samedi 31 décembre 2011

L'infini inoubliable.







Sans limite émotionnelle, l'art et la manière de dessiner avec délicatesse et immensité le moment qui passe. On se love on se donne aux sons de Steve Lacy (ou quelque autre) qui laisse passer entre le sol et l'air tout un univers. L'espace d'un instant il faut s'en rendre compte, sans retenue et la joie de profiter des grandes étendues ouvertes. La beauté est aussi simple, offerte à présent dans quelques notes ou quelques sons lumineux et solaires, chargés d'histoire et d'envie et de lendemains d'espérances.
Ce à quoi l'on croit, cette foi en ce que l'on voudrait sans lois, tout ce qui donne raison de vivre, cette sensation, pourrait bien se retrouver dans les détails de deux ou trois phénomènes acoustiques.
Comment ne pas voir alors que peut être, au delà des effets et des tristesses résiste et réside un profond bonheur de pouvoir en être.

Et à 4:17, on refait son lacet, tout simplement.










Et et et, si l'on ne voit pas, si l'on ne sait plus quoi faire, on peut toujours attaquer l'escalade des gammes face Nord à la maison...








Tout doux pour s'envoler Antoine Varget.






vendredi 30 décembre 2011

Les séductions dorées décalées. Tir à vue.



Finalement quelle farce. Le cadeau glacé et les dénudées plastiques. On se demande on se demande comment cela marche - encore. Attrape gogos à coup d'effets si simples, ou la sélection naturelle par le biais du reptilien. 
Elles sont "belles" elles sont nues et bien mues elles sont en cover et dans ta face mais... mais mais mais, pas de quoi offrir une fleur à l'enfume des fabriques à charmes. 
Sans rire, l'exclusif joue le sexe Sisyphe, toujours plus prés jamais attrapé. Le platonique excitant un petit temps et le reste à l'avenant, comme du vent. L'œillade bien vaine.

Pourtant on ne saurait s'étonner des corps enflammés devant tant de chair exposé. Le regard en coin, l'appel des compulsifs et ce doigt qui traine au bord d'une lèvre aux artifices encanaillés. La page central grand ouverte et le tout qui s'offre le temps d'une découverte cancan. C'est la loi du genre, gent sans lois si ce n'est le coup du premier achat.

Alors/Allons quoi ! Foin de tout ce foin pour tant de seins. Entre les photos des jolis postérieurs de ces sacrés gonzesses en tête de gondoles étalées, c'est de la joie en boite qui s'expose comme une manière de se mettre en scène pour bidouiller les envies qui naissent du fond des ages. 

Attributs des imaginaires de beaux brins projetés et formatés, elles sont bien belles ces brimbelles, oui, mais non, si irréelles, et déjà dépassées. L'image désuète.

Des objets à pensées - mais où donc est le sous degré, celui des émotions sans fards et sans camouflages ?

On dirait bien on dirait bien décidément que le "réel" est sous contrôle. Achetez, achetez, achetez ! Le temps d'un sursaut de désir bientôt périmé.
L'image du laisser-aller organisé et prêt à emballer, et les jolies pépées ultra-maquillées (comme une Mercedez volée dirait B.F.), pas siliconées - mais les obus commak, tissus légers et brunes et rousses et blondes, qui se proposent en rêve vite fait. Le corps du X et le sous vêtement en guise d'impudeur. Délit d'ivresse.

Mais... au delà des premiers émois traine une tristesse secrète et sous les couleurs chaudes et trempés un peu de temps abandonné aux trompes-l'œil sans saveurs - et déjà oubliés.


Ah ! Si vous le dites.


Et un jour... le rock s'offrit nu à l'Art des bruits et à la Noise.






chronique (bouée de sauvetage), si ça vous chante*


Et puisqu'on le (Merzbow) cite dans la chronique... 


jeudi 29 décembre 2011

Belle danse des illusions et des réalités.



Ce sont celles qui flottent ce sont celles qui flottent, les étoiles de l'irréalité - comme un solo de Jimmy Page (en 15 épisodes*). Feedback et face à face en équilibre entre deux existences, tout aussi authentiques. Ça alors ! Les tangibles et les rêvées, tout aussi vraies, tout aussi vivantes. Et oui. L'art de l'irréel qui saute aux yeux ou l'invisible à porté de vue. 
C'est le jeu volontaire des beaux dupes comme une tournée des Grands Ducs. Bienheureux solitaires solidaires des imaginations et des parallèles. L'image de.

Boum.


Un coup de balais ?


Fleurs d'hiver. Chaudes et fières.




mercredi 28 décembre 2011

mardi 27 décembre 2011

Dommage... une dernière répétition avant de fermer la porte.





Sam Rivers -25 septembre 1923 jusqu'au 26 décembre 2011,  88 ans de vie free et brulante...

...


"Son cœur n'a pas tenu, son cœur n'a pas tenu, et il mourut heureux et il mourut heureux" - Histoire D'offrir d'Albert Marcœur (Armes&Cycles).
 
 

Les beautés sempiternelles.

Que d'espace ! Que d'espace !




Drôles de manières, joliments détroussées, mais les Doc's sans paddock marchent le long des trottoirs ouverts et tracés d'espoirs. Ça s'illumine semble t-il sur le bitume gris des villes  ! Alors, sans même regarder en l'air, joyeusement transportés, les corps légers se laissent porter par l'envie et les pensées. Pfuiiiiiiishhhhhhhhhhhhhh...




La fabbrica illuminata.

Le titre était beau, pendant d'une fabrique à émotion....


lundi 26 décembre 2011

Et pendant ce temps...


Xmas à biclou.



Et des guirlandes de pensées pour la petite reine, sourie verte qui danse le long des trottoirs. Xmas max c'est Noël. L'art de rouler à contre sens et dans les couloirs si particuliers, c'est le genre des cyclous hors temps hors tout, fées des villes, belles qui chantent, libres et légères.

Mais l'important en biclous bisous, hein, c'est d'être bien vus ! Hop ! Hélicoptère !





dimanche 25 décembre 2011

Stars...

Vingt quatre décembre deux mille onze juste avant deux mille douze.





à demain...                                                                                                   ... c'est demain



 


samedi 24 décembre 2011

Juste avant de s'endormir.

   

"Le soir avant de m'endormir, je me vois clown, grand clown pas pitre attaché à un cirque mais clown allant de villes en villes. Je vais vous raconter..." Pierre Etaix.
La vie comme elle va, construite ou au fil de ce qui arrive, qui sait qui sait, avalant ce qui surgit et tout ce qui s'ensuit. Illusion attachée aux réalités, comme un nez rouge sur ce que l'on croit vrai. Il le faut il le faut (!), ce que l'on imagine, ce que l'on peut ouvrir sans se rendre compte que cela n’est soit disant pas possible. Voilà le monde porté, dansant au delà des rationalités, légèrement perturbé et tout transformé. L'amour peut être, celui des détails et des fantaisies qui traverse les corps et les esprits. 
 
La beauté et le sourire tiennent parfois à si peu de choses.
 
 

Post-hier.





vendredi 23 décembre 2011

Ohé Ohé ! Faites sonner la récrée !



et le reste et le reste*


Proposer ce qui est aimé.



Attraper un son qui traine, c'est une magie. Capturé au coin de l'air, à peine aperçu que déjà il s'est évanouit. Trempé de son état, troublé de sa fragilité, c'est un fil qui se sauve et qui s'enfuit - il faut oser le poursuivre, tenter de le cerner, comme un boson de Higgs ou un cœur adorablement ambré, éssayer de l'embrasser, une fois, pour y gouter pour y plonger et s’émerveiller à jamais, avant de le voir - déjà - s'envoler. 

Mais le mystère est dans ce qui reste accroché. Ce sentiment provoqué par ce qui à été à peine esquissé. 

Une incroyable féérie, sans fard et sans bosses, beau souvenir vivant qui dessine ce qui se construit. Comme une nostalgie*, comme la lumière*, le son n'existe que par ce qu'il à bousculé quand il a enveloppé, tendrement, les oreilles qui l'aimait. Il faut un temps, et il existe ce temps, qui donne de l'histoire et de l'épaisseur au monde qui s’élève et apprécie de rêver. 
Rien de présent si ce n'est ce qui est proposé, un pétale d’éphémère transporté pour partager et faire sentir ce qui est tant désiré.

Au loin, pas si loin, celui qui lit celui qui écoute celui qui regarde fait tout exister.




"L'inquiétante étrangeté".

ca se clique, oui pour Hans Bellmer* - analyse - et l'article d’Agnès Giard en contrepoint*




jeudi 22 décembre 2011

Peinard & bien beau.



 
... 2 3 4 5

Tout shusssssssssssssss s s ss ssssssss sssssss !



Ou l'art et la manière de plonger la tête la première. Dans quoi ? On ne sait. La chance ne sourit vraiment qu'à ceux qui veulent bien la saisir, accepter de basculer et oser. Mais... pas si simple pas si simple.

Et parfois les sites extra pour avertis ou extravertis, au choix.


hip, graphik, rock'n roll punk & sexy... mais ça se clique, yep






Saturday (jeudi) night fever !



Danser. Et danser, dansez, jusqu’à plus soif, pour ouvrir les espaces et plonger dans les états du présent et des sensations. "Staying alive !" dirait John Travolta, mais pas seulement, être ici et maintenant, mais quoi mais quoi, au milieu du funk ou du reste ça n'a aucune importance, c'est le sentiment joyeux qui prime. Une joie qui n'a rien à voir avec le "festif" mais avec cette liberté des corps occupés, redécouverts et exposés à la vérité d'un instant.

Et le geste bien sur, comme une manière de sentir ce qui tend d'un coup d'un seul le présent. Le geste comme mouvement, comme action, comme déplacement comme distance, comme une mise en circulation des forces discrètes qui se faufilent entre les corps et entre les intérieurs (au hasard cambré couleur ambré - inouï inoubliable), le geste comme un théâtre des moments, comme une caresse, un baiser - raison de vivre. Le délicieux déséquilibre.

Et donc, "célébrer ce qui rend humain", n'est ce pas Teresa de Keersmaeker ? Splendide projet, tellement important. Si banal pourtant - en voilà la beauté.




Lunettes rouges - l'Adam d'Eva.


un super blog sur l'art et ses inventions actuelles ? ça se clique

mercredi 21 décembre 2011