S.O.S.
S.O.S.
Qui peut connaitre le vade mecum des créations phoniques. C'est une source Voodoo, un Walhalla qui ne se laisse pas facilement visiter, une fée d'escampette, un tour de magie aux canevas occultes.
Comment connaitre comment connaitre le moyen la méthode, le bouton rouge, le déclic (même Manara en rêvait) qui fait couler les idées et la suite.
Où trouver le bidule, la chose le truc, ce rien qui frétille et attend de se laisser déballer.
S.O.S.
C'est une sirène aux chants perdus dans les cartes inconnues - et qui ne se donne pas facilement la sacrée. Une anguille, une aiguille à trouver au fond du fond du fond des meules.
C'est pourtant simple d'inventer en chantonnant en pensant en rêvant lorsque l'on se balade le long des rues et des solitudes... S.O.S.
Mais voilà. Ça se défile, ça s'évapore, ça glisse et s'échappe et se barre sans en avoir abandonné la saveur le gout ni le corps ni le cœur - alors c'est comme un sentiment désirable qui nait puis qui disparait, on dirait.
S.O.S.
S.O.S.
Des fantômes de Mondes entiers à butiner, des endroits frais et féériques à embrasser, des senteurs saoulantes à fumer, des révolutions dans lesquelles s'embarquer, des océans de nouveautés, et ces ciels à sons et ces terres à modeler.
Quelle étrangeté irrésolue (et ce n'est pas la seule, et c'est peut être pour cela qu'elle reste cette étrangeté aux charmes alambiqués) que ces bouts d'idées et de trouvailles qu'il faut attraper toucher puis développer... pour enfin la siffler.
S.O.S.
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