inévitable qui porte à s'élever et à désirer. Et cet état aux équilibres instables pourtant si tangible. 
La question des amours peut être, de ce sentiment sans raisons mais tellement indispensable. Et parfois impérieux.

Mais voilà que les aigles et que les mouettes se matent, d'une aile à l'autre, d'une envie si simple. Le tout dorénavant est de rester en l'air...





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