jeudi 18 novembre 2010

Erotisme et belles manières.



Il y a de l'élégance et du beau geste mêlé à la connivence des anciens érotismes. Les images aux poésies surannées, les films où le temps est à l'affaire, et c'est tout un vieil interdit qui culbute  les sens au rang de grands charmes.
Le désuet se plait aux patins de patine, une dentelle qui donne le change, le blanc cassé ou une odeur imaginé de rococo passé et l'art éternel de/du  pompier. La gaudriole des jeunes et futurs grand-mères et des fringants et plus tard grand-pères s'élève dans l'imaginaire -  pas plus pudiques qu'avant-hier ou moins croustillant que maintenant. "Polissons et galipettes" (* et oui, il va falloir se créer un compte >18 puisque tout ce qui bouge et vaut le coup en poésie dorénavant - pince de crabe ! pince de crabe ! glorioles et combats d'épées - est "+18"), "Polissons et galipettes" donc comme films de joie et jour de fête des interdits d'époques. C'est un paradoxe du temps que d'ouvrir les aujourd'hui aux admis et aux élévations des corps et des esprits hier encore bien impossibles. Du jadis et du naguère pour aimer les faits grivois et se plonger dans le quotidien d'enchanteresses images à conserver longtemps et jalousement au coin des souvenirs. 
El Confesor* (!) est bien dans la veine des subversives libertés. C'est ainsi fait de naïveté et de primesautiers que le temps des érotismes usés sonne une jolie et joyeuse poésie d'aujourd'hui. L'arsenic des vieilles dentelles...

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