mercredi 29 décembre 2010

Le geste son. Et le fantome sonore.

 oui oui oui ca ce clique du bout de la souris....


Le son d'un geste, le geste d'un son et le ballet du corps sonore. Le Thérémine ou l'invention d'une danse par Léon*, Géo Trouvetou au service d'une musique hors norme. Celle des créations de Messiaen (avec les ondes Martenot*), celle de l'électroacoustique projetée au premier rang des orchestres de chambre et de l'histoire des lutheries contemporaines, mais aussi surtout ah oh, celle des trains fantômes et autre ectoplasmes volants. Enfin une révolution*, terrifiante.


 trembles, cliques et écouuuuute le thérémine....  



trembles, cliques et écouuuuuuuute 6'42 de
l'extraordinaire session studio de "The day the earth stood still"* (51) par Bernard Hermann.

SOMETHING IS HAPPENING !*


Le Thérémine* donc (1917) ou la musique sans les mains*. Une caresse de l'air ambiant et hop le tour est joué. Les glissandi sans fins, les sonorités inouïes, les attaques souples et la musique qui se faufile, sensuelle et  enveloppante, troublant le classique des notes et déformant l'oreille confortablement endormie.

L'un des premiers instrument électronique pour ravir et Varése* (Ecuatorial* en 1934), et Messiaen (L'eau, à son maximun de hauteur* en 1937 ) et tous les autres*, tous ces farfelus inventeurs d'une nouvelle ère musicale.
L'arrivée du son et de son incroyable plasticité comme un boulet pirate dans un jeu de quille bien ordonné. Tataaaa.
Le Thérémine - ou Aetherophone ou antenne chantante - vibre sans les mains, sans les mains. Le plaisir physique des musiques impalpables. Nager dans le son, provoquer l'émotion, sans les mains, sans les mains, et, sans technique. A soi de trouver le chemin, les gestes et les conséquences pour emballer, embobiner, séduire et faire trembler. Une démocratisation avant l'heure, la musique pour tous et tout est musique.

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