vendredi 4 mars 2011

Le cœur de la lumière.



Il est des rayons de soleil qui dessinent délicatement les esprits. Ce n'est pas tant, ce n'est pas grand chose, mais les délices et le plaisir recueillis mettent le monde au rang de sacré merveille. Tout ce beau paysage ne vit que par la lumière* et l'on pourrait parler du cœur des corps, remplis à la vue de la surprise lumineuse de coin de rue. L'inattendu aux simples richesses.

Et voilà l'ombre aérienne d'une fleur qui danse au fond des mirettes et des coups d'œil, et voilà le mouvement indolent séduisant des rousseurs mêlées aux charmes fragiles, et voilà cette chaleur qui transporte et enveloppe comme l'on pourrait vivre la tête en l'air, le laisser aller élégant.
Il n'y à peut être pas de Paradis mais des p'tits coins d'paradis*, micros climats des prétextes aux abris, et cela marche aussi sans pluies. Des espaces préservés, occupés par le désir de savourer et les bienfaits et les générosités d'une commissure d'instant. Des riens sans prévisions qui donnent le simple Gout de la cerise et ce temps de nouveau apprécié déployé et réjoui. Finalement le monde que l'on désire n'existe que par le regard et la lumière que l'on veut bien y laisser entrer.


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