Ça va de la Tong à la Doc, du soulier vernis au soulier décrépi et ça se balade dans les esprits sans bouger du pied-à-terre. C'est une installation comme on pose un bibelot ou un bijou, une sorte d'amusement au départ bien simple et qui d'un coup d'un seul par le rien et par l'embusqué transporte les cœurs et les raisons au delà des mers et des explications. L'art brut d'une marche à pied élève les marches d'une création.
Brodequin suspendus, godillots frappés et le bout d'une semelle qui caresse ou chevauche, le bruit le son le clapissement le couinement et le choc des posés et des envolés. La poésie surgit de toute parts et fuit de là où on ne l'attend pas.
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