jeudi 18 novembre 2010

L'avantage du temps.



Ou l'occupation en CDD puisque parfois voilà l'intermittence des précipitations qui se justifie. Alors The Ex* encore et encore pour ce son unique et cette approche si direct et remplie de musique (Forward in all directions est leur devise). Et l'accent anglais des chants. 
Riffs posés* et simples rythmes*, tout une architecture d'un semblant de simplicité tirant a hue et a dia le rock, le punk, la musique improvisée* et la chaleur des chansons*. Et puis retrouver Andy Moor*, les pantalons punks (chaque musique à son détail vestimentaire forcément) et la gestuelle de la famille du noise et des indépendants de caves ex-enfumées.  Le souvenir de Tom Cora* aussi.

Étonnant à propos et une fois de plus cette histoire d'habits des circonstances (suite du précédent billet), le style d'une esthétique et le geste d'une musique. 
On reconnaitra toujours entre milles le futal d'un Grindcore, son amour du gore et leurs nenettes de comics book méga-canons (ainsi que leurs pochettes de CD inimaginables*), le froc sky kitsch et les petites manières des Contemporains - ou oui leur chemise Mao sans col, le nimp du t-shirt des Musiques improvisées, la barbe des Folks et les robes et les robes*, la bague tête de mort des Rockeurs et cette bouteille  Jack Daniel's qui traine en Vierge*, les cheveux noirs et longs - et utile en scénographie et en indication de tempo - d'un Métal, la robe too much des chanteuses de Jazz ou les Doc's des Punks, le N/B stricte des Classiques (qui ont leurs bombes pour les ménages télévisuels - au violoncelle - forcément*) et le vernis noir et scintillant des chaussures (surement objet de fétichismes divers - et à talons, hauts, puisque eux ne battent pas la mesure du pied mais des orteils), le dandysme des chanteurs de la Française, le coloré bariolé des Festifs, le décadent sombre des New Wave ou des Cold, et leur danse et leur danse* (la classe) ou le tatooe et le cuir des Deathmetal, sans parler du Traditionnel, du Chant lyrique, de la Poésie sonore, du Freejazz, des comédiens, des danseurs, des blogueurs, des geeks... chacun son style, chaque style de son, mais c'est une famille qui s'exprime et qui s'affirme au travers des apparats. Des bandes de Bands, des épigones ou des inventeurs d'apparences. A suivre.

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