jeudi 10 mai 2012

Coup de vent futé sur une passerelle.

il y en avait des jaunes, des bleus, des verts un peu partout par terre... juste comme ça, pour apparaitre comme ça 


Voir au travers de la matière, belles manières. Extra-lucide et les yeux Superman, le rayon X émotionnel comme une perception des dessous et de ses affections camouflées. Ce n'est pas forcément que la fantasmagorie du réel, mais aussi simplement une idée, quelque chose qui se manifeste dans les petits riens ou dans ces aperçus qui semblent convenir à ce qui fait tout imaginer.
Voilà, au détour d'un dessin d'oiseau à la peinture bleu se révèlent des pensées folles et des envies vernies. Le bleu d'un ciel le bleu d'un horizon le bleu d'une échappée de béton le bleu des nuits le bleu de bosses le bleu des souvenirs le bleu des ailleurs qui se prélassent d'ailleurs le bleu vif le bleu sempiternel le bleu à l'âme et des aller sans retour le bleu qu'importe le bleu bleu qui vole le bleu des astronautes oubliés peut être le bleu rouge agité après un dimanche d'espoir le bleu loin des verts de rage le bleu si facile le bleu d'à côté, et ce bleu discret d'un pont du quartier des 3 Maisons, bleu d'un poète surement qui voulut peindre là gratuitement un clin d’œil bleu en dessous du ciel bleu.
Ce n'est rien ce n'est rien si peu pas tant pas grand chose mais voilà cela donne un baume au cœur, oui simplement allégrement.

L'art des pensées-passerelles posées un temps telles des hirondelles aux baisers-fusée.


Évidemment, un fois que l'on sait... il faut vite les attraper !


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