mercredi 27 novembre 2013

Souvenirs.




C'est la quintessence. Pour l'oreille distraite c'est insupportable, pour le danseur à l'étoile invisible c'est une force fondamentale. La liberté de l'instant et l'énergie sombre et déchirée des souffles poussés à l'extrême. Ouioui on pourrait croire à un arrachage de dent mais nonon ouioui c'est tout le corps qui s'extrait là et se pousse à poil dans les sons éjectés. Un lyrisme des intérieurs, tourbillonnant, pressé, acide et tel quel.

L'alto séduisant n'est pas de mise, il s'agit d'un vecteur, d'un ustensile d'un révélateur. A 8:50... ces silences aussi tranchants que ces sons qui le brise donne une idée des forces en actions. L'idée dénudée, électrique libre et folle, la sauvagerie des dépouillements et la fascination d'une beauté violente, au bord des lèvres.

L'oreille est culturelle mais la force vitale est universelle. Elle surgie quand la disponibilité, la nudité, le besoin l'envie le désir, et tout le tralala inconnu qui pousse à vouloir voler, se met à s'agiter.


Une preuve ? Ces feuilles mortes qui fondent d'un alto...


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