lundi 8 novembre 2010

2D 3D 4D.



En 2D les choses sont simples. C'est là, c'est clair c'est devant c'est certain. Pas de maldone, on sait quand même bien où l'on va. 2D pour deux dimensions. Devant et pas plus loin. Manque la profondeur, forcément il manque la saveur, on ne peut pas vraiment toucher, on dirait une vitrine, non, une apparence, oui, une illusion, ce n'est que le papier glacé d'une réalité sans chair, et sans autres plaisirs que les on dit, sans autre espoirs que la couleur de ce que l'on croit voir - et pour tout dire, une drôle de duperie.




En 3D. C'est moins rien, c'est connu. Mais oui, voici la sculpture, le corps qui revient et les courbes de l'élégance qui se dessinent. 
L'ombre ! Une part suggérée, c'est sacrément plus profond dis donc, on pourrait presque s'y perdre tant on voudrait y choir. 
Certes, loin de la vraie vie, ce banal, ce quotidien tellement plus fringué de merveilleux, mais quand même, on semble bel et bien caresser un intérieur, et cette senteur proche des soifs et des promesses, l'abondance des points de vue. Une rencontre du 3ème type, c'est pas mal, pas mal, pas mal du tout, prometteur et déjà bien emballé comme situation. La 3D comme reflet des coins qui tournent des affaires qui roulent et de l'esprit qui y prend goût.



En 4D. BoUm BadABouM. Alors, wow, rien n'est pareil. Le temps a fait l'affaire. Chapitre 1 à +∞, ce n'est vraiment plus la même histoire. C'est plutôt très bien ! C'est plutôt pas contrôlé.
Ça se corse, ca fume encore de face à face et le son de cette fureur électrique, le souffle coupé par le piment. 
La 4D, ce n'est effectivement pas pour les fillettes. On déballe le fond des ventres, cartes sur table et le reste à l'abandon. Les loques des alentours pour seul décor. Qu'importe ce qui importe, des vertiges de trains qui s'emballent, qui sifflent qui hurlent à tout blind, fous de flous et joyeux endiablés. Une sensation de dehors les normes, un coup des hors champs, les vastes et fastueux et luxuriants et opulents et inassouvis et licencieux et libres mondes parallèles. 

Les Chants de Maldoror en cohorte car, Ornicar, on ne sait pas si les ruines des embrasements, ces beautés d'Antiques seront les romances réinventées.




Ah ! Le temps fait l'affaire. Radicalement. C'est çà mon petit bonhomme la 4D, une ordonnée à l'abscisse, et pfuitt la réalité visible enflammée par les réalités partagées. Comburant/Carburant réunis pour bruler, lumineux et lubrique ballet.

Le temps ce temps, joyau serti des rombières 1D 2D 3D et autres fantasmes non éprouvés. C'est lui, c'est cette 4ème dimension, ce temporel qui se tape et désape le spatial ; et les voici chevauchant le sauvage, l'aléatoire et les présents ontologiques. Rien demain, rien hier, tout à consumer, tout à balancer, on verra bien, on verra mieux.
La 4ème dimension et la relativité* qui réapparait. Le monde physique et ce temps qui caresse les corps. Retour du grand frisson. Et la joie des courbes géodésiques. Le bel arrondi.



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