samedi 30 juin 2012
vendredi 29 juin 2012
X band.
"Entrailles" - Cie Azimuts*
Peut être la bande-son est-elle une recherche de minuscules équilibres - un ensemble vibrionnant d'équilibres. Entre quoi et quoi, ce lieu où tout semble fluide, en présence, vivant.
C'est une illusion cette impression, mais pas seulement. Donner à la bande-son une dynamique interne, une histoire, un chemin profond, est une manière de tromper l'ennemi, le temps figé - glacé, écrit.
Un subterfuge. Un mirage de réalité pour mieux apprécier ce qui sous-tend ce qui l'a imaginé.
La bande-son naturellement ne peut lutter avec le présent, elle n'en est qu'un ersatz vieillot, passé, dépassé, mais elle peut offrir ce qui l'anime. C'est dans les trouvailles des entrailles que réside sa nature du moment, son intelligence d'existence.
La bande-son finalement transporte des idées et des utopies. Une liberté à concevoir un espace, un volume et une temporalité hors de ce qui suit son cours.
On pourrait même y déceler l'extraction d'horizons insoupçonnés de réalités trop connues. Tirer les fils et les perspectives du concret, en faire jaillir des possibilités, des inouïs des joies d'ailleurs.
Le désir aussi de faire vibrer un suspens - le son abstrait en sus suçant ce qui ne se voit pas pour mieux en être exhalé. De jouer avec l'attente, la dynamique ou la violence d'un silence, ou de rien ou de l'infime grésillement qui se greffe aux natures sonores pré-existantes.
C'est une manipulation positive des impatiences et des séductions ; des sons à corps, des corps aux communions. Une architecture de l'invisible, comme un décor aux limites sans limites et aux frontières à aller taquiner du bout des clics.
Au cœur du paysage numérisé essaye de fleurir un monde entier. Un impossible à vivre. Une extra-territorialité sonore. Et, parfois, juste capter l'essence du vol d'un papillon.
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le temps qui passe
jeudi 28 juin 2012
"Les mots vous lâchent, il est des moments où même eux vous lâchent."
Samuel Beckett
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le temps qui passe
C'est la vie.
Parfois oui parfois non, un peu pas trop et puis tout et vite. Ça surprend au coin d'un signe ou pas du tout pas du tout, on sait pas mais on suppose, oui non oui non, ouioui bien sur ça donne envie et puis bah ça va pas, c'est pas, l'aléa des jours sans, le hasard des jours avec, ça vient ça va ça revient ou pas, jour de fête et jour de pluie, on va aux fraises et aux étés et aux beautés juteuses et sucrées, sauvages, on cherche le vent frais la marguerite des près, le vol des hirondelles sans soucis, l'horizon légèrement bleuté, une curiosité, des fois "ça roule Raoul !", ah ça oui ça le fait c'est vrai c'est terrible, et des fois ça va pas, c'est pas le cafard mais c'est un peu plat, up & down, happy & dark, qui est in qui est out, etc etc etc...
On connait la chanson, la vie des uns la vie des autres, partout, en une constellation éparpillée. Un ameublement des extérieurs à l'intérieur drôle de cœur.
On connait la chanson, la vie des uns la vie des autres, partout, en une constellation éparpillée. Un ameublement des extérieurs à l'intérieur drôle de cœur.
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le temps qui passe
mercredi 27 juin 2012
Toc Toc !
Oui ? Qui est-ce ? Aaaaah ! Qui l'eut cru Lustucru ! Ça alors. La générosité des surprises c'est de changer le monde rapidos. Bing ! D'un coup d'un seul, comme ça. C'est vrai, alors, ce que l'on dit sur ces coups d'électricité !
On les espères on les attends on les souhaites - une sorte de rendez-vous imprévu ou l'impossible qui se désape pour un possible.
S-V-P. S-T-P. Discret ou rentre dedans, timide ou volontaire, tranquille ou fébrile, l'air de rien, mine de rien. Bigre. Quelles douces pensées...
Sans trac, juste ce qui donne envie, de sentir l'air vibrer. Oui oui, on aimerait.
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mardi 26 juin 2012
Ah jamais !
Les esprits sous les jupes et les yeux tout retournés. Mystère. Mystère ici bas, mystère la haut. Et ne jamais grandir de l’intérieur pour garder à cœur la soif des découvertes. Il faudrait être fou de ne plus l'être. Audace et imprévus mêlés dans les quotidiens ébouriffés. C'est comme ça c'est comme ci par ici - comme une philosophie.
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Des aventures au loin.
Ça n'y parait pas, mais au loin, près de Mars, éloigné de la Terre, va se jouer un bout d'Odyssée. Rien par rapport à ce qui se fera dans 30 ans et des expéditions tout aussi extraordinaires en leur temps - de Colomb* à Spirit* - mais quand même.
Ah ! Le nouveau vaisseau exploratoire de la banlieue rouge s’appelle Curiosity*. Tiens, tiens.
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oh une vidéo
lundi 25 juin 2012
C'est donc ça !
Piloter, gérer la VOA, la demi-efficacité, le treuil, les décrochages, les auto-rotations, les vents de travers, la finesse 10, la PTL, "tout va bien Raoul", le CRIS, les badins fous, les varios pas nets, la symétrie, la sécurité et le circuit visuel, les virages à grande inclinaison, le point d'aboutissement, l'arrondi, la dérive, le facteur de charge, la casse câble... etc, etc... puis, tout d'un coup... le vol à voile !
Et rien à voir rien à voir. Voilà le truc. Le vol à voile.
Rester en l'air, enrouler la pompe et tenter le diable à l'Est sans être à l'ouest. Mais c'est donc cela l’intérêt des volants, se balader, baguenauder le long des paysages traversés, apprendre à sentir ce qui fait les possibilités et la liberté d'aller et de revenir. Le vol à voile, et enfin se sentir comme sur un coussin d'air.
billet pour les planeurs de l'Est.
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vol à voile
dimanche 24 juin 2012
Choisi ton camp camarade. Impossible.
Ce qui s'écrit n'est pas ce qui se dit - et le vice vers çà. Puisque... entre les mots entre les lignes, comme des anguilles, les sens s'enfilent, les mots se faufilent et chatouillent l'envers du décor, le reflet de la vitrine - in fine.
L’énigme Enigma, n'est ce pas - malheureusement, personne ne la connait. Face à face l'inconnu et son attraction émotionnelle. Et les uns et les autres à se titiller, pour voir pour voir.
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le temps qui passe
samedi 23 juin 2012
vendredi 22 juin 2012
Derrière le reflet.
Que se passe t-il derrière les choses ? Si l'on déshabille des frusques de ce que l'on voit on pourrait se dire, tiens c'est comme ci ah c'est comme cela. Mais encore. Il y a une différence entre voyeur et curieux - sans hiérarchie de plaisir. Pécher ce qui est caché pour mieux saisir ce qui est montré. Mais encore. Les vérités dérobés ne servent à rien sauf à épaissir le mystère attractif des apparences. Mais encore. La saveur des exclusivités dégotées. Mais encore.
L'adrénaline des cambrioles clandestines.
L'adrénaline des cambrioles clandestines.
Elles se complètent ses deux réalités (stéréo d'un drôle de type) qui vivent le même chemin des deux côtés. Sans jardin secret que serait la complexité palpitante des envies et des désirs. Sans opacité que serait la possibilité poreuse de ce qui rend les jours chineur. Aller voir pour voir, s'y jeter pour goûter, mettre un coup d'œil sans raison si ce n'est cette inépuisable soif mutine de découvrir comme on butine.
De l'autre côté ne réside aucun secret, mais peut être simplement ce besoin enfantin de regarder sous la jupe des banalités. Comme une chasse aux trésors...
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Pussy Riot. Russe et YeahYeahYeah !
Après les féministes libres et enthousiastes FEMEN*,
bonne nouvelle, les féministes punk& joyeux*!
L'Est n'est pas leste.
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oh une vidéo
jeudi 21 juin 2012
Au clair de lune.
Un monde minuscule et inversé. Simplement fait d'un autre point de vue ; comme quoi, c'est sur, la réalité n'est pas celle que l'on ne croit que voir. Rien d'important. Mais ce sont ces choses riquiquis qui poussent à changer ce qui se perçoit coutumier. Alors. Oser. Et on verra bien. Inventer. C'est dans cette insolence positive que sommeil les plus belles danses intérieurs.
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le temps qui passe
mercredi 20 juin 2012
Simple comme...
Il y à des fleurs particulières, il y à des moments particuliers et des passés particuliers, il y à des jours particuliers, des sourires des regards des mémoires particulières, il y à beaucoup de ce qui compte même dans si peu de chose qu'un pétale qu'une odeur ou un parfum, il y à aussi c'est vrai des sensations des émotions des frémissements qui restent dans l'air des choses, dans les détails et les minuscules mouvements de ce qui anime l'intuition ou l'impression, il y à la joie d'histoires insoupçonnées, la surprise de ce qui ce faufile ou s’enfuit ou cette épatante et séduisante généreuse élégance des fruits d'été, il y à une immense raison de croire dans un cœur chiné, unique témoin des contemplations héliotropes, il y à de quoi tenter oser essayer apprécier déguster ces beautés qui se déploient et s'offrent dans des douceurs de voix ou des greniers à secrets, il y à tant et tant de petits rien qui changent une vie ou simplement qui s'immiscent, il y à tant et tant d'inattendus au coin d'une rue, au coin de babioles d'une goutte de pluie d'une dentelle ou de ce qui pousse doucement entre les lignes, ce jardin ouvert, tant de falbalas des quotidiens, tant d'atmosphères de stratosphères, de visions de spationaute ou de trésor d'aventurier chanceux, il y à des envies d'exceptionnel pour cueilleurs ordinaires, des voyeurs ordinaires d'attraits lumineux et de féeries élémentaires, il y à beaucoup de merveilles finalement dans les parages, il y à forcément une quête, une épopée, une odyssée à goûter, il y à cela... mais surtout ceci.
ps : tous les a sont à puisqu'il n'y a pas d'avait dans ce qui joliment est.
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mardi 19 juin 2012
lundi 18 juin 2012
Misterious - et l'art de creer la rencontre entre les images et le son, entre le fantasme et la réalité, entre ce que l'on veut et ce que l'on peut.
ou comment Angelo Badalamenti à rejoint les visions de David Lynch pour inventer le fabuleux thème dela fabuleuse série Twin Peaks* sur son Fender Rhodes.
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Illusions objectives (d'où ce billet largement incompréhensible).
Voir voir voir. Se voir, voir, revoir et revoir. L'art de partager les façons de voir, se voir, se revoir, revoir. Le plaisir de nager dans les subjectivités et dans l'Autre exploré, pour mieux s'emmêler pour mieux (se) faire exister et (se) donner. C'est le sens des regards, nourris de ce qu'ils voient et de ce qu'ils dessinent au travers de ce qui est pénétré. Un fantastique échange d'illusion et d'envie, de vérité à soi et de réalités ré-inventées, générées.
C'est la force fertile des subjectivités. Ces bricolages d'objectivités, châteaux de conceptions inspirés. La saveur des points de vue et l'envie d'apprécier ce qui se trame et se fait - au milieu, en équilibre.
Rien de sui generis pourtant, tout part bien de ce qui est (et que personne ne connait), mais déjà, l'instant d'après, à peine zieutté, tout à changé ! Une combinaison des réalités passée au filtre des histoires des envies des désirs des expériences des séductions et ... des avenirs. Car la subjectivité est un optimisme. Le pari d'un alliage, d'un mécano neuf et imprévisible de tous ce qui bouge se veut se meut se bouscule et s'offre pour s'élever et s'ouvrir.
On pourrait se dire que ce n'est pas vrai. Mais peut être que le plus important est dans ce qui anime celui qui voit, dans ce qui se sent et se pressent, dans ce qui vibre au delà, caché de tous, plutôt que dans ce qui est et qui n'est que ce qui est. Euh, pigé ?
Alors qu'importe l'objectivité ! La beauté (précaire - ce n'est qu'une subjectivité, qui peut vite s'évaporer) fragile et passionné des prunelles séduites par les alentours les contours courbes paysages et autres atours n'est que dans les esprits des aventuriers dingues de ce qui pourrait bien arriver.
Au revoir...
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Punk à parquet (à boire ou je tue le chien !).
Donc. Un vernissage (de Jean-Yves Maulin*).
Un lieu sans contraintes ni demande, uniquement la possibilité d'essayer Black Sabbath au baryton (des FDH*) et à la voix - et why not !
Du coup. Iron Man et War Pig's.
Une histoire d'intention, sans façons, punk à souhait, atchoum !, et tiens, on dérange pas ?
Alors. L'ultra.
Liberté, de ça - et d'autre chose. De tomber sur la veine d'un moment insolite... et d'acheter deux mailloches le soir même.
Ainsi. Va la vie.
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dimanche 17 juin 2012
Paf.
Bong. La pluie fait pousser les belles plantes. C'est comme ça. Et oui. Naturel quoi. Action/Réaction. Bing. Et si tout le reste était aussi simple, on ne les regarderait pas avec autant de stupeur poétique. Ben non. Pof.
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samedi 16 juin 2012
Et voilà, le soleil fait pousser les envies, mais pas seulement...
à écouter jusqu'au bout de ses 2:53 de bonheur - car cette expérience vaut son pesant de cacahuètes !
Ce blog était un brin sérieux jusqu'à présent, quand soudain, au coin d'une centrale nucléaire...
Même sans soleil, c'est l'éclate totale au dessus des airs atomiques. Et comme convenu, le plaisir du plaisir fonctionne à merveille. Queens of the sensations, faut en profiter à donf, ne rien lâcher car la vie est trop courte (et plus encore en cas de fuite des cœurs nucléaires).
Le VàV ne pouvait pas se cantonner à la poésie des soulèvements et des attractions invisibles (ça lasse), il fallait aussi de la glisse. Du surf sans bikini, de la physique libre, du body planning, du tire d'aile, de la free party, de l'orgie sensorielle, et par Toutatis, du cloud érotisme !
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vol à voile
Pot underground.
Quel bronx, non mais quel bronx. C'est vrai, quand on y pense, quel bronx que le bricolage des histoires (des aventures d'existence) emmêlées.
Les amis, les anciens, les disparus, les rencontres, les copains, les collègues, les ennemis, les gourous, les séduisants, les fantasmes, les hasards, les passagers, les futurs, les magnétiques, les illuminés, les inconnus, les médiatiques, les frères les sœurs, les potos, la boulangère, les étoiles, les proximités, les amours, les ex, les amants, les erreurs, les corps juste effleurés, les regards à peine croisés, un parfum traversé, les imbéciles les génies, les passionnés de ça ou de ça, les filles pour les garçons ou les garçons pour les filles, les aventuriers, les sombres, les timides, les complices, les secrets et les paradoxaux, les humains et tout ce binz qui entremêle ses bouts d'histoires, ses expériences, ses bosses et ses espoirs. Comme ça.
Une sédimentation partagée - inconsciemment souvent, selon le moment selon l'endroit et le hasard, une communion rétro-agissante d'individualités qui se contaminent avec allégresse et par bribe de corps et d'esprit touchés.
Il faudrait pouvoir mener une archéologie des couches et des accumulations des provocations à la croissance et à la métamorphose. Ce qui fait un corps ce qui fait un esprit, cette somme transformée, manipulée, triturée, pétrie, patinée par les instants l'émotion la volonté l'incompréhension l'amour le désir la frustration la peine ou simplement la rencontre et le temps qui passe.
Un ensemble plastique élastique, singulier et vivant, unique, qui met en œuvre le je des autres et le le je de ses espoirs.
Avec ouioui Arthur Rimbaud, voyant*.
Cela reste un mystère ce qui fait les uns et les autres (cet intense hasard et non la psychologie des résultats). L'incroyable et bel événement d'un je fait de tout et du télescopage. La beauté aussi de cette expédition, en traversant l'océan immense de personnalités et d'êtres autonomes, particuliers, qui se sont fait et qui tous se fabriquent ailleurs et ici, encore, en permanence. Une colossale communauté de possibles, d'inventions et d'interpénétrations aux résultats toujours imprévisibles et étonnants.
Il y à un plaisir bien sur à découvrir telle ou telle passion telle ou telle envie ; ces équipées, ces odyssées, ces péripéties ces aléas ces destinées en cours d'imagination et de re-création. La curiosité des alliages et des béguins, l'archéologie donc comme une enquête, un paysage, la profondeur d'un tableau, d'un lac, ou chiner la brocante des chéris... et un drôle de larsen* époustouflant.
Et parmi ce continent fluctuant, changeant, polymorphe, surgit ici ou là des rencontres d'exception. La magie la féerie, et la fantasmagorie des impensables - du détail inutile à la pénétration de sensations sans pareil.
Alice au pays des merveilles - lapins & fées facétieux.
On pourrait se dire alors que le présent - déséquilibres aux avenirs jaillis d'équilibres - est de nature à se laisser observer et déguster - à s'y baigner aussi, heureux et simplement. Une fantastique curiosité faite de splendides individualités.
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vendredi 15 juin 2012
Pub 70's.
Black Sabbath ? Les vieilleries que l'on reprise à coup de souffle et de fil, ne le sont pas pour elles mêmes mais pour tenter de percer le truc qui fait encore bondir, le machin qui résiste, la chose qui vibre au delà des époques et des années connotées.
Seventies ventilées et réappropriées comme des teens aux envies de rebelle. On refait, pour voir où se trouve ce qui est resté. Et puis aussi la liberté, pourquoi pas, de s'amuser et de tenter, hors convenances les équilibres abracadabrants. Yeah yeah yeah !
Tout ça pour dire que Iron Man et War Pig's seront en duo pitres rigolos baryton/voix au Pavillon Poirel à Nancy ce soir vers 19h... Ben quoi ?
Seventies ventilées et réappropriées comme des teens aux envies de rebelle. On refait, pour voir où se trouve ce qui est resté. Et puis aussi la liberté, pourquoi pas, de s'amuser et de tenter, hors convenances les équilibres abracadabrants. Yeah yeah yeah !
Tout ça pour dire que Iron Man et War Pig's seront en duo pitres rigolos baryton/voix au Pavillon Poirel à Nancy ce soir vers 19h... Ben quoi ?
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Juste après la grâce.
On y met ce que l'on veut, la douceur de l'air après la pluie ou la tristesse d'un soleil qui s’évanouit. Ou encore cet état de grâce après la grâce, comme une traine de cirrus, comme un petit bout d'après-midi sur un banc, au chaud, au bon, au doux, et qui subsiste, ou encore ou encore, ou encore comme cette sensation qui persiste et qui colle à la peau après les yeux illuminés de simplicités et de laisser aller, le nez embrassé d'odeurs et de parfums mêlés, les sens touchés chatouillés par la brise de courants caresse, les oreilles beurrées de sonorités vocales aux intérieurs joliment éraillés - l'intuition en harmonie - les cheveux au vent.
Ou encore ! On pourrait y mettre l'histoire, ce qui se donne et se partage, encoreencoreencore, ce qui fait grandir et pousser et s'élever, apprendre et s’émerveiller et s'étonner, décidément, s'étonner.
Et tout le reste bien sur, mais surtout ces trésors qui se perpétuent et éternisent le moment présent. Un beau cadeau. Inestimable et unique.
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jeudi 14 juin 2012
Juste avant de s'endormir.
Les belles voix de nuit, un peu humides, un peu endormies. Magie des ailleurs et des invisibles à peine audibles, qui sont-elles qui sont-elles ces comètes sonores à la chevelure de fée qui traversent les ciels profonds au noir d'encre sans laisser d'autres traces que la griffure d'un esprit sur cette entrefaite constellé.
Car, de cette passagère matière, acoustique secrète au cambré stellaire, fuse et pétille une myriade d'instants au sommeil léger comme une envolée.
Car, de cette passagère matière, acoustique secrète au cambré stellaire, fuse et pétille une myriade d'instants au sommeil léger comme une envolée.
Étrange, non ? Mais terriblement agréable.
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