dimanche 24 juillet 2011

C'est la récrée !





Et oui il est temps,
l’Extravagant Quotidien
se met en récréation ensoleillée.



Rendez-vous le lundi 15 août pour de nouvelles aventures que l'on ose désirer
extraverties débridées déjantées folles vivantes amoureuses surprenantes fantastiques inattendues tristes et joyeuses ouvertes lumineuses colorées parfumées
et... banalement journalières.



bonnes vacances !
aa



samedi 23 juillet 2011

Bang ! Bang !



1000 !


Et voilà oui, 1000 billets sur ce blog depuis son ouverture il y à un an et demi. Woooow !
Merci... la lecture est un doux baiser à l'écriture.

 

alors démarrons vite les 1000 et une nuits qui suivent....




vendredi 22 juillet 2011

Aaaaaah...





2011 - L'extravagant quotidien en photo.




version courte - 5:43




version longue - 22:29






Au cœur des prunelles coule une rivière.






     Tranquillement,


                                   doucement,



                                                                                                  et silencieusement.





Sur les reflets d'un coin de ciel bleu jaspé de belvédères blancs immobiles et de ce bout de montagne aux hautes pierres, le charme d'une beauté évoquée redessine des profondeurs insaisissables. Ce mystère.

L'eau douce et débonnaire, elle, se laisse aller, Venus, aux indolents regards sous un soleil bientôt saisi au zénith, comme depuis toujours, comme depuis que coule cette larme heureuse d'un coin de paysage.

Percé et complice, un pont de pierre au cœur de temps anciens se donne les sensations merveilleuses de ce baiser impossible à oublier. Suspendu. Le temps vient juste de s'arrêter.




Et intimement.


    , délicatement                                        




impérativement,     Profondément,






Plus un souffle de vent, sauf peut être celui de ces cigales qui chantent. La chaleur envahi une fois de plus l'atmosphère, et lèche les ultimes cachettes des ombres tremblotantes. C'est l'instant d'une mémoire.






Il fait si bon au beau milieu de cette lumière qui baigne.






Limpide, et les yeux grands ouverts. 










Soudain,        une onde circule       et dans les airs et dans l'émissaire... on dirait le passage d'une pensée libre et légère. Toute.





Troublée.





Et


                touchée.









                                        Puis,


                                                      tout



disparait,

de nouveau.






Heureuse.           





Comme un air de lune, roussie.




Les photos d'Eric Rondepierre (site*), entre Sarah Moon et Nan Goldin ont une drôle de manière de rendre l’âme à la mémoire - les photographies de plasticiens sont souvent des objets, des manières, une intervention à posteriori, et la volonté de redonner de l'épaisseur à ce qui a été déjà montré. Une science de la récupération archéologique.
Tout part d'une image de l'image, de bandes de VHS ou de pellicules éculées pour tenter le détournement, le regard, la mise en abime, la distance, l'humour, l'incongruité et l'étrangeté. X* ou poétiques*, les voilà autonomisées, indéchiffrables, libres et remplies d'émotions inépuisables pour offrir au temps du regard, tout son temps...





Dansez, dansez !










... avec la belle interview de Anne Theresa de Keersmaeker ici





jeudi 21 juillet 2011

Petits et grands châteaux.






Mystique mistigri de musique.









Ligeti. György Ligeti. Unique, et pour beaucoup inconnu. La création des hommes et des femmes à ouvert des perspectives intellectuelles et poétiques sans fins ; et ce n'est pas fini - quel bonheur. Une religion de l'invention et cette métaphysique du réel, si sensible, si possible, si inépuisable.

Il ne faudrait pas passer à côté de ces émotions en qui subsistent les premières fois encore possibles.






Les joyeuses nostalgies.




Elles vous assaillent en joie ces oxymores imprévues et donnent un air de spleen aux sentiments qui filent. Comme si de rien n'était, en douce et secrètement, renvoyant le présent dans un bout de passé recoloré. On n'y peut on n'y peut, le cœur et l'esprit hésitants balançant entre l'avant et le maintenant, une drôle de pensée qui se mélange au temps dégusté. Ce fut avant oui mais encore aujourd'hui il reste cette lumière qui résiste et persiste et siffle, s'obstine, la sensation si solide de l'avoir inscrit dans la chair d'un corps fait d'avenirs en cours. Finalement, peut être, surement, la tristesse de cette joie est de ne plus partager cette vibrionnante invention d'un souvenir à présent sans fabrications. Ce n'est donc que ce mouvement "avec" qui manque et pas tant l'objet. Le cadeau d'une émotion risquée vaudra toujours mieux qu'un petit émoi préservé.
Et pourtant il y à cette joie de re-garder, comme un vestige, la belle ruine d'une grande et indélébile chronique. Le plaisir du plaisir subito jeté dans le jauni délicieusement dégradé - non pas pour ce qui fut mais pour ce qui a compté. Ce qui est dorénavant doit tellement à ce qui a été.

Embarras et utilités.

Les encombrements de mémoire jouent un sacré manège à qui se demande de quoi soudain demain sera fait. On dirait le chuchotement des antécédents qui mènent double jeu et grand vie dans les caboches à vélo.


Ah mais, il fait soleil et c'est bientôt les vacances !


mercredi 20 juillet 2011

Se tenir à l'œil et se suivre à la trace.


Huh ! Uh ! Ya ! Com'on !





Shake everything you've got baby !



Sans exclusive, de Iannis Xenakis, Alvin Lucier, Suicide ou This Heat à Beyoncé Knowles (ou "B", qui surprend en utilisant* à 2:20 un Monotron*, objet analogique, comme quoi les hermétismes ne sont pas si hermétiques) en passant par... le funk ultra hot de Maceo.
Il y à parfois des magies qui survolent les simples affinités. Sans verser complètement dans le sax alto ultra charnel et lubrique, comment ne pas voir dans ce concert au top de la forme, bandé comme un arc, au fond d'une arène de boxeurs, la foule à blanc trempée des sueurs électriques de ce groove qui décape, les communions physiques élevées,  comment ne pas y voir donc, aussi, tout une énergie musicale sans pareil. 

Shake everything you've got baby ! Ca roule des hanches et les yeux doux qui s'allument comme autant d'invites à la luxure des oreilles. Et du reste.
La musique de ce type mêle aux gars et aux filles le meilleur des corps lâchés, un "truc" fait pour imprégner le désir d'un jour d'un peu de sel et de mémoire colorée pour les futurs gris. Uh !* Le funk de Maceo donne dans le religieux des sensations lascives, la note licencieuse issue du documentaire My first name is maceo Parker*, voilà l'année 94 avec ce concert en Allemagne (Children's world* avec le bel orgue Hammond - ou en Brass Band*) marque au fer rougeoyant les allures de cette musique fervente. Allez hop ! I need somebody !*

Et pour ceux qui comprennent vraiment rien de rien... la leçon de Fred Wesley (le trombone) ici. Huh !





Let's get it on


Les bouts d'ex du tout.






mardi 19 juillet 2011

Visite guidée complète des appartements (avec vue sur Terre).









Mais le plus beau de tout ceci ne serait-ce pas ce grincement prosaïque d'une manette qui ouvre la fenêtre sur notre planète (4:33), le bruit banal d'un frigo qui va claquer (6:39), la simple tôle qui sonne quand on la cogne (1:33), le son d'une poignée de placard de chez Ikea (2:00) - et mange t-il un Carambar ? (2:21) - ou encore... Hey ! (6:28) ? Drôle d'univers sonore, aseptisé, étouffé, technologique et si trivial.

Ah ! On remarque aussi que la chambre est quand même mal rangée...


Boupi doup.







Miel et sirupeuses mélodies, mais aussi le fender rhodes qui chauffe la pièce, ouuuuh, et voilà comment avec le plus simple appareil on peut transformer, baby, trois paroles de pas grand chose en soul au son ultra Motown* (histoire en vidéo*). Le reste est affaire de sexe (bien sur bien sur, le fameux Sexual Healing) car les musiques chaleureuses de ce label parlent surtout d'amour, et de physique en flamme.
Don't procrastinate ! Pas d'ambages ni d'emballages, c'est du direct dedans surtout lorsque l'on est - avec humour ? - "chaud comme un four" (i'm hot just like an oven).

L'art de chanter tralala en dodelinant les corps entrainés et en chantonnant des paroles que l'on découvre un jour en se disant ouh la wow !

Et tout ceci marche aussi au sax alto, et bien oui (surtout ici n'est ce pas sacré Maceo, ouais, surtout ici dans cette version sans dessous dessus, à retourner un macabé - il le dit d'ailleurs : shake everything you've got*) ou a capella* (et en ne laissant que la voix au mix* dans cette hallucinante version, right on baby ! ouh !).


Ooh, now let's get down tonight
Baby I'm hot just like an oven
I need some lovin'
And baby, I can't hold it much longer
It's getting stronger and stronger
And when I get that feeling
I want Sexual Healing Sexual Healing, oh baby
Makes me feel so fine Helps to relieve my mind
Sexual Healing baby, is good for me
Sexual Healing is something that's good for me
Whenever blue tear drops are falling
And my emotional stability is leaving me
There is something I can do
I can get on the telephone and call you up baby, and
Honey I know you'll be there to relieve me T
he love you give to me will free me
If you don't know the things you're dealing
I can tell you, darling, that it's Sexual Healing
Get up, Get up, Get up, Get up, let's make love tonight
Wake up, Wake up, Wake up, Wake up, 'cos you do it right
Baby I got sick this morning
A sea was storming inside of me
Baby I think I'm capsizing
The waves are rising and rising
And when I get that feeling
I want Sexual Healing
Sexual Healing is good for me
Makes me feel so fine, it's such a rush
Helps to relieve the mind, and it's good for us
Sexual Healing, baby, is good for me
Sexual Healing is something that's good for me
And it's good for me and it's good to me
My baby ohhh
Come take control, just grab a hold
Of my body and mind soon we'll be making it
Honey, oh we're feeling fine
You're my medicine open up and let me in
Darling, you're so great
I can't wait for you to operate
I can't wait for you to operate
When I get this feeling, I need Sexual Healing (ad lib)

(while ad libing, he sings something like:
darling please don't procrastinate
'cause I may have to masturbate)






lundi 18 juillet 2011

La reine des bulles - de Suisse. Et le blues hors mode.





interview au cas ou ici


Le bel invraisemblable, tout doux tout simple. Un truc particulier, ouvert généreux rempli d'envies et de plaisirs. Hors normes hors catégories, tout un espace grandiose de bidules et de bazars à soi mélangés aux chansons et au yodel Suisse (mais en 5/4), et triste et joyeux. 
Elle ne pouvait que chanter avec Carla Bley et David Moss, bien sur* !  Elle ? Erika Stucky (Suicidal Yodels*) - et son site*

... comme un Schnapps quand on est tout seul.

Coucou ! On est lundi.




Au détour de Facebook.









On à beau dire, mais les réseaux sociaux promettent et permettent une part de société de l’intelligence et du savoir, celle d'une culture qui existe mais qui est à partager et à faire apparaitre pour mieux respirer. Tout est là, oui, mais c'est le tri et la mise en lumière qui en fait une idée dynamique, mobile, vivante, active. Voilà x ou y qui exposent leurs trouvailles YouTube ou les photos incongrues d'une vie singulière, voici z ou w de Tokyo ou de Lisbonne qui dévoilent des projets en cours ou a et b frais comédien ou vieux grigou qui lancent la polémique d'Avignon ou de l'improvisation ou de la place des nouvelles technologies dans les festivals d'été.

C'est tout un fatras roboratif et inattendu de bonnes nouvelles, de merveilles qui se sertissent à l'esprit et donnent envie. L’intérêt de tout ceci n'est plus dans la mise en avant de soi mais dans cette immense collectivité des savoirs qui n'existent que lorsqu'ils sont goutés de manière complice.
L'art passé en douce sur Facebook, YouTube ou un quelconque blog joue contre la mise au pas et le nivellement en détournant la futilité narcissique des outils. Encore une fois et pour toujours ce n'est pas tant l'objet mais la façon dont on s'en sert qui donne du gout aux dernières inventions en les rendant populaires et révolutionnaires. Et importantes.

Deux exemples parmi tant d'autres ici avec Alvin Lucier* (sa page W* et une si belle chose zen de lui*) et  Maryanne Amacher* (et Pauline !*). Deux exemples des musiques expérimentales mais en vérité la diffusion des sons étonnants ne se limite pas à ces territoires (cf Tom Zé*** le Brésilien farfelu inventif de milles sons détournés et d'un accordéon out, des enregistrements des NoWave dont James Chance*, un truc fou Sun O)))*, Dewey redman qui fait tellement plaisir à réentendre*, des expériences démentes*, et bien sur l'archive avec des vidéos dont on loue la publication de contrebande* ou encore ceci, ce lien donné sur un "mur" et aussi Fineberg* et aussi des photographes**** et des plasticiens du sonore* et des vieilleries exhumées*), et c'est ça qui est chouette.




"Objects in the mirror are nearer than they look like".


dimanche 17 juillet 2011

L'ailleurs en l'air joyeux.


Création & dégustations.

choCocolat


La création artistique comme une crème à déballer ? Et pourquoi pas, le gout Pavolovien* de l'excitation à ré-inventer se fixe facilement dans les cerveaux (l'envers aimé de ce qui se voit - ou si lointain parfois) reptiliens. 
L'art du désir ou le désir dans l'art, emberlificotés les deux pour un déséquilibre créatif des envies. Mettre à jour comme on met au jour, les sens et les regards passés au prisme des consciences indéchiffrables. On déballe, on déballe. La crème de marron chérie et la totale.
 
Au fond, la surprise peut être de taille. Qui sait ce que les strates d'histoires accumulées, les expériences tracées ou ratées, les fantasmes, les projets de demain et les frustrations du lendemain, la raison et la culture, le travail et l'obsession positive, l'adrénaline et les Odyssées, les fleurs et les odeurs, le corps, les corps, la mémoire et la mer, la génétique et les erreurs, les failles, brisures et bosses, l'utopie ou sa lumière, l'illusion l'idée et la belle réalité au jolie parfum ambré, le hasard aussi et ses fruits, les mots, l’élégance d'une nuit ou de cet éclat qui illumine, la science et le truc la chose le machin qui passionne qui enveloppe qui embrasse qui noie, l'ailleurs l'allure bien sur si loin si désirée par, le temps, la tristesse ou cette joie de penser à, le vague à l'âme et sa plage, les talons aiguilles d'une passante comme la simplicité apparente des claquettes entrainantes ou des Jets ou des films Technicolor©, le mystère l'étoile et l'histoire, et tant et tant et tant, oui, qui sait ce que cela peut bien donner. 

Il y à dans chaque création déballée une part universelle, et la singularité d'une expérience. L'émotion tellement. Savoureuse et fondante. 

samedi 16 juillet 2011

Les réels désirs illusoires.




"rendez-vous pitch maneuver" de la dernière navette STS-135



On commence tranquillement en tournant autour, parade des outils et des yeux doux, procédure inquisitoire aux allures électives. L'élégance des séductions extra-atmosphériques et la conjugaison de la raison et du corps électrique se donnent un bout d'orbite métallique. Au début c'est facile, presque une promenade de montes-en-l'air, le laisser aller allumé d'une idée fusée et le tintamarre des désirs à la bride abattue. Puissance et envie s'élancent dans le ciel sans retenue rempli d'étoiles joyeuses. Puis, au fil des ascensions - mécanique addictive - vient le moment des séductions des hommes de l'art, poètes du rendez-vous et de la première fois, les yeux fermés.
Mais tout est déjà dans la pirouette, l'acrobatie qui déshabille des regards les véhicules amoureux. Suspendus à la vitesse des maintiens en l'air, les corps exhibés, voilà les dessous et les dessus qui se présentent aux ravissements prometteurs. Portés par les ciels magnifiques, et banals, comment ne pas se sentir pousser des ailes. La situation est simple, face à face, cœur à cœur, les yeux dans les yeux du corps à corps prochain il ne faudrait pas louper en looping le tremblement joyeux des rencontres à l'irrationnel contrôlé. Savourer le petit à petit comme l'on déguste le temps qui file pourtant à vitesse V, le rendant ainsi délicieusement microscopique. C'est une manière de faire, le style des transformations par le plaisir.
Toujours est-il que sur les hauteurs le délicat manège continue, en dehors des Terres empotées et sur des chemins enchantés. Entre la réalité et ce qui se vit existe une différence qui ressemble au Monde. L'envers de l'endroit comme deux paysages à dévaler. Illusion & vérité ne sont pas si séparés, finalement.





le reste, tout le reste des récapitulations du "last time" ici avec notamment tous les "crew wake up call"


Dedicated to you, but you weren't listening - et c'est souvent vrai.






"Green and orange night park" - album Dedicated to you, but you weren't listening (70)
le reste * * * * *



Elton Dean et le Keith Tippett Group (Keith Tippett: piano, honer elec piano, Elton Dean: alto, saxello, Marc Charig: cornet, Nick Evans: trombone, Robert Wyatt: drums, Bryan Spring: drums, Phil Howard: drums, Tony Uta: conga drums, cow bell, Roy Babbington: bass, bass guit, Neville Whitehead: bass, Gary Boyle: guitar), type seventies ou la musique qui se libère franchement fraichement. On retrouve juste après l'album Septober energy* mais là ici pour l'instant tout est dans le débridé et le solaire des envolées de ce sax hors norme. Aussi.

La musique joyeuse et détonante, debraillée de hardiesses et de lib(ér)ations, donne un avant gout des présents où il faut danser. De suite. Cuivres comme des tournesols emballés et batteries à tous vents, ce serait dommage de ne pas en profiter.

vendredi 15 juillet 2011

Feu d'artifice forcement.





Passe le Pecos, man !




"Le meilleur tireur à l'ouest du Pecos".

Et ça s'applique à plein de choses, du sax (le meilleur tube à l'ouest du Pecos) au beach ball (le meilleur joueur de raquette en bois fluo de l'ouest du Pecos) en passant par l'écriture (le meilleur Fourchard à l'ouest du Pecos), le ping-pong (le meilleur pongiste à l'ouest du Pecos), les claquettes (la meilleure claque existe à l'ouest du Pecos), la vaisselle (le meilleur paic man à l'ouest du Pecos), le magret de canard aux framboises (le meilleur coin² à l'ouest du Pecos), et tout un tas d'autres disciplines (le meilleur ... à l'ouest du Pecos - chacun peut essayer, ça marche). Understand ? Et oui, mais. Le Pecos waz'up ?





Certes on connaissait le  tireur de chez "Lucky Luke" qui dut affronter le juge Roy Bean** du Texas (juge qui ne pendait jamais même en appliquant "la loi à l'ouest du Pecos"* - rien à voir avec l'oncle*), mais connait-on la rivière* (look at the dukes !) d'où coule l'histoire Américaine et ses westerns ? Peu.






Encore un billet qui raconte n'importe quoi. Vraiment les pré-vacances.

jeudi 14 juillet 2011

Et pendant que certains se trémoussent sur les plages ou dans les arts ardents, ici...




... il pleut. N'est ce pas Saul Leiter ?*


Etranges paysages. Ah !

L'été ne manque pas d'air.

Et voilà que parfois on déniche au détour d'un label (Constellation Records* - qui diffuse vraiment beaucoup de belles choses et entre autre les Godspeed You! Black Emperor*) un saxophoniste qui s'attache à une technique alternative pour creuser le tuyau d'Adolphe Antoine-Joseph Sax.

Colin Stetson (site*) intéresse par son parcours (avec Tom Waits ou David Byrne des Talking Heads*) mais surtout par la conviction a priori de cette recherche des espaces acoustiques et de la mécanique des fluides propre à cet instrument.
Le sax bass (un solo de onze minutes, belle merveille et extra, ici ou dans sa cave*) qu'il utilise est décidément une vraie mine à son. Tout s'y trimballe et la spéléologie sonore y revêt une dimension hors-norme et aventureuse.

Mais c'est aussi le temps des polémiques (chouette !), car détesté par les uns (les amoureux de recherches sonores comme les ignorants des sons alternatifs), inconnu par pas mal, et adoré par les autres (l’inattendue et l’improbable surprise au coin d'une première partie d'Arcade Fire*), les saxophonistes qui tentent autre chose entrent dans le maelström des gouts et des envies.

Et des connaissances, car finalement tout se joue aussi par rapport aux strates d'évolutions acoustiques et culturelles que chaque milieu ou champ d’expression à construit.
Dans les territoires des musiques improvisées on a pu ainsi voir évoluer les minimalistes (le silence si précieux et déjà rempli d'histoires) comme les passionnés de sons freerock ou encore les tenant d'un lien avec le freejazz ou le contemporain, les électro-acousticiens de l'infiniment petit révélé, les électroniciens de synthèse (que de pommes que de Mac) ou les vintages furieusement analogiques, les récupérateurs/détonateurs d'objets ou les installateurs du génie de l'aléatoire, les musiciens "canal historique" comme les électrons libres.

Voilà donc un nouvel arrivant, carrément plus pop c'est vrai et moins enclin aux libertés de l'improvisation, c'est aussi vrai, mais proposant quand même une passerelle avec l'extraordinaire des sons inouïs pour beaucoup.

Difficile alors de choisir et d'écarter d'une revers de main sans prendre en compte l'écosystème auquel chaque musicien se confronte.

Il fait beau !











enfin une polémique sur Facebook






Ce fut Klaxoons - ou quand le moteur fait boum.











Un projet* de la Cie Blah blah blah* (Claire Girot & Gabriel Fabing) réunissant au milieu d'une dizaine de moteurs à explosion, klaxons, phares, essuies-glaces, auto-radios, clignotants, une batterie, une chanteuse, un baryton (oui, celui des Fruits du hasard* !) et un banc de 23 klaxons retraités en direct. 
C'était au festival Hop Hop Hop de Metz*. Une musique totalement improvisée qui tente le pari des mélanges sonores (ultra) aux mélanges visuels (plein phares). Bah oui.








mercredi 13 juillet 2011

Juste en passant.





Ce que c'est bien les (pré) vacances, vraiment...





Deux ou trois mouvements.




L'extravagant quotidien en pente douce, l'été. Peu de mouvement si ce n'est quelques trouvailles appelées à simplement se déposer, et ne pas forcément rester (les très beaux sons de la Winter Family* par exemple, où les histoires d'amour ne sont pas si simple que l'on croit* - et aussi Mike Westbrook**).

Il ne faut pas brusquer, à peine débusquer les deux ou trois hirondelles qui donnent envie de voler. Le temps est à l'affaire, un temps élastique qui se donne des airs léger et subtil. D'un coup pendu à l'atmosphère de soleil.
Est-ce à croire que les moments d'apnée et de pensée ne relèvent pas des mois héliotropes ? Peut être.









Ciel ! Une abstraction !


mardi 12 juillet 2011

Blog vacances....


 ... ou le passeport détente. L'esprit vague à l'eau n'est plus le même quand plus rien ne presse. La vie sans deadline, sans contraintes ni limites de temps, sans urgences ni obligations dans la seconde prend une drôle de tournure, rempli de rien, ou de ce vent imaginé, les pieds sur le sable d'une île louée de beauté. Les journées en père peinard.



Alors ça sent les vacances. L'audience de ce coin s’effondre et les billets prennent des airs de marronniers. Bientôt on va parler du beau temps. Bah.


Couleurs d'été à la boutonnière.


 



lundi 11 juillet 2011

Filiamotsa Soufflants Rhodes.





ce fut donc filiamotsa soufflants rhodes au musique action 2011. hop !


dimanche 10 juillet 2011

Blog routine.




Ça geht's (cf le lexique du parlé Lorrain*) ça guette, la routine la fraiche habitude qui s'infiltre l'air de rien. Est-ce seulement possible. Où donc toujours dégoter le jeu sans je, le point d'équilibre qui ne fait plus tourner en rond mais bien explorer les sentiments et les réflexions, et parfois comme une perle les trouvailles iconoclastes. Il ne faudrait pas se retrouver Gros-Jean comme devant !
Ni narcissisme de flaque d'eau, ni moulin intime moulinant à tous vents, ni bain moussant d'égo, ni doutes naufragés noirs sur cette plage blanche, il faut bien dénuder le Lagrange* des partages, l'envie qui lit les écritures complices, la douceur d'un songe épicé de ci de là et l'art tenté des sous-entendus infiltrés.
C'est un jeu des mots, une manière de tricoter la pensée, la varappe des esprits qui cherchent les altitudes, l'air frais et l'extra oxygène d'une raison arraisonnée quotidienne. Qui lit quoi qui se dit qui s'écrit ? La connivence des invisibles parties, chat et souris jouant des yeux et des doigts, d'un écran et d'un clavier, pour voir pour se dire pour se détourner quelques instants du ciel gris ou de la chouette vie.

Tout est là tout est là, et ce blog-île n'est que cela. Établir un endroit une oasis sans autre utilité qu'un bout de plaisir entremêlé, une lucarne à idées, le sténopé des jours qui filent, de A vers B, et consorts.

Pourtant parfois on aimerait connaitre - ou revoir - l'envers de cette fenêtre, pour voir, pour discuter, pour se laisser aller...




ps : pour les sacrés malins et jolies malignes qui ont vu l'onglet "You Tube - 70's Porn Music - Doctor ...", allez va, c'est par ici ! Pas de quoi fouetter un chat.

samedi 9 juillet 2011

Le X soooo... groove.







On va encore accuser cet endroit de devenir un lupanar à fantasmes. La feuille foulée des désirs masqués.
Pas du tout - ou alors oui!, mais avec... le grooooove. Et il suffit de se laisser agiter par le déhanchement du vinyle "Porno groove" sorti en 2009 et où l'on mêle allégrement comme une partie de notes en l'air les musique lubriques seventies de "Studio 69", "Insasiable"ou "Ride me like a wave" (beau programme) et "The story of Y". "Gus on the bus"* aussi, bien sur !




Les guitares cocodès qui jettent leurs cocottes*, les basses funky et lourdes qui dégoulinent le long des peaux allumées, le sax(oh!) too much pour se trémousser , la musique qui donne aux corps l'envie électrique de danser (et tellement plus si affinités électives). Nous voici vraiment plongé dans la moiteur des X-rated film américains et de la musique pour Adult content, une production Secret Stash Records** qui fait d'un coup dans le fin avec du lourd.




A l'époque, tout de même tout cela avait un autre style***** (wow ! ça groove ta mère*). Loin* des synthétiseurs actuels qui nous la jouent full orchestra tous seuls pour des raisons économiques et atones d'un manque de gout définitif.
Le plaisir enrobé du miel funk (et même free* !) sonne tellement mieux : au point finalement de pouvoir se passer fastoche des images à starlettes. A nous les Doctor Sex !*

Et pour que l'info soit complète, même Ron Jeremy - porn star improbable de l'époque* - avait bien senti le truc venir. D'où la création en 71 de Pornosonic* (inventeurs des Spiderpussy* et autre Prepare for take off). Sans parler de Inside Deep Note*.





1970. Voici donc venu le temps de l'île au "Porno Groove : The Sound of 70s Adult Films". Stupre auditif sans modération - puisque le volume n°2** est sorti entre temps. Oh oui ! Vive la musique !







 
... et le top du sex groove free boum boum