lundi 29 novembre 2010

MIne de rien.


 oui oui oui ca ce clique...


Le temps file mais n'a pas d'emprise. Les B-52's en sont la preuve on dirait. Un rock minimaliste, dansant*, qui n'a pas été trop déformé par les adjonctions d'instruments  (basse, section de cuivres parfois, percussions* et pourquoi pas des lunettes noires*. Planet Claire ! Planet Claire !) ou les scènes de plus en plus grossies par 30 ans d'existence (on démarre presque du punk* des voix fausses en 78* - à l'époque où s'accorder s'entendait et où l'on filmait encore les blancs entre les chansons*** des B's).
Les B-52's gardent le rock'n roll* avec ces deux voix si particulières graves et éraillées de Kate Pierson et Cindy Wilson (à jamais canons*) et cette guitare presque Rockabilly* qui sonne comme une charge de cavalerie et qui joue au début tous les rôles de la basse des mélodies et de la couleur. Fred Schneider en chanteur charismatique, une batterie, une danse à la hauteur des Joy Division ou des Talking Heads et un synthé analogique qui fait le reste du charme. Finalement bien peu de choses, mais une simplicité très sûr avec un son issu des voutes de caves* et punk jovial (are you ready ? yeah !). Une part de surréalisme aussi, un surréalisme de choucroute* volante.
La danse est un truc rock'n roll, le corps en mouvement, la même musique des airs que des allures, une signature aussi importante que la voix de Planet X ou de la guitare de Ricky Wilson. 

Non vraiment, les B-52's* n'ont pas vieillis, et nous non plus. Les kilos* ne font rien à l'affaire, le monde est en a-pesanteur ! Whammy Kiss* ! Incredible, it's hard to believe !



Aucun commentaire: