lundi 9 juillet 2012

Tout simplement.





Peindre écrire esquisser, voler planer se laisser aller, ouvrir déshabiller dévoiler, tenter oser se jeter, lire plonger en apnée sans respirer, corps à corps inespéré esprits mélangés et frissons détaillés, regarder explorer vibrer, ne pas s'arrêter ne jamais résister, s'immerger dans le son de cette musique ou de l'émotion, toucher caresser à peine effleurer et humer ce parfum aux illusions maquillés, parcourir ce champs des magies, ce terreau des lumières jaillies, on dirait un tremblement d’intérieur, une révolution au cœur, un corps transporté, s'élever grandir se lever, et essayer et gouter et lécher et sentir, désirer être affamé et sucer la moelle des idées des envies et des imprévisibles baisers, glisser de nuit d'oubli de lubie de fantaisie de folie, flirt sans soucis, séduction à plaisirs et badinage d’atours des alentours, se catapulter louper virer et rétablir l'équilibre sur le fil, le rouge d'un mystère le noir d'une Odyssée, sex-appeal et féminité des pensées, des divagations et de la chine de pore à pore, l'interstice la fente la faille, l'ouverture à l'origine et au monde, qui sait le gout des expéditions souterraines des incroyables secrets et des inoubliables périples inavoués, boire et voir, aspirer et boulotter, s'enfouir, s'enfiler et descendre le long des ces chemins inconnus et excitants, enjôleurs et séduisants, doucement ensorcelants, délicatement séducteurs et ce salé et ce sucré, mille possibilités mille décolletés enrobés de silences, l'insondable profondeur d'une densité aux invisibles et aux dangers câlins et tendres.



Aucun commentaire: