lundi 28 janvier 2013

La beauté est acousmatique.




Puisqu’il faut bien une fin aux débuts - ou bien ceux-ci n'existeraient pas. Le paradoxe des beautés à inventer pour les voir ensuite s'envoler. 

L’éphémère finalement en est la clef. 

Le gout d'une cerise le temps d'y gouter, ce parfum qui disparait déjà mais qui a crument tatoué, emportant avec lui tous les souvenirs qu'il à provoqué. Il faut peu parfois pour toucher l'invisible, ce qui n'est pas connu ni possédé, une beauté acousmatique, mystérieuse et indéchiffrable, que seul l'intuition - saveur de l'inconnu ressenti - peut déshabiller. 
Le désir aussi, cet invraisemblable possible, inouï et imprévisible. L’incroyable soudain devant les yeux, berçant les envies et donnant cette dimension féerique aux simples réalités délaissées.

La beauté acousmatique. celle du noir, de ce chemin à l'aveugle et au touché, sculpture de l'inaccessible à caresser, et ce sentiment de complicité d'un plaisir à peine aperçu. Une courbe un souffle un tremblement, qui sait ce qui à été dévoilé, ou peut être l'immensité de ce qui existe et ne se révèle qu'a ceux qui veulent bien se poser, et regarder.



Rêves et magies : bricoles de la vie.

dimanche 27 janvier 2013

Pour la beauté du danger.

ça se clique pour entendre ce sacré Guy de St Cyr... enthousiaste aventurier à faire rêver.


Elle. Lui. L'art des amants et l'éffroi de l'oubli.




Ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre ? Bah ! Rester gourmand.












Les frigos en lutte.



 

Qu'on se le dise ! La série des frigos* luttera contre les copies pirates ! Oui ! C'est ® et © et ℗ et ™ et elle ne se laissera pas faire face aux cuistots d'eau douce.

Mais en fait, non. Les idées sont libres comme l'air, comme tant de choses...




Tiens ! Un bel interieur... un souvenir en sueur.

Barytonnons le futur ! Dirty'n roll !

samedi 26 janvier 2013

L'art et la manière.

de ce blog excessif à cliquer attention danger



Sexiste ou amoureux, question de point de vue. Un jeu des corps ou de la sensation sans self control. On peut se demander ce qui pourrait bien arriver aux idées déplacées. L'effet des images sur l'imagination comme un larsen tendu entre création et provocation. Et le photographe ? Mateur amateur, voyeur captif des constructions d'envies. Une boucle à émotions.



Tant de flonflons pour si peu, quand même...

Danse danse danse, tout est danse danse danse.

L'élégance des impossibles. Concorde, ou le rêve ultra terrestre - une histoire d'amour hors norme.

vendredi 25 janvier 2013

C'est comme cela.





Tous les musiciens toutes les musiciennes sont beaux sont belles sur scène c'est comme ça, c'est comme ça c'est comme ça. C'est bizarre, les moches comme les singuliers, les superbes comme les pas terribles, les canons comme les boulets, tous tous tous ils sont beaux toutes toutes toutes elles sont belles. Et pourquoi et pourquoi et pourquoi ? Peut être peut être bien cette magie des envies, des transformations de la vie en présent vivant fébrile. Ce pouvoir de faire envie et d'illuminer ce qui se passe de l'autre côté, sur l'île aux merveilles veut-on dire, de l'autre côté. Ils dégagent ils brillent ils poussent au crime au fantastique des fantasmes électriques ; ils et elles sont beaux et belles de plaisir, ce futile splendide et libre.


Et le plus drôle c'est que tout le monde peut y arriver, s'en emparer et s'envoler.


... silence... et un peu de parfum.






Krautrock, rock choucroute ? Yes we CAN !

jeudi 24 janvier 2013

Ce fut au pays du sucre et de Maxwell. Nous sommes tous des fraises.


La Méthode Maxwell - Cie Les fruits du hasard*
à Nancy le 30 janvier d'ailleurs*


Un air en tête ! Un air en tête (du coup) !

...














Lumière éteinte
Du ciel limpide une étoile se détache
Et entre par la fenêtre

















 Natsume Sôseki

Roule roule roule !





Vraoum vraoum vraoum droit devant, vers où vers où ? On s'en fout, fous. Pour ceux qui ont choisi de baigner de musique d'art ou d'envies, c'est la route roule roule vraoum vraoum vraoum qui trace le présent. Ça alors ! Du mobile comme perspective. De tête ou de corps, d'imaginations ou de déplacements, vraoum vraoum vraoum de fantasmes ou de réalités dangereuses et enivrantes, qu'importe. Roule roule roule, sans savoir vraoum vraoum vraoum sans retenir sans espoir si ce n'est ce qui arrive et déboule et glace et flirt ou brule. L'art sans ménagement avec les prévisions. Une ultra réalité vraoum vraoum vraoum scotchée au pare-pensées. Il y a de la joie libérée à ne pas connaitre l'objet, carburant au désir sans retouches sans additifs sans contrôle. Au bout qui sait vraoum vraoum vraoum au fond qui sait, on verra bien invention des songes ce que l'avenir peut baliser. Vraoum vraoum vraoum



mercredi 23 janvier 2013

Mercredi !





Et quoi ? Et voilà. "Youpi" dit-on ! Comme Gotainer comme Gotainer, sacré fripon, amoureux des récrées pétaradantes (et des beaux lolos, mais c'est une tout autre histoire).
La légèreté. La légèreté, celle qui donne un sens aux journées, paradoxe des réflexions - en cherchant le plus léger que l'air, devient on moins léger dans l'air ?


- géographie des souvenirs et aérostats des envies.



Or Mer-cre-di ! Jour de fête enfantin qui a marqué à jamais les esprits.

C'est peu c'est tant. Puisque c'est comme cela que le à jamais du mercredi existe, par le plaisir direct, là, le jeu enthousiaste et entier et l'immense moment des cours de récrées où tout est liberté.
C'est foufou ceci quand même.
C'est cela aussi... un présent éveillé (lorsque l'on s'en souvient, un soir).

L'à jamais du mercredi, marque dans une vie.


Et les vestiges collectifs alors - le patrimoine commun des "mercredis" comme culture ? Nonnon, c'est tout autre chose. Proche de l'expérience sublimé qui en a fait une si belle épopée.

Alors... à Mercredi ! A jamais le bel air qui sifflote dans nos têtes. Celui de ceux qui ont aimés se laisser aller à jouer comme si de rien n'était, le temps de l'enfance, ou d'une oasis merveilleuse, cette jeunesse de corps et de pensée où tout déjà était. 



Les plaisirs extrêmes.

 ça se passe à 3:40



Ne sont pas les mêmes. Interdits, limites, audaces et grands inconnus, pour voir pour voir. Et qui sait ce qui va se passer, ou ce qui va se ressentir dans les ivresses imprévisibles. Le plaisir des plaisirs inexplorés. Par souci d'aller au delà des frontières fixés et du monde visible. Pour voir pour voir.


Comme les premiers R.Stones.

mardi 22 janvier 2013

Les voyages merveilleux.





Et le patrimoine commun. Celui d'essayer de voler. Ou de s'échapper de s'extraire. Ou de s'envoler. Prendre l'air des altitudes, celui qui fait tourner les têtes et les corps et les amours imprévisibles. Beautés hasardeuses et anatomies alambiquées. Nulle fuite ici mais des bords de fuite, l'endroit ou les physiques s'échangent, entre fluides et air ambiant.

L'art de voler est un art de l’essai, de la tentative, du premier pas en l'air. Un art de l'échec et de l'envie, ce vouloir sans cesse alimenté par le désir. La beauté des perspectives impossibles, des dimensions inaccessibles.

Et la musique. Ce même état d'esprit. Ouvrir des horizons aux gouts indescriptibles, simplement. Par intuition que ce qui tient ne se voit pas tant que cela. L'invisible, cette énergie mystérieuse que l'on imagine de toute pièce, peut être.

Pom pomme pom, aussi. Les trucs qui trottinent, vélos fous comme zeppelins dingues - plus légers que l'air. Des mélodies joyeuses de belle choses à embrasser à enlacer. Souvenirs de lendemains qui chantent, comme des temps abolis et des présents resurgis. 

Noir&Blanc, et le vestige de l'essentiel. Car au delà des disparitions et du temps qui passe il reste ce secret, ce sens d'aimer ce qui fait décoller.



Beautés anciennes.



je suis a la fenêtre
toi tu es dans la baignoire
tes pieds dépassent
je peux les voir dans la glace de l'armoire

il y a ce disque idiot
qui est rayé au milieu
et les tarots , que je te tire sur ton châle en camaïeux

il y a l'odeur d'encens
et les bougies ont fondu
tout est si vague
le fil des pensées s'est perdu

je ne sais même plus si je pense
je ne sais même plus si je pense

il y une fille que j'aimais
a la fin de la nuit
j'étais a contempler les novas
et les anneaux de saturne
je veux dire
j'étais mon jean vide et mon blouson
qui flottait a un bâton d'os
les os friables de la came
j'étais le singe du travelo
tu te souviens? ....(baldwin? am not sure)
j'étais le singe du travelo
oui j'étais vraiment lui
le cul rose sur le rebord du caniveau

le singe du travelo
et ses petits doigts noir
tu sais qui caressait mon cul comme une plaie ouverte
mon nez je veux dire
mon nez ou s'engouffraient les autos
comme dans un tunnel
mes narines !
avec leur tuyau d'échappement
des nuages d'héroïne
et le cheval vapeur
horse power , horse power

a écouter un vieux jazz
devant un vieux bar
avec du papier de soie coltrée (not sur about 'soie coltrée')
je veux dire tu vas dans les chiottes ou quelque chose comme ça
et moi , le cul dans le caniveau
et le flottement , indécis
d'un drapeau de trottoir
dont j'étais la hampe
et les étoiles qui tournaient partout
tout autour de ma tête
ma cervelle de came
mes os friables
qui un jour disparaitraient aussi
dans l'eau du caniveau
avec mon reflet
avec mon nez
mon nez brûlé reflété..

je suis celui qui a vu un bulldog débouler
et qui bringuebalait tout les immeubles de la rue de l'angle derrière lui
a l'est de ses traineaux
que tu es beau bulldog!!!
que j'aime ta robe rouquine
wouaw wouaw wah
il a levé sa pine bleue pour pisser
combien je t'aime
et au bout de la laisse, Zelda
un peu vieux me fait-elle
votre procédé
détrompez-vous
c'est toujours efficace avec un chien
ce n'est pas a vous que ce compliment était adressé
vous l'avez cru parce que vous êtes rousse, aussi
c'est pour votre chien que mon cœur bat!
heh je veux dire, je disais ca comme ca
wouaw wouaw wouaw
les chiens wouaw !
les chiens wouaw dans la nuit!
la nuit wouaw!
les chiens wouaw
et toi!? et toi wouaw!

le jour alors se lève
i love you Zelda!
i love you Zelda!
je chantais
je chantais avec le soleil
Zelda!

je suis a la fenêtre
toi tu es dans la baignoire
tes pieds dépassent
je peux les voir dans la glace de l'armoire




Chrysler
Chrysler rose
Elle repose sur ses jantes
Abandonnée
Deux de ses roues sont voilées
Et sa capote est déchirée
On voit le ciel à travers
Tant elle est usée
Chrysler
Chrysler rose
Chrysler que j'ai au fond de la cour
Chryler rouillée
J'ai une Chrysler tout au fond de la cour
Elle ne peut plus rouler
mais c'est là que je fais l'amour
Il pousse de la mousse
Et des glycines mauves sur le volant
D'un doigt malhabile dans la poussière sur la portière
Les enfants ont écrit que Dashiell est un con
Chrysler
une Chrysler rose
Elle ne peut plus rouler
Mais quand les ressorts grincent
quand les ressorts grincent
Les enfants de l'immeuble
Aussitôt cessent de jouer
Pour venir regarder
Chrysler
Chrysler
Une Chrysler rose
Au 7ème ciel
A travers la capote déchirée
J'ai une Chrysler tout au fond de la cour
Elle ne peut plus rouler
mais c'est là que je fais l'amour
Oui une Chrysler
Ah je sais pas si je vous ai dit
J'ai une Chrysler rose
Le levier de vitesse porte un coeur gravé
Il y pend des bas troués
Et Sally au moment de monter me dit
Ta Chrysler est défoncée
Oui, mais, on est tous défoncés
Une Chrysler
Chrysler rose
Oui une Chrysler
Et Sally me dit
Le levier de vitesse en moi
Non, c'est moi
Chrysler
Une Chrysler rose
Au fond de la cour
Une Chrysler
Chrysler
Chrysler rose
Elle repose sur jantes, abandonnée
Deux de ses roues sont voilées
Sa capote est déchirée
Et au moment de monter Sally me dit
Ta Chrysler
Oui ma Chrysler
Ta Chrysler est
Oui mais on l'est tous
Chrysler
Chrysler
Chrysler
Chrysler
Chrysler Rose
Chrysler Rose
Elle ne peut plus rouler
Mais c'est là que je fais l'amour
On est au 7ème ciel
Le 7ème ciel à travers la capote déchirée
le 7ème ciel et ses nuages pas bleus
Et au moment de monter Sally me dit
Ta Chrysler
Ouai ma Chrysler
Ta Chrysler est salement défoncée
Oui mais, tu sais
Chrysler
Chrysler
Chrysler
Chrysler
Chrysler
Chrysler
Chrysler rose
Ah ah
Chrysler
Oui une Chrysler
Chrysler
Chrysler
Chrysler
Et au moment de monter Sally me dit
Ta Chrysler
Ouai ma Chrysler
On l'est tous
Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ah
Tacata
ouh
Yeah
Allright
Chrysler
Chrysler

lundi 21 janvier 2013

Stalagtruc !


Vive la musique.

Allan Teger


Bon ok, c'est une redite photopiquée (pas fine ?) mais quoi mais voilà les esprits musiciens s'emballent fissa sous le charme des charmes sensibles. C'est la note de musique qui pousse au crime, blue et métamorphosée, vitrine des intérieurs victimes aux tentures de boudoir intimes. L'art de l'art mutin se glisse au creux des courbes d'une idée et des sons déshabillés. 

Mais qu'importe l'allégorie, la métaphore, le sous-entendu, car ce qui compte c'est de voir et de sentir cette magie fébrile qui transporte les ouïes et les vues quand il/elle joue du pipeau. Une incroyable aventure provoquée par l'imagination l'envie et la quête métaphysique des existences ouvertes. 

Toucher du doigt ou de l'invisible, ce son que l'on sent, l'au-delà des aperçus, la poésie terrestre possible.

Nul tristesse dans la recherche de ce qui vibre et de ce qui s'offre, le vertige d'une impression indescriptible mais que l'on peut peut être parfois accompagner pour mieux la révéler. 
Jeter les sons, les manipuler les tripoter les chatouiller ne sert qu'à mieux leur donner la possibilité de s'envoler pour pouvoir ainsi les suivre et les convoiter. 

Le phénomène acoustique, simple matière mobile, est d'une telle étrangeté ! C'est une inexplicable intuition d'immensité dans une minuscule bonbonnière à plaisirs.



Pof pof pof.




So lonely au milieu du Supermarket.





Et des fois, sans rire, une voix qui le dit, noyé dans la foule des bruits, une mélodie qui se fraie, une voix, une capsule envoyé voir si tout est okay, mais oui all is ok all is ok, mais quand même, dans les anonymes détaillés d'un supermarché, c'est étrange de constater que c'est la musique en boite qui se détache et dit la vérité.


vendredi 18 janvier 2013