vendredi 30 septembre 2011
Ah mais chouette.
Ça n'a l'air de rien, ça ne pèse pas grand chose on ne peut pas dire que tout soit si bouleversé, mais, foi de grand-mère (?), les sensations matutinales ensoleillées donnent aux journées à traverser une dose de vitamines bien venues. Salut !
Et puis là et puis ici, des beautés naturelles - sans fard ni lois, polissonnes et enjouées, il n'y à pas d'autre affaire à tenter que séduire, et captiver, et emballer.
Et d'ailleurs, ce billet, libre d'air et d'esprit, juste pour le plaisir de constater une fois de plus que les extra surprises ne sont jamais préparées, forcément, forcément.
Au coin d'un regard, sous la semelle par hasard, comme un parfum saisi sans savoir sans pouvoir, comme une idée, qui tombe amoureuse des envies déballées, un souhait, soufflé caressé, comme un rien qui se plait à exister, sur le temps pris sur le temps donné, comme tous ces moments qui ont vibrés au creux des mains et des respirations et de ce que l'on fait durer, une drôle d'odeur d'été d'ailleurs, fée des saveurs et petit train des senteurs, comment ne pas tomber comment ne pas s'embéguiner ?
Un matin de peu et tout qui pousse à oublier l'avant/l’après pour tout simplement se donner - un sourire...
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le temps qui passe
jeudi 29 septembre 2011
Rendez-vous là où vous le voulez.
La Soupe Cie* fera son numéro de présentation de saison vendredi 30 septembre au TGP de Frouard (19h30).
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le temps qui passe
mercredi 28 septembre 2011
Chut...
Chut.
Chut
Chut comme une envolée ou une chute de rein, une courbe ou le silence qui se fait, chut d'une chute qui se suspend le temps de tomber, comme une nuit, comme on vit. Chut et cette beauté qui se fait quand on sait quand on rêve, la chute d'une larme qui traine par derrière les journées que l'on aimerait peut être ressusciter. Chut, chut, et laisser venir doucement le souffle d'une pensée, le son d'une envie ou le gout d'un baiser, déposé. Chute de ce chut qui volait encore hier autour des soirées à penser une lune, rousse et ambrée, et chut et zut il faut déjà s'assoupir, s'endormir. Tendres émotions qui embrassent la chute d'une idée au creux des mains, et d'un cœur ensommeillé, et qui s'enfuient sans lendemain.
Chut
Chut
Chut comme une envolée ou une chute de rein, une courbe ou le silence qui se fait, chut d'une chute qui se suspend le temps de tomber, comme une nuit, comme on vit. Chut et cette beauté qui se fait quand on sait quand on rêve, la chute d'une larme qui traine par derrière les journées que l'on aimerait peut être ressusciter. Chut, chut, et laisser venir doucement le souffle d'une pensée, le son d'une envie ou le gout d'un baiser, déposé. Chute de ce chut qui volait encore hier autour des soirées à penser une lune, rousse et ambrée, et chut et zut il faut déjà s'assoupir, s'endormir. Tendres émotions qui embrassent la chute d'une idée au creux des mains, et d'un cœur ensommeillé, et qui s'enfuient sans lendemain.
Qui sait qui sait ce qui va rester de tout ces silences déshabillés. La chute des chuts qui se faufilent comme des hirondelles donne à imaginer des nuits aux couleurs de chaleur... et le reste et le reste qui s'ouvre aux soleils tels les chuts aux airs joyeux d'une petite reine.
Chut chut chut quelques uns disent que ce n'est plus l'heure de profiter de ces instants sans meilleurs où la chute des bonheurs naissait d'aucuns souvenirs ni d'aucun passé ; mais pourtant, sous le ciel étoilé, surgit déjà les fleurs rêvées de ces chuts à peine dissipés.
Chut
Chut
Chut
Chut
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le temps qui passe
mardi 27 septembre 2011
Le souvenir raffiné - histoire des fées. Et le silence.
The fairy queen (la reine des fées)* - "Hush, no more, be silent all"
"Hush, no more, be silent all,
Sweet Repose has clos'd her Eyes.
Soft as feather'd Snow does fall!
Softly, softly, steal from hence.
No noise disturb her sleeping sence."
"If Love's a Sweet Passion, why does it torment?
If a Bitter, oh tell me whence comes my content?
Since I suffer with pleasure, why should I complain,
Or grieve at my Fate, when I know 'tis in vain?
Yet so pleasing the Pain, so soft is the Dart,
That at once it both wounds me, and tickles my Heart. "
If a Bitter, oh tell me whence comes my content?
Since I suffer with pleasure, why should I complain,
Or grieve at my Fate, when I know 'tis in vain?
Yet so pleasing the Pain, so soft is the Dart,
That at once it both wounds me, and tickles my Heart. "
"O solitude"
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l'air d'un coin
Calme et verdure.
C'est juste un brin de vert qui traine. Rien à en dire si ce n'est un peu de calme qui s'installe. Ce n'est pas tant le gout des fleurs ou des couleurs que se sentiment de prendre le temps de jeter un regard à ce qui existe et se balance sur le bord des impatiences. Et puis, aussi, sans doute, ce moment à part qui fait exister le reste du temps qui passe.
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lundi 26 septembre 2011
Et pendant ce temps...
Les uns les autres, chacun ses lubies et ses admirations. Tenter d'autres émotions c'est peut être aussi ouvrir des horizons.
La veine des vélivolistes Alpins c'est de pouvoir voler haut et hors normes à quelques pompes de leur terrain. Une compétence particulière et un point de vue de campagne sans mesures avec le coin de Malzéville !
Mais, mais... quand même, au fond du fond, c'est toujours cette histoire de voler, de regarder et de s'émerveiller. L'étrangeté étourdissante - banale et quotidienne.
Autant monter dans ces machines relève du vol (l'art de piloter) et du vol à voile (l'art de rester en l'air avec finesse et intelligence), autant le plaisir vient des sensations comme de cette fascination devant l'unique et le merveilleux d'un belvédère sans communes mesure.
La joie de prendre de la hauteur, de filer en douce au dessus des Terres, planer et se laisser aller, une élévation des présents.
Du coup à Grenoble, certains volent très beau (blog).
Aiguille du Goûter
Les Grandes Jorasses
la Meije (photos "Eric")
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vol à voile
Fruits rouges.
Monde et fraises, c'est quoi ce phénomène ? Des douceurs et des révélations qui viennent d'ailleurs.
Passions et réflexions, le jeu des aller-retours, une manière de sur-réalité qui permet de savourer les environs et les courbes par les deux bouts. Les fruits rouges ont une drôle de séduction. Bercés par des sensations radieuses, les voici transportés hors des raisons, remplis de plaisir à se faufiler ainsi, entre les lignes.
Passions et réflexions, le jeu des aller-retours, une manière de sur-réalité qui permet de savourer les environs et les courbes par les deux bouts. Les fruits rouges ont une drôle de séduction. Bercés par des sensations radieuses, les voici transportés hors des raisons, remplis de plaisir à se faufiler ainsi, entre les lignes.
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dimanche 25 septembre 2011
L'élégance contemporaine.
C'est un bel équilibre, entre acoustique et numérique - et ce chaud et ce froid qui se mêlent. L'art et la manière de faire vibrer le silence et le temps que l'on dessine, par l'émotion d'une réalité un peu décalée, troublée. Ce n'est pas une confrontation, ni une lutte, et pas vraiment un dialogue, juste le sentiment d'occuper le présent sans se soucier. L'improvisation libre permet cela avec une justesse inouï, mais voilà que les éléments rythmiques et mélodiques y accostent avec élégance et sensibilité*. La beauté de l'autre est une beauté de la retenue, aussi.
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l'air d'un coin
samedi 24 septembre 2011
Le temps d'un festival, ce blog se détache.
Participer à un festival (en l'espèce celui de la marionnette à Charleville-Mézières - Soupe Cie*) c'est vivre un monde dans le monde. L'esprit léger léger léger à chiner les spectacles après avoir joué. Le "day off" reste la sucrerie d'une vie ailleurs. Tout est simple, entre discuter de ci de là, grignoter, trainer, s'oublier et ne pas penser à ce qui peut exister autour.
Un festival crée une drôle de vie parallèle, suspendue, paradoxalement entière, comme une famille de circonstance et éphémère. Et cela ne dure pas, ce qui en est et le principe et le carburant.
Les mondes dans le monde, papillons d'existences, n'existent que de leur peu de temps.
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vendredi 23 septembre 2011
jeudi 22 septembre 2011
mercredi 21 septembre 2011
Froide ambiance, corps électriques.
Et voilà la musique électronique, minimaliste, conceptuelle et froide qui met le feu aux poudres. Émotion étrange avec Carsten Nicolai/Alva Noto* qui découpe au laser les inouïs auditifs.
Craquements, froissements, saturations renversées et clics manipulés, grésillements souffles* distorsions beat démantibulés triturés recyclés*, son de game-boy ou de computer "Commodore 64", entre électronique minimale* et installations sonores actuelles*, entre espaces acoustiques dénudés et tension électrique érotique, loin des conserves et des institutions, c'est vraiment un paysage numérique froid et ascétique d'où jaillit comme une sensation fascinante - et magnétique, le saisissement. Poétique*.
Par delà les a priori, l'émotion sans limitation nait ainsi par hasard d'un médium au pouvoir d'habitude transe-anesthésiant (l'électronique de synthèse). Peut être est-ce du aux inventifs, aux rencontres** et à ce roboratif et excitant sentiment que rien n'est jamais établi, et que tout partout peut surgir - même des bits*...
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l'air d'un coin
mardi 20 septembre 2011
Les huiles et l'essence. Ciel !
Les massages d'urgences, histoire de passer fissa les jours malmenés, traumas des quotidiens chahutés.
Placebos, lotions, décoctions, sirops, sucs, bouillies, philtres, cataplasmes, substances miraculeuses et autres remèdes de grand-mères*, grogs, tisanes, onguents, poudres de perlimpinpin et baume du tigre, élixir du docteur Doxey* ou de l'abbé Soury, marabout et bénédictions, tout un arsenal de potions et de remèdes aux noms mystérieux et enchanteurs. De la courbature à la nouvelle frontière sexuelle rien ne peut échapper aux recettes des âges anciens.
Mais pas que, mais pas que. Car derrière le commerce et les prestidigitateurs de la médecine abracadabrante subsiste ce charme et cette beauté enfantine des douceurs qui rassurent.
On lit Lucky Luke ou Tintin au fond du lit avec 38,3 et les chaussettes aux pieds, et on se caresse de plantes et d'essences qui sentent sacrément bon et qui sortent de flacons aux étiquettes invraisemblables. Voilà le plaisir de se faire du bien en tête des belles choses à ne pas manquer. Merveilleuses et utiles impostures.
Alors, c'est vraiment vrai, les huiles vont à l'essentiel. Comme ces fleurs-feuilles, pommade des esprits inquiets.
Placebos, lotions, décoctions, sirops, sucs, bouillies, philtres, cataplasmes, substances miraculeuses et autres remèdes de grand-mères*, grogs, tisanes, onguents, poudres de perlimpinpin et baume du tigre, élixir du docteur Doxey* ou de l'abbé Soury, marabout et bénédictions, tout un arsenal de potions et de remèdes aux noms mystérieux et enchanteurs. De la courbature à la nouvelle frontière sexuelle rien ne peut échapper aux recettes des âges anciens.
Mais pas que, mais pas que. Car derrière le commerce et les prestidigitateurs de la médecine abracadabrante subsiste ce charme et cette beauté enfantine des douceurs qui rassurent.
On lit Lucky Luke ou Tintin au fond du lit avec 38,3 et les chaussettes aux pieds, et on se caresse de plantes et d'essences qui sentent sacrément bon et qui sortent de flacons aux étiquettes invraisemblables. Voilà le plaisir de se faire du bien en tête des belles choses à ne pas manquer. Merveilleuses et utiles impostures.
Alors, c'est vraiment vrai, les huiles vont à l'essentiel. Comme ces fleurs-feuilles, pommade des esprits inquiets.
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lundi 19 septembre 2011
La belle aux deux soleils.
Peut-on... avoir deux soleils ? Comme une Joséphine* ou une Tatooine*, voilà tout d'un coup la planète aux deux couchers. Une invitation à l'audace d'un peu de trop.
Rien de nouveau pourtant sous le soleil si ce n'est nos propre découvertes. L'univers et le monde vont encore nous donner de belles surprises si on continue à y regarder par la lorgnette et à s'y lover sans se soucier des manières.
Deux soleils. Cela fait rêver. Ici c'est Kepler-16b* qui se paie une virée de luxe - épopée bonnard à se faire dorer des deux côtés, 7/7 24/24 et 365/365, multi-sensations des amours multicolores d'une planète, donzelle sans s'en faire.
Sous les soleils alors ? Exactement.
Ah. Et pendant ce temps, aux confins, ici donc, à 200 années lumière de là, sur Terre, les passions et les journées se partagent aussi. Entre créations terrestres et vols en l'air*, chacun son style chacun son style, entre émotions des uns et renversements des autres, émerveillements de ci et surprises de là, tout se joue comme une ronde aux imprévisibles émois.
Rien de nouveau pourtant sous le soleil si ce n'est nos propre découvertes. L'univers et le monde vont encore nous donner de belles surprises si on continue à y regarder par la lorgnette et à s'y lover sans se soucier des manières.
Deux soleils. Cela fait rêver. Ici c'est Kepler-16b* qui se paie une virée de luxe - épopée bonnard à se faire dorer des deux côtés, 7/7 24/24 et 365/365, multi-sensations des amours multicolores d'une planète, donzelle sans s'en faire.
Sous les soleils alors ? Exactement.
Ah. Et pendant ce temps, aux confins, ici donc, à 200 années lumière de là, sur Terre, les passions et les journées se partagent aussi. Entre créations terrestres et vols en l'air*, chacun son style chacun son style, entre émotions des uns et renversements des autres, émerveillements de ci et surprises de là, tout se joue comme une ronde aux imprévisibles émois.
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dimanche 18 septembre 2011
samedi 17 septembre 2011
Des plumes pour l'éternité.
plumes de 70 millions d'années piégées dans l'ambre - Canada*
L’impression. C'était il y à longtemps déjà, des années et des pensées, si loin, peut être - mais non. Tout semblait de mémoire léger comme une plume qui se donnait alors aux vents malicieux. On ne peut imaginer ce que ce fut puisque rien ne ressemble plus à cette insouciance, drôle d'innocence.
Des prairies extraordinaires et des fleurs à couper le souffle, l'inconnue d'une ère, cette plume qui en pinçait - dans l'air de ce temps.
Et voilà que l'ambre, cette insolente substance, ramène à notre présent un peu de ces précieux moments.
Tout est là tout est là ! Quel étrange événement. Ce passé redevenu bien présent, avec fraicheur et comme auparavant. Le tour de magie que seul une résine hors du commun pouvait préserver d'un oubli. L'ambre. La pierre d'un lointain et féerique paysage.
Une boite à souvenir gardant aussi vivants que possible, tendrement passés et joliment sauvegardés, les émotions qui ont tellement renversées.
Quel mystère tout de même que ces sensationnelles remontées des temps. Le sentiment de toucher des yeux ce qui est resté. De l'unique voilà aujourd'hui un peu de ce que l'on peut caresser. Embrasser, mais oui.
Les histoires de l'histoire laissent toujours une empreinte au fond des réalités. Ouf.
Des prairies extraordinaires et des fleurs à couper le souffle, l'inconnue d'une ère, cette plume qui en pinçait - dans l'air de ce temps.
Et voilà que l'ambre, cette insolente substance, ramène à notre présent un peu de ces précieux moments.
Tout est là tout est là ! Quel étrange événement. Ce passé redevenu bien présent, avec fraicheur et comme auparavant. Le tour de magie que seul une résine hors du commun pouvait préserver d'un oubli. L'ambre. La pierre d'un lointain et féerique paysage.
Une boite à souvenir gardant aussi vivants que possible, tendrement passés et joliment sauvegardés, les émotions qui ont tellement renversées.
Quel mystère tout de même que ces sensationnelles remontées des temps. Le sentiment de toucher des yeux ce qui est resté. De l'unique voilà aujourd'hui un peu de ce que l'on peut caresser. Embrasser, mais oui.
Les histoires de l'histoire laissent toujours une empreinte au fond des réalités. Ouf.
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vendredi 16 septembre 2011
jeudi 15 septembre 2011
Diorama sonore n°12 : les deux punks insolites.
"Le client" - Gabriel Fabing/aa
C'est arrivé un peu par hasard, encore, à mélanger quelques thérémines traficotés. D'une après-midi ensoleillée tout ceci s'est transformé en île aux Shadoks. L'un pompait les sons, l'autre tirait des rythmes, et ça y allait et ça y allait. Pour eux, tout ceci n'était pas un jeu, il en allait de la survie (de la musique, faut pas exagérer). Mais pour les auditeurs, qui scrutaient au microscope l'évolution de la petite planète sonore, c'était bien marrant. Car quand même, au milieu de ses abstractions acoustiques on pouvait se sentir au cœur d'un grand bac à sable. Du ludisme sérieux ou du sérieux ludique, qu'importe qu'importe puisque cela faisait rire. Évidemment... on ne pouvait continuer à faire de la musique "comme ça", parce que... parce que on ne pouvait pas. Pourtant, cette après-midi de mécano, sans complétement changer leur vie, leur apporta un grand bonheur d'enfant.
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diorama sonore
mardi 13 septembre 2011
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