mercredi 30 mars 2011
Insomnies parallèles.
oui... ca se clique, sur.
De derrière on dirait presque une demoiselle fruitée, elle est jolie celle des cieux croisée lorsque dans un rêve on à traversé et les airs et les terres.
Mais qui sait si elle existe cette pensée cette esquisse et si ce n'est juste une théorie, une belle idée ou un brin de folie. Songes et réalités entremêlés, le demi-jour et les sensations de petite reine, les alouettes miroir et le jeu des troubles en fêtes entre-deux d'un monde qui s'en va pour un monde qui vient.
Elle est séduisante et très beaucoup fleurie, c'est le sentiment au réveil d'un été et du bel avenir ensoleillé qui s'étire et se prolonge au milieu des méandres d'un cerveau encore un peu endormi*. Drogué.
Elle file et elle se faufile, cette lueur et cette prémisse, comme si de rien n'était, le naturel au galop, entre les Everest les pics et les sommets survolés, la nuit, au dessus des monts sous-marins des failles, des fosses et des rift océaniques, autant de lunes.
Elle existe, étoilée, et elle s'allonge ensuite au creux des souvenirs ailés dont le temps et l'époque se sont évanouis, poésie de vestiges pour les futurs journées constellées*.
La beauté des rêves qui persistent, jour après jour comme une réalité légèrement jaunie. Nécessaire*.
Puis voila les simili nuits rappelées, les élégantes et sensationnelles réalités recherchées, retrouvailles colorées* comme autant de vérités, tonight, tonight*, peut être reviendra t-elle cette fée cette rareté, la pensée la philosophie, l'image imaginée, pour continuer à enivrer et donner au fil de l'obscurité le soleil des journées.
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mardi 29 mars 2011
dimanche 27 mars 2011
1. Accoster.
Et prêt à filer, dans l'attente tranquille et reposée. Paradoxe des envies qui se faufilent, l'ancre à l'air et la retenue à quai. Rien ne bouge rien ne tremble mais le tumulte espéré poireaute peut être dans ces deux grappins relâchés. Qui sait. Il flotte dans l'air comme un air de lendemains apprêtés, parfum débraillé, s'il n'y avait de ci et de là les cordages d'une pudeur accrochée au wharf des raisons à ce point terrestres.
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2. Ce mystère quotidien.
L'étrangeté des quotidiennes ou le temps d'une banalité qui affleure au coin des regards, métamorphosés et transformés, étonnés. Le simple hublot porté par la douce insolence d'une énigme se met à proposer de drôles d'intérieurs, à peine possibles. Grands salons ou simple canapé, de l'autre côté se cache sans aucun doute la liberté, sans excentricité.
Pourtant, sur le bord du dock et de l'envers des passagers, qui connait cette idée que les voyages soupçonnés pourraient lever.
Pourtant, sur le bord du dock et de l'envers des passagers, qui connait cette idée que les voyages soupçonnés pourraient lever.
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3. Et gouter,
Quelles jolies courbes se mêlent au creux du mirage et d'une illusion, la part de rêve qui flotte posé sur cette sérénité alanguie et détachée. Comme deux lèvres patiemment impatientes qui presque se touchent, les liserés blancs jouent à se sentir, et à s'émouvoir. Un léger mouvement et cette suspension hors de ce monde tellement présente donne à l'ensemble la sensation d'un renversement.
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samedi 26 mars 2011
Erotictac.
ca se ose, ca se clique.... les montres à 120 000e
TiCtAC et le régal secret qui désape et exibe les secondes comme sur une collection* Blancpain, la grande question qui se faufile et les avenirs qui se dessinent. Les moments érotiques* camouflés portés à la veuve poignet comme l'était l'Origine du Monde* chez Lacan dans un coin de salon paisible.
Pensées sous voile et mémoire vibrante vivace qui se donne en bandoulière ou au revers derrière les mirettes allumées qui sait ce qui se trame, qui connait le vrai et l'ivresse des imaginations dorées, l'éternel tempo des Sisyphes automates épris é-perdus.
Rien de nouveau sous le soleil*, mais l'inventivité à créer, à donner un charme et une idée de ces sens sans dessous qui se cousent au milieu des tendres sentiments. La vie comme elle va - et bien cachée.
Les montres polissonnes* donnent à percevoir les instants qui passent hors temps hors champs et que l'on garde comme une fleur à la boutonnière, des images ensoleillées pour plus tard.
Il y à une douce et vaine beauté dans cette vanité, ce laisser aller à l'inutilité irrépressible des désirs sans cesse renouvelés. Les conquérants de l'inutile comme un miroir aux alouettes bien détroussé.
Le beau temps retourné balance et se donne aux plaisirs lascifs pour un bout d'immortalité.
collection Chopart
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vendredi 25 mars 2011
Vrombi vraouuuuuum !
10 minutes de tramway, vite vite vite, le désir en goguette, Ca va vite vite vite. Préchauffage et dessert au même arrêt, ca file ca s'enfile et le tralala chantonné. Oh yeah !
Y a du passage du public des occupés des journaliers, mais au creux de l'érotique tramway, ToiT brulant au centre des images comètes volantes, le fol esprit baguenaude sous un air de Gotainer.
Soleil et sourire à tous les étages, l'air de rien, le cerveau au 7ème, la fenêtre ne donne plus pareil !
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jeudi 24 mars 2011
là & là, lalalaaa...
il et elle se donnent des ailes, frêles et impatients (hypothèse) sur l'orbite des sensationnels. L'un là bas et l'autre ici là, le miel coule doucement dans leurs veines (peut être), il y à de quoi devenir chèvre !
elle se trimballe en bicyclette barbouillée de flots et de ribambelles, si c'est une petite reine, alors elle ne peut être qu'un pimpant papillon. C'est son petit effet à elle, le nez en l'air.
il lui décidément se demande ce que peut bien contenir parfois le silence des oiseaux, à quoi pensent-ils quand ils ne chantent pas à ses fenêtres ? C'est un mystère et une drôle de question, surtout quand les jours ensoleillés sont à la fête. Comme aujourd'hui.
elle file bon train, de ci et de là, lalalalaaa, le cœur léger et le guidon... sans les mains, sans les mains ! elle file bang bang (!) chiche plus vite que l'air, pour son rendez-vous, pour la fin de journée, c'est surement ça.
il... se laisse aller, au vent dans les cheveux, au soleil d'un presque été, et à la douceur des riens qui vont bientôt se réveiller (c'est possible). Le silence, il en est certain, est un futur rempli de plein.
elle, elle à bien compris que c'est l'air du temps qui rend joyeux, oh oui, elle en est même sûre et certaine puisqu'il fait soleil, d'ailleurs, se dit-elle (sans doute), la vie est remplie de fraises. Là, il se dit, qu'après tout.. il en reste encore plus ! Le tsé elle ?
là & là, lalalaaa, c'est comme une chanson tout cela... tiens ? Les oiseaux se sont remis à siffler.
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mercredi 23 mars 2011
Et l'instant d'une cerise.
oui... le skeud de chocolat se clique de surprise à venir....
les 2 minutes et 59 secondes d'un morceau solo de Charlie Parker*
Laisser venir à soi ce qui flirt et flâne, de l'épanouissement délicat d'une fleur au doux parfum des arbres charmés, qui frissonnent, au vent, nonchalant.
Donner aux instants entraperçus le bercement d'un réveil, matin suspendu d'entre-deux réalités encore un peu mélangées, une pudique et sensible mise à nue, pour se délecter et apprécier et boire encore encore encore, et toujours, l'unique présent de ce temps au tempo si serein, qui bâille d'aise et de délices. Tranquille. Paisible.
et ce vin, qui petit à petit s'éveille aux richesses d'une mémoire de passage
gouter
l'odeur des terres et des airs qui se sont embrassés
peut être
Émotions et sensations, crustacés des corps gourmets, les fines langues et les subtils esprits aux vents solaires se baignent dans les étendues immenses et sans fins des frissons et des vapeurs mouvantes et transitoires. Fruits des quotidiens... un jour et l'autre.
juste à côté, l'herbe à peine coupé souffle des odeurs chaudes et indistinctes, quelques joies enfantines jettent des sons entrecoupés du mouvement de grands arbres aux ombres accueillantes
une après-midi au parc comme un transport,
petit train d'une journée remplie de minuscules plaisirs
fugaces et joueurs
comme des
écureuils
Il faut écouter pour s'entendre, et s'approcher. Le silence d'une pensée, affectueux mouvement qui dessine en creux présence et charmes si légèrement camouflés.
Sans l'expliquer, voilà l'intuition d'une existence partagée, l'envers au revers des yeux et le souffle qui vient qui grandi et s'enfuit... revient, espéré la beauté des suggestions, apparence et vérité étendues le long des ombres, enlacées.
C'est une possibilités élastique, groove érotique de ce qui se faufile dans les interstices, l'indéfinissable et renversante chaleur de bas truffés d'étoiles, haute proposition héliotrope. Sans dessus et sens dessous, a-pesanteur et mic-mac des êtres entièrement soulevés par la journée aux facétieuses émotions d'une fleur qui balance d'un brin qui oscille d'une bise qui file d'un jardin tranquille, qui vibre de ce lieu qui s'ébauche ... d'un présent-souvenir
creux et espace effleurés
de sentiment
et de l'esquisse des mots
simple
écouter regarder une histoire
abordée
visitée
dévoilée et à peine juste si peu presque dévêtue
et
un nuage
peignoir des ciels dérobés
Le temps d'une cerise ou d'un coup de zef, qui roulent... maboules... on pourrait y voir toute une vie, ce serait bien dommage de ne pas soupçonner, de ne pas sentir, que le temps donné au temps donne au temps toute sa saveur.
Souvent.
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"La méthode Maxwell" au banc d'essai.
Méthode Maxwell (Compagnie Les fruits du hasard*) et méthode de travail. Un projet mêlant une narration de A à Z avec les matières sonores improvisées et multi-diffusées de saxophones, samples et autres étrangetés électroacoustiques ; la voix étant également fragmenté et parfois étendue.
Une heure de pari et d'alliage, une mécanique mécano des antagonismes apparents, la tentative d'initier une respiration entre deux manières d'inventer des imaginaires.
Plonger dans l'abstraction de l'art des bruits - et de cette musique des sons ne répondant à aucun sentiment pré-conçu, à aucune écriture, à la liberté de l'instant et à l'éphémère mise en lumière du jamais plus jamais - et se laisser mener par cette histoire, raconté sans personnages et sans intentions autre que la force du texte à provoquer des images et des lectures qui n'appartiennent qu'à l'auditeur. Ne pas forcer la pensée et laisser aller, laisser errer.
Ces minuscules recherches autour des articulations et des possibles interactions entre le son et l'esprit, sens et sens, le mot et l'espace acoustique révèlent sans en avoir l'air une multitude de questions passionnantes. L'idée de jouer et de manipuler l'attention pour provoquer des plans d'écoute et de sensation un peu décalés ou focalisés sur des points déroutants reste un jeu réjouissant et rempli de promesses. Le processus en lui même ouvre les regards et les perceptions.
"La méthode Maxwell" sera une histoire gigogne emportant avec elle les horizons musicaux et les choix de chaque spectateur. Une immersion.
Ces minuscules recherches autour des articulations et des possibles interactions entre le son et l'esprit, sens et sens, le mot et l'espace acoustique révèlent sans en avoir l'air une multitude de questions passionnantes. L'idée de jouer et de manipuler l'attention pour provoquer des plans d'écoute et de sensation un peu décalés ou focalisés sur des points déroutants reste un jeu réjouissant et rempli de promesses. Le processus en lui même ouvre les regards et les perceptions.
"La méthode Maxwell" sera une histoire gigogne emportant avec elle les horizons musicaux et les choix de chaque spectateur. Une immersion.
Suite au prochain numéro.
Confidence public.
ca se clique ? oui ca se clique....
Banal, badin et désinvolte il est là il est simple presque anodin juste amical à peine éveillé et tellement pudique, le banc public se donne au coin des soleils et appel.
Le voilà soudain mutin, plaisantin, rempli d'histoires de présents qui se faufilent, le voici gamin, gai et malicieux, complétement enflammé et doucement et tendrement érotique, il se donne il vole, c'en est presque un tapis brodé, magique et sans limites, il se love et embrasse les passagers les navigateurs d'un instant qui se serrent se patinent et se racontent et se mettent à rêver.
Puis... il retient, le banc public, un joli souvenir une belle épopée d'un court moment de quelques secondes. Et le monde entier à changé.
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mardi 22 mars 2011
Hakanai/Mujô.
L'homme et les songes, deux natures dans une, et le ballet des réalités enchevêtrées où l'éphémère se donne de la joie. Hors temps, hors-champ, le présent comme un manège et le plaisir qui s'y mêle, enchanté. Les sensations fugaces d'une rêverie devenue réalité sont a saisir au vol sans y penser, les unes pour le passé les autres pour les lendemains qui sait - demain est au pluriel et le passé une exception définitivement imprimée.
Le temps des songes et des rêves qui ne font que circuler sans discontinuer, petit train quotidien d'une permanente et bienheureuse et singulière fragilité, la volage, la fantasque, est aussi un temps à dévorer comme autant de belles vérités.
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Hopla !
Petit coin des galoches et quelques secondes aux esprits libres qui s'envoient dans les airs pendant la récrée des pensées. C'est la nuit c'est le jour c'est selon le temps des cosmonautes qui survolent les exaltations aussi simplement qu'un "Hello !".
Deux petits pois qui roulent devant les sensations emballées camouflées, il est temps hopla d'imaginer ce que pourrait dévorer ce crocodile au sourire affolé. Une gazelle, une musaraigne ou la friandise fléchée des petits écureuils qui filent et fouinent au creux des prairies de saveurs.
Le tendre des joies crues est à l'affaire. Alfred le croco des plaines ne sait plus où donner de la tête ! Il y à tellement d'énigmatiques attraits à savourer....
Hopla !
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lundi 21 mars 2011
Hula !
Hula hoop des cerveaux en confessions nocturnes et tout le tralala qui donne au reste des corps la danse des grands astres roussis de plaisirs. C'est la voltige du périgée*, sentiments au plus proche des effets, tourneboulés, basculés, et voilà les loopings les immelmanns les tonneaux et autres humpty-bumps à ultra frissons qui déboulent qui dégomment qui débaroulent.
Lunes d'une féerie et cocagne des esprits ! Les ébauches des moulinettes érotiques s'électrisent et se donnent librement dans l'air d'une super lumière* aux soirées d'ivresses joyeuses. Ça caracole sévère sous les caboches échauffées à blanc luisantes des nus des nues imaginés imaginées.
Au dessus de ce ramdam pygocole, la Lune toujours spectaculaire continue tranquillement son manège, et bouleverse.
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dimanche 20 mars 2011
samedi 19 mars 2011
Cosmonaute confortable.
Planant sur terre au dessus des poussières, le voilà volant, le voilà surfant et filant entre les masses d'air se jouant des nuages aux formes fantaisistes et drôlement bizarres. Dans un coin, il reste un bout de soleil, rouge et même, presque vermeille, comme une fête qui ne peut pas qui ne veut pas finir et se donne un dernier plaisir pour le souvenir. Le cosmonaute confortable fait un virage sur l'aile, une forme aux dimensions pleines et s'en va vers
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vendredi 18 mars 2011
Il est joli le temps du jeune public.
Pince de Crabe* en goguette aux "Giboulées"*, festival de marionnettes de Strasbourg. Voici venu le temps des enfants, et des horaires hors normes pour un spectacle. Installation, raccord, filage, balance, finalement pour une heure de légèreté c'est tout un bastringue d'éléments à mettre en place, à tester, à essayer, à faire tourner. La fluidité et la simplicité sont le fruit de grands travaux.
Quand aux enfants, grands et petits, (et les maitresses pimpantes et les maitresses pimpantes) les voici aussi déjà debout pour l'école. Rendez vous à Strasbourg pour la récrée !
Quand aux enfants, grands et petits, (et les maitresses pimpantes et les maitresses pimpantes) les voici aussi déjà debout pour l'école. Rendez vous à Strasbourg pour la récrée !
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pince de crabe
jeudi 17 mars 2011
Comme cela.
Et parfois la musique s'installe, s'offre. Et se répand. On ne sait pas on ne s'y attend pas, même si l'on s'y prépare. Ce serait une magie noire s'il n'y avait cette incroyable présence lumineuse aux allures de baiser, spontané. La voilà qui s'infiltre et se pose et embrasse dans les recoins ou les grands espaces, un ciel se dégage, emportant corps et pensées pour un nouveau présent entier, et déployé. C'est l'été.
On ne peut l'attraper ni la garder peut être la retenir en profiter s'y noyer et tenter de la maintenir, en l'air, ou, juste là, plume en haleine, si tant est. Cela arrive à l'improviste d'une improvisation ou rien, un laisser aller, une mise au grand jour, mâtiné. Puis cette envahissement simple et complet. Comme depuis toujours, hier ou l'autre jour le son déplié, étendu, collé aux volumes devenus émouvants. On pourrait voler.
L'art du solo y invite, accueillant parfois l'art du bruit, le silence, le son physique et ubique qui pénètre et traverse et soulève et dessine remplaçant la vue l'ouïe et tout le reste par cette certitude, et l'existence.
La disponibilité. Conquérants de l'inutile, sans succès si ce n'est d'avoir un moment touché cette équilibre d'un monde entier. Elle est là partout et constamment mais se donne à trembler parfois et inexplicablement. Comment savoir comment imaginer la rappeler, qui sait qui connait, si ce n'est qu'elle peut arriver sans crier, et doucement et en hurlant.
L'art de sentir et de caresser cette impromptue au physique absolu ne s'apprend pas. Peut être un éveil, un regard, un état une liberté et cette acceptation humble et heureuse qu'elle peut se lever, se déshabiller. Sans demander.
Le monde à changé. Le voilà sans réserve, indemne des idées et des intentions, c'est une architecture des merveilles imprévues aux inouïs éclatants. L'improvisation.
Puis, la musique disparait, laissant là les notes et les sons, les matières acoustiques et les corps sonores, comme autant de lambeaux de cet amour sans pareil.
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mercredi 16 mars 2011
Les jardins de...
Butiner jardiner, l'heure des regards qui se posent et se déposent, sur les fleurs. Les mateurs amoureux courent les affriolantes banalités de coins de jardinet, aux feuilles volantes.
Ce n'est pas un mystère puisqu'il il suffit de se pencher ou de se laisser aller à observer, et voilà les mirettes servilement embarquées. Aux quatre points cardinaux dansent des feux follets, étrangetés que l'on pourrait aimer garder, et leurs frissons éphémères garantis, trop colorés. E103, E105, E121, E111. Ça caracole de succès, de formes, de splendeurs et de beautés et de prouesses.
Mais parfois, tout contre l'attente, apparait, comme une si discrète edelweiss, une candeur une simplicité, un bouleversement et tout ce qui emmène avec. Ce n'est pas un concours aux phénomènes mais quand même, de cette élégance, aurore surprise aux rayons émouvants alléchants, ce n'est plus pareil.
Dans un bout de jardin, une fleur à transformé et l'été, et la journée. On dirait.
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S à malice. O beau rond. U hue ! P & I. Et R. Ah, R...
Il y a des lettres à malice, formes à surprise et entourloupe de mille sensations. Des lettres fines et circulaires quand d'autres sont en rondeurs malines, synonyme du plaisir de si joyeux galbé galant, et troublantes. Mais pour qui sont ses serpents qui sifflent sur vos têtes ? Est-ce les courbes en s qui se trimballent comme des esses d'esprit, ouvrant de ci et de là les secondes du temps rotatif aux ondes de cisaillements épatants.
S ou f comment se fait-ce* ? Point de fesse, mutine, point de fesse, butine, juste l'objet céleste aux structures célestine, et le cœur au revers comme un pin's comme un prodige. "Oserais-je" se demande O accoster et former un duo, et peut être un jour un mot. Qui commence qui invente, et qui danse... ça se télescope au vue de ça, ça provoque et ça se corse (dit il de son île). Faudrait pas terminer marron (même si c'est très bon).
Mais... voilà U ce truc ce zouave qui rapplique et s'acoquine des deux larrons sans mot dire, sans à coup fait moi rire. A trois, c'est sacrément plus facile de construire un style sans turlupine, mine de rien. Pitre. Fichtre.
P et I passent. Tiens ? Un sou. C'est drôle, il y à manière à, il y à idée dans, peut être sans aucun doute qu'il faut s'imbriquer, qu'il faut le faire, quoi, çà, où, là. Tenter le collé, mélanger et le début et la fin pour constituer, pour coupler et mâtiner les bombés avec les creux, les convexes et les concaves, s'amuser à se conglomérer. Pis... l'infini.
R. Ah ! R. Ce R c'est lui, c'est lui qui termine, c'est lui qui fini. Il sait le faire, il suffit de et il n'y à qu'a. Mais il veut prendre son temps, c'est un plaisir ou un bonheur, une cuillère de crème de marron (chacun ses références, c'est sa référence, d'où l'italique) qui bruisse avant d'être dégustée avalée, si crue. Fais pas ci fais pas ça, lui avait-on dit, mais R s'en fiche, son corps et cœur épris, il voudrait tant toutou dévaliser déshabiller, et se donner. Tout fou fou.
Un dernier souffle, un baiser sur la bouche, une risée de bonheur et ... le soupir ...
Mais... voilà U ce truc ce zouave qui rapplique et s'acoquine des deux larrons sans mot dire, sans à coup fait moi rire. A trois, c'est sacrément plus facile de construire un style sans turlupine, mine de rien. Pitre. Fichtre.
P et I passent. Tiens ? Un sou. C'est drôle, il y à manière à, il y à idée dans, peut être sans aucun doute qu'il faut s'imbriquer, qu'il faut le faire, quoi, çà, où, là. Tenter le collé, mélanger et le début et la fin pour constituer, pour coupler et mâtiner les bombés avec les creux, les convexes et les concaves, s'amuser à se conglomérer. Pis... l'infini.
R. Ah ! R. Ce R c'est lui, c'est lui qui termine, c'est lui qui fini. Il sait le faire, il suffit de et il n'y à qu'a. Mais il veut prendre son temps, c'est un plaisir ou un bonheur, une cuillère de crème de marron (chacun ses références, c'est sa référence, d'où l'italique) qui bruisse avant d'être dégustée avalée, si crue. Fais pas ci fais pas ça, lui avait-on dit, mais R s'en fiche, son corps et cœur épris, il voudrait tant toutou dévaliser déshabiller, et se donner. Tout fou fou.
Un dernier souffle, un baiser sur la bouche, une risée de bonheur et ... le soupir ...
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mardi 15 mars 2011
Les Brutes Abattues au Hublot. Episode II.
Suite* du feuilleton des Brutes Abattues au Hublot en novembre 2009* (montage de Paul Hommage), avec "Les anges", "Chopin" (cette bonne blague), une reprise de Zappa, une surprise pleine de jouets et "Chass' Spleen 3".
ca se clique, oui... "Les anges"
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les brutes abattues
Showtime.
Présentation mercredi 16 mars à 20h30 au TGP* de l'étape de travail du projet de Delphine Bardot / La Soupe Cie*, "Les Corps Morcelés".
Une "étape de travail" ne se joue pas à 50% mais toujours à 100%. En revanche c'est une photographie de l'état des recherches à l'instant I après le temps des envies et des idées. Parfois esthétiques, d'autres fois intellectuelles, souvent pragmatiques, les solutions présentées à ce moment dépendent des problèmes posés pendant les quelques jours de laboratoire.
Ce ne sont pourtant que des pistes, des orientations, des tentatives de mécano musical et de liens improvisés ou écrits, oui, mais aussi une manière de chercher les impasses ou les grands horizons. Et une méthode de travail et d'invention entre des personnes aux processus de création différents (il y à ici par exemple une danseuse chorégraphe contemporaine, un metteur en scène marionnettiste et comédien, une marionnettiste comédienne, un musicien, un couturier et sa stagiaire).
Tout ce monde bigre bigarré, se retrouve à travailler autour d'une vision et d'une envie (de Delphine Bardot donc) d'expérimenter le regard sur les frontières et l'image du corps abimé, transfiguré, modifié, prolongé, poétique, idéalisé, dansant, dérangeant ou séduisant, en écoute, abstrait, animal, décalé, fantomatique, comprimé ou simplement singulier.
Une approche multi-facettes et simultanée mêlant l'art de l'objet marionnettique, du geste dansé et du micro mouvement, de la musique improvisée et de la matière sonore, du théâtre d'image, du corps réifié et de tout ce qui peut pousser le bouchon à aller voir de l'autre côté d'une émotion banalisée.
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les corps morcelés,
pour La Soupe Cie
Les Brutes Abattues au Hublot par Paul Hommage.
Ce fut le 18 novembre 2009 au Hublot à Nancy, Les Brutes Abattues jouaient la totalité de leurs morceaux invité par le CROUS et la Scène Nationale de Vandœuvre*. Cinq caméras trainaient par là....
Ce montage de Paul Hommage* est le fruit d'un long travail mais aussi un regard, une manière de donner à voir ce qui à été ressenti. 1 heure 20 de concert découpé en tranches de saucisson chantant et au fur et à mesure déposées, ici. Ah ca !
hop ! faut cliquer pour la première tranche de 6 minutes - Doudou song
de même, de même - Taynara
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les brutes abattues
L'œil de nuit.
Il est joyeux, il est futile et il guette les étrangetés de la nuit et se faufile. C'est un œil qui flirt, un mouvement qui file et tente de voir et semble percevoir au travers de la couette aux étoiles bien plus qu'une simple curiosité, nocturne.
On dirait de grandes perspectives, l'onde de doux plaisirs, ou peut être tout simplement un sommeil, et un songe.
C'est une manière c'est un style une amourette et tellement de fête. L'œil de nuit comme une nostalgie de l'étoile fouine à la carouble pour savoir pour ouvrir ou mettre à nu le secret qui se prélasse se détache se déboutonne et laisse et délaisse le monde qui défile qui dévide le temps, et tant d'autres instants.
Pendant ce laps élan d'élaps flâneur qui s'infiltre au creux de la généreuse luisante, belle des visions décorée de mille ballerines dansantes et phosphorescentes, une idée surgit et donne à sourire. Et si....
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lundi 14 mars 2011
dimanche 13 mars 2011
L'art du silence.
Est un art délicat de la retenue et du gout de la cerise.
L'expérience du silence, pour se fondre dans les émotions emmagasinées, pour sentir le souffle des pensées parfumées qui se transforment au gré des réminiscences et des éclosions de ces présents agrafés, pour toucher de mémoire ce qui à été déshabillé de jour et qui s'élève petit à petit comme une sculpture vivante vibrante de souvenirs imprimés.
Il y à quelque chose de l'ordre du sténopé à sensation. D'une capture lente et profonde de milliers de détails inaperçus et de beautés camouflées, se révèle au moment du silence, au moment de ce développement du sensible embrassé, dans ce cubicule privilégié, un paysage encore frissonnant, déjà saturé de sensations mêlées entre la vérité des réalités et le regard posé aux grands yeux ouverts, emballés.
C'est une expérience du bonheur, passager embarqué peut être, mais certainement aussi celle d'être au temps au monde avec finesse et délicatesse, entièrement et maintenant. Paradoxe...
Des instants vivants, grandissants, remplis d'art en soi se faufilant dans les interstices ouverts par ce temps laissé au temps. Le silence, ce silence, est une dimension du plaisir et du savoir-être, comburant des impressions, le voilà révélateur de présents encore animés des cadeaux d'avant et d'après.
Au loin, les vents zélés se promènent par ondées dans les champs courtisés. Des coquelicots flânent en bande, roulant de leurs chapeaux rouges au milieu des dorures du pré, c'est un moment qui passe, un instant qui perdure et donne à croire au temps qui reste, autant à exister. L'atmosphère se donne tiède et légère ...
En vérité il n'existe pas de "silence" (John Cage* et ce paradoxe lumineux "the sound experience wich i prefer to all others is the experience of silence") mais celui ci, notre silence, s'impose et se pose comme des existences transportées par les minutes qui passent et par les fleurs d'esprit qui lentement s'épanouissent.
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