La beauté ne se cache pas seulement dans l'invisible, elle est cette intuition qui court le long des quotidiens, un sentiment qui rend visible l'amour de chaque jour.
samedi 30 avril 2011
vendredi 29 avril 2011
Fugue et perdu.
Le temps n'est qu'une apparence, celui d'une conscience et du point de vue. Mais que devient ce qui s'enfuit, hors de son temps, hors de sa prunelle et au gré de son histoire. L'esquif des aiguilles balloté par l'absence.
Et le temps à soi au milieu de l'océan du temps à tous, ce n'est plus le même, ce n'est pas pareil, balloté.
D'un levé de soleil au levé d'une Lune il existe un envers et un autre côté et tout un monde, quelque chose, un petit coup d'œil qui tourne et qui se détourne, comme une éclipse, la fugue de ce qui s'échappe entre le temps qui se lève et le temps qui s'endort.
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le temps qui passe
jeudi 28 avril 2011
Les fins démasquées.
cliquable....
Pour l'instant. Car les moyens révélés* ce n'est pas le secret dévoilé. Celui-ci reste bien au chaud des mémoires et des esprits boutonnés. Il vit sa vie peinard entre les lignes le toupet en silence. Il sait que l'on va le déshabiller un jour, demain ou le lendemain, mais que le temps qui lui appartient ne fait que lui donner de l'intérêt. N'empêche, la recette est trouvée et la vérité dorénavant bien trouée. Ça fuit de toute part quand le monde n'est plus que visible, il faut savoir garder un mystère au milieu des temps apparents et des banalités observables. Cette intuition qui se faufile, ces envies qui vadrouillent dans l'entre-deux aux curiosités éclairés de lubies. Pour quoi pour qui pour celle ou pour celui qui reste ici aussi encore toujours, et une énigme.
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le temps qui passe
mercredi 27 avril 2011
Old school ?
ça se clic ou ça se clac, ça tic et ça tac....
Mais pas du tout ! Bien au contraire. L'entrain au bout des chaussures, la musique en direct et prendre son pied sur un parquet, rien que d'y penser c'est déjà tout un ravissement. Nouba des petons, le corps léger, en l'air et le sourire aux lèvres, c'est une danse des nougats et des ternaires, de la traine savate de professionnel. L'amour d'en bas pour décoller étourdi vers les hauts et le vol plané belle manière de danser quitte à faire le grand écart pour descendre les escaliers* ou draguer*. Claquette punk*, actuelle*, sexy*, de street* en roller* ou claquette vertige* d'antan*, il se balade comme une joie de vivre sur les lattes à grolles. C'est le plaisir féminin/masculin de faire du bruit en pagaille, en belles gambettes* et sans se gêner. Recommandation tap express des amoureux de l'aubade à coup de galoche.
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le temps qui passe
mardi 26 avril 2011
Un air de vacance.
Corse ou Midi, Meuse ou Creuse, c'est un coin flegmatique où souffle une brise, la bise d'une vie tranquille aussi, et la philosophie les yeux fermés à profiter des chatteries du soleil. Philo-hèdonos et philo-sómatos assis ainsi exactement. Il y à une forme de sagesse et de savoir dans l'amour de ces moments fait de rien et du tout, alanguis et indolents, part où. L'insouciance qui revient comme une innocence, quand plus rien ne compte sinon le délicat plaisir des pensées flottantes enrobées de maintenant. Avant après embrassés, l'avenir le dira, pour l'instant, ce doux rayon qui flatte les corps ambrés et les esprits légers donne à croire. Relax Max.
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photo de çi et photos de là
lundi 25 avril 2011
dimanche 24 avril 2011
Sauver le beau.
Pour plus tard, pour toujours, pour le présent vivant d'avant et de maintenant, il faut sauver le beau, préserver ces éclats hors réalité pour changer les yeux sur le monde. Il faut sauver le beau, tenter l'impossible et mettre en œuvre ce qui accroche l'étincelle au cœur. Le phare d'une mer de présents.
Mais contre quoi contre qui, sans doute l'amertume des écumes d'un océan immensément féerique et mystérieux qui se pose sur une plage aux sables des quotidiens. Soustraire le beau du temps qui passe, sauvegarder contre les vents mauvais et contre les marées de si éphémères et rares morceaux d'éternité, ces instants que l'on regarde avec tant d'affection et avec tant de complicité, l'unique.
Une boite aux merveilles, remplie de trésors dégustés et le son de cette danseuse qui tourne et fascine quand on l'ouvre, nostalgie de toutes les fois où le monde entier se jetait à ces pieds.
L'autre réalité se fond et se love dans la vie qui coule jours après jours, mais la voici protégée des journées qui ne se modèlent plus autour de cette beauté.
Il faut sauver le beau, celui qui à retourné complétement, ne pas croire à ce que le temps fait voir et ne garder que ce qui enchante. Le beau d'un être et d'une chose, le beau de quelques secondes ou d'un simple banc, le beau des autres et du poème en l'air, savoir garder en soi l'animé et l'ardent, le mettre dans l'ambre d'une histoire et en espérer la découverte des lendemains.
Ce n'est pas donné, ce n'est pas gagné, mais sauver le beau reste le plus beau pari des éperdus volant.
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samedi 23 avril 2011
Entre la lune et les buissons
Il y a une longue mémoire
Et des souvenirs de corps qui s'aimèrent
Il y a une longue mémoire
Et des souvenirs de corps qui s'aimèrent
Eugène Guillevic
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le temps qui passe
A quoi pensent...
... les élégantes joggeuses que l'on voit courir le long du canal, la musique au creux des oreilles et la rosée encore sous les semelles ?
peut être au vent agréable qui coule le long de leurs joues....
... les vélocipédistes radieux qui vadrouillent sur l'asphalte et le macadam des villes gorgées de dimanches ensoleillés ?
peut être à ce satané pneu dégonflé ...
... les heureux solitaires qui lisent Mahmoud Darwich sur le coin d'une terrasse et lèvent la tête au passage d'un mouvement, d'une ombre, d'un parfum ?
peut être à la vérité contenu dans les fleurs d'amandier ou plus loin dans ce parfum...
... les alanguis pudiques sur les bancs de la République qui se laissent embras(s)er par le soleil complice et amoureux ?
peut être aux temps où l'innocence n'est encore troublée ...
... les paisibles jardiniers aux délicats doigts de fée qui retournent un minuscule carré pour un radis ou deux tomates, ou une fleur pour plus tard ?
peut être à cette fleur pour plus tard ...
... les philosophes pétillants qui oublient le monde en y réfléchissant ?
peut être à la joie si simple de cette pétillante idée qui trottine comme une bicyclette dans la caboche-monde ...
... les lecteurs des Teulé ou des Kerouac ou des Guillevic ou des esseulés du temps qui passe en silence et entre les lignes - tout ce blanc que le noir des mots ne peut occuper, tout ce vide que seul la pensée de l'autre peut infiltrer ?
peut être à cette intuition qu'entre les mots réside tout ce que les mots voudraient bien dire sans pouvoir le lire ...
... les chineurs qui zieutent, sacrés gourmands, le détail et les trouvailles, là un pin's Banga ou une Marten's décalée, ou... oh! un super 45t aux couleurs joliment passés ?
peut être à cette belle journée qui ne fait que commencer, le reste de la vie ensuite ...
... les noctambules le jour la nuit qui se frayent un monde en passager de lunes rondes et rougissantes ?
peut être à ces inventions osées, virées des nuits à la folle imagination, l'Odyssée des libertés, et vive la Lune !
... les mots posés sur un écran aux yeux espérés ?
...
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le temps qui passe
vendredi 22 avril 2011
Filiamotsa Soufflant Rhodes.
Filiamotsa Soufflant Rhodes - Romain Aweduti
C'est parti pour les Filiamotsa Soufflant Rhodes au "Musique Action" 2011*. Le 5 juin, soirée de clôture du festival de la Scène Nationale de Vandœuvre.
Batterie, violon, baryton, trombone, pédales +∞ et claviers old school avec oscillateurs et moult filtres, va falloir s'accrocher à ses baskets de joggeur(se). Ramdam à tous les étages avec une musique punk, rock, free, électro, fanfare déchirée, emballée de riffs lourds et granuleux, trop fort, trop fort, too loud, too loud, etc, etc, etc.
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filia soufflants rhodes
Bing.
Ou comment décrire le réel, l'approcher, pari sous forme d'Odyssée d'où l'art et les sensations s'extraient. L'effet pogo des mots qui secouent ! L'incontrôlable au détour d'une surprise, mollo mollo faudrait pas détruire l'émoi. Corps électriques et visions éclectiques. Et le coup de la voix. Au delà des idées ce sont souvent les sensations qui emportent les esprits pour toucher le milieu, au centre, là.
Réalité banale oubliée et confort bancal des oublis. Pourtant tout autour traine le merveilleux réveillé par les yeux ou l'envie. Jouer avec le son des mots, traversant les sens et James Joyce, ouvrir à l'ensemble et embrasser simplement. Peut être une issue, musicale. Hop. Ailleurs !
L'audio de Beckett vaut le coup* et le temps qui fait prendre aux mots ce qui pend sous les mots, filant doux et définissant en creux ce qui ne se voit pas mais se donne, à l'intuition. La part abscons n'est qu'une surface, il faut quelques instants d'ivresse pour pénétrer prés d'une vérité, tremblante et fuyante. L'art de l'art, manière de toucher et de caresser de l'esprit et du corps ce qui meut. Meuh. Hop.
L'audio de Beckett vaut le coup* et le temps qui fait prendre aux mots ce qui pend sous les mots, filant doux et définissant en creux ce qui ne se voit pas mais se donne, à l'intuition. La part abscons n'est qu'une surface, il faut quelques instants d'ivresse pour pénétrer prés d'une vérité, tremblante et fuyante. L'art de l'art, manière de toucher et de caresser de l'esprit et du corps ce qui meut. Meuh. Hop.
ca se clique...
pour une version audio de "Bing"
Tout su tout blanc corps nu blanc un mètre jambes collées comme cousues. Lumières chaleur sol blanc un mère carré jamais vu. Murs blancs un mètre sur deux plafond blanc un mètre carré jamais vu. Corps nu blanc fixe seuls les yeux à peine. Traces fouillis gris pâle presque blanc sur blanc. Mains pendues ouvertes creux face pieds blancs talons joints angle droit. Lumière chaleur faces blanches rayonnantes. Corps nu blanc fixe hop fixe ailleurs. Traces fouillis signes sans sens gris pâle presque blanc. Corps nu blanc fixe invisible blanc sur blanc. Seuls les yeux à peine bleu pâle presque blanc. Tête boule bien haute yeux bleu pâle presque blanc fixe face silence dedans. Brefs murmures à peine presque jamais tous sus. Traces fouillis signes sans sens gris pâle presque blanc sur blanc. Jambes collées comme cousues talons joints angle droit. Traces seules inachevées données noires gris pâle presque blanc sur blanc. Lumière chaleur murs blancs rayonnants un mètre sur deux. Corps nu blanc fixe un mètre hop fixe ailleurs. Traces fouillis signes sans sens gris pâle presque blanc. Pieds blancs invisibles talons joints angle droit. Yeux seuls inachevés donnés bleus bleu pâle presque blanc. Murmure à peine presque jamais une seconde peut-être pas seul. Donné rose à peine corps nu blanc fixe un mètre blanc sur blanc invisible. Lumière chaleur murmures à peine presque jamais toujours les mêmes tous sus. Mains blanches invisibles pendues ouvertes creux face. Corps nu blanc fixe un mètre hop fixe ailleurs. Seuls les yeux à peine bleu pâle presque blanc fixe face. Murmure à peine presque jamais une seconde peut-être une issue. Tête boule bien haute yeux bleu pâle presque blanc bing murmure bing silence. Bouche comme cousue fil blanc invisible. Bing peut-être une nature une seconde presque jamais ça de mémoire presque jamais. Murs blancs chacun sa trace fouillis signes sans sens gris pâle presque blanc. Lumière chaleur tout su tout blanc invisibles rencontres des faces. Bing murmure à peine presque jamais une seconde peut-être un sens ça de mémoire presque jamais. Pieds blancs invisibles talons joints angle droit hop ailleurs sans son. Mains pendues ouvertes creux face jambes collées comme cousues. Tête boule bien haute yeux bleu pâle presque blanc fixe face silence dedans. Hop ailleurs où de tout temps sinon su que non. Seuls les yeux seuls inachevés donnés bleus trous bleu pâle presque blanc seule couleur fixe face. Tout su tout blanc faces blanches rayonnantes bing murmure à peine presque jamais une seconde temps sidéral ça de mémoire presque jamais. Corps nu blanc fixe un mètre hop fixe ailleurs blanc sur blanc invisible cœur souffle sans son. Seuls les yeux donnés bleus bleu pâle presque blanc fixe face seule couleur seuls inachevés. Invisibles rencontres des faces une seule rayonnante blanche à l’infini sinon su que non. Nez oreilles trous blancs bouche fil blanc comme cousue invisible. Bing murmures à peine presque jamais une seconde toujours les mêmes tous sus. Donné rose à peine corps nu blanc fixe invisible tout su dehors dedans. Bing peut-être une nature une seconde avec image même temps un peu moins bleu et blanc au vent. Plafond blanc rayonnant un mètre carré jamais vu bing peut-être par là une issue une seconde bing silence. Traces seules inachevées données noires fouillis gris signes sans sens gris pâle presque blanc toujours les mêmes. Bing peut-être pas seul une seconde avec image toujours la même même temps un peu moins ça de mémoire presque jamais bing silence. Tombés roses à peine ongles blancs achevés. Longs cheveux tombés blancs invisibles achevés. Invisibles cicatrices même blanc que les chairs blessées roses à peine jadis. Bing image à peine presque jamais une seconde temps sidéral bleu et blanc au vent. Tête boule bien haute nez oreilles trous blancs bouche fil blanc comme cousue invisible achevée. Seuls les yeux donnés bleus fixe face bleu pâle presque blanc seule couleur seuls inachevés. Lumière chaleur faces blanches rayonnantes une seule rayonnante blanche à l’infini sinon su que non. Bing une nature à peine presque jamais une seconde avec image même temps un peu moins toujours la même bleu et blanc au vent. Traces fouillis gris pâle yeux trous bleu pâle presque blanc fixe bing face bing peut-être un sens presque jamais bing silence. Blanc nu un mètre fixe hop fixe ailleurs sans son jambes collées comme cousues talons joints angle droit mains pendues ouvertes creux face. Tête boule bien haute yeux trous bleu pâle presque blanc fixe face silence dedans hop ailleurs où de tout temps sinon su que non. Bing peut-être pas seul une seconde avec image même temps un peu moins œil noir et blanc mi-clos longs cils suppliant ça de mémoire presque jamais. Au loin temps éclair tout blanc achevé tout jadis hop éclair murs blancs rayonnants sans traces yeux couleur dernière hop blancs achevés. Hop fixe dernier ailleurs jambes collées comme cousues talons joints angle droit mains pendues ouvertes creux face tête boule bien haute yeux blancs invisibles fixe face achevés. Donné rose à peine un mètre invisible nu blanc tout su dehors dedans achevé. Plafond blanc jamais vu bing jadis à peine presque jamais une seconde sol blanc jamais vu peut-être par là. Bing jadis à peine peut-être un sens une nature une seconde presque jamais bleu et blanc au vent ça de mémoire plus jamais. Faces blanches sans traces une seule rayonnante blanche à l’infini sinon su que non. Lumière chaleur tout su tout blanc cœur souffle sans son. Tête boule bien haute yeux blancs fixe face vieux bing murmure dernier peut-être pas seul une seconde œil embu noir et blanc mi-clos longs cils suppliant bing silence hop achevé.
Samuel Beckett, "Bing", 1966.
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Happy morning.
Comme un Happy Sex****? Il y a des matins comme ça, le soleil au zénith et tout ce qui sombre s'éclaire. Le vide d'un jour perdu ne sera jamais rempli dirait un proverbe chinois parmi tant d'autres* sur les déceptions fatalistes des journées qui caracolent dans les cactus.
Mais alors ! L'appel aux présents ! Now ! (dirait cette fois Jack Bauer). Maintenant. Vite. Et chacun son style selon le point de vue et l'avenir que l'on se met en poche.
Bob à les dents blanches et le sourire des éponges de la vie, ramasse plaisirs des rencontres de tous les coins de rue. Jolie matinée enrobée des lumières sorties de nuit, non ?
Mais alors ! L'appel aux présents ! Now ! (dirait cette fois Jack Bauer). Maintenant. Vite. Et chacun son style selon le point de vue et l'avenir que l'on se met en poche.
Toujours nouvelle
Puisque je t'apprends
Et jamais ne sais ce que tu seras.
Eugène Guillevic
Bob à les dents blanches et le sourire des éponges de la vie, ramasse plaisirs des rencontres de tous les coins de rue. Jolie matinée enrobée des lumières sorties de nuit, non ?
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1 sur 2.
"Une chance sur deux de se crasher". Hum ! Une sur deux de réussir, et les 50% devant emmenant tout le reste de tous les % à venir quand les 50% autres d'1 coup d'un seul ne comptent déjà plus. Relativité des comptabilités et permanence des envies de bout du monde.
50% ici valent plus que 50% là - avant de savoir sur lesquels on tombe. Les probabilités seraient-elles solubles dans les espoirs ? Au delà des réalités, la vision d'une envie change la donne et transforme déjà ce qui peut bien faire vivre. Finalement ce n'est qu'à l'instant T que tout disparait, mais avant mais après ce sont les immensités des 50% remplissant tous le présent, les rêves et les aspirations. L'esprit de Christophe Colomb.
Amstrong* seul sur la lune emmène avec lui un sacré paquet d'avenirs, le voilà accompagné des solitudes fraternelles et des regards enthousiastes qui espèrent et se jettent droit devant, chacun partageant les découvertes des uns et des autres. Poursuivre n'est pas fuir mais construire une idée, et la prochaine réalité. Gourmandise et passion. L'esprit enquête.
Esprits libres et seuls, l'azur est rempli de tous.
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jeudi 21 avril 2011
Un œil sur la chose.
Et sur. Et sur. Et sur ce petit fantôme qui passe devant la pupille, rappelant aux bons souvenirs ce qui a été, traversant l'azur et laissant comme la trace délicate d'une rayure de fée qui ce serait ensuite bien cachée.
Le nuage au gout d'anciennes merveilles virevolte comme un avion sans aile au milieu des mémoires imprimés et des espoirs transparents. Le proche embrasse le loin, baiser binoculaire d'une envie et d'un souvenir embobelinés et toujours présents.
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mercredi 20 avril 2011
ti ti ti ta ta ta ti ti ti.
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save our souls, save our souls !
Cap'tain we're sinking !
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Cap'tain, we've better sing !
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le temps qui passe
mardi 19 avril 2011
Et tout finit par un globe d'azur.
Elle fait chanter
Les lignes de son corps
Sur un fond qu'elle invente.
Elle est un besoin
Qu'a le mystère
De se manifester.
Elle possède
Ce qui fait qu'on regarde
Couler l'eau du ruisseau
Sans jamais se lasser.
Quand elle agit
Elle se rêve.
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L'île explosive.
A chaque catastrophe sa stupéfaction, l'événement sommeillait sous l'île, cocotte minute à ultra bang, de mémoire d'homme on avait jamais entendu cela. De mémoire d'homme on avait jamais vécu cela.
L'îlot exquis se donnait alors simplement de sa verdure et des ses plages au sable de soie, rien au delà si ce n'est cet horizon bleu des Indonésies du Pacifique. Certains y voyait le sûtra de leur envies, d'autres la java de leurs nuits. C'était bien sympa. Avant 1883 et après 416 (ou 535) le coin était peinard, le spot pour l'abandon des esprits et les corps alanguis aurait pu convenir aux flirts légers comme aux amoureux d'Eden.
L'île mystérieuse de Jules Verne était si loin, et ici, l'air ne faisait que caresser des rayons verts*, naturels.
L'île mystérieuse de Jules Verne était si loin, et ici, l'air ne faisait que caresser des rayons verts*, naturels.
Puis, le 27 aout 1883*, le boum. Le big One*, celui que l'on entendit à 4500 km de là, le son dépassant les 180 db à 160 km de l'île, qui elle, disparut, l'explosion pulvérisant ses 8 km de terres à 80 km de hauteur.
Fin du bal, l'endroit s'envoie en l'air, Martine rentre à la maison. La planète Terre s'en souvient voyant son atmosphère perdre 0,25°et ses couchers de soleil changer de couleur (le rouge sang provoqué par les poussières garnissant le globe terrien donnèrent des idées à Munch qui peignit "Le Cri"*). Dans les parages, le fracas rendit sourd toute une population et au loin ce sont les nuages noctulescents* qui transformèrent les cieux en beautés inouïes. Sans parler de l'anneau de Bishop* qui donna aux lunes de cette époque la féérie et le flou Hamiltonien* des merveilles. Le poète y trouvait son compte mais du côté de Merak* c'est une vague de 46 mètres qui déferla. Même la Manche à 18000 km de là se mit à osciller. Le reste des patelins proches furent emportés par les nuées ardentes. 1883, de mémoire d'homme, on avait jamais vu cela.
Mais... je commanderai aux îles d'exister*, cette belle phrase de Césaire pourrait devenir le leitmotiv pugnace des avenirs suivants, car derechef la nature assoiffée remit en place et les inventions et les créations et les lendemains chantants et la fertilité des envies.
Le temps de voir l'ilot neuf se rhabiller de beaux et nouveaux rivages, ici et là, des fleurs inattendues se mirent à grandir et des espoirs à sautiller.
L'île renaissante ravissante retrouvait son bonhomme de chemin, et les alentours affolés du manque pendant un instant se virent regarder avec émerveillement les bienfaits d'une si jolie création. De loin, mais si proche.
L'île, la si belle île, élégante et flambant neuve, entourée de berges re-ourlées comme des lèvres de Reine, aux cocotiers comme autant d'ailes, aux allures de fée verte, ce si magnifique rayon de coucher de soleil*, alcool fort des mirettes éprises, aux hauteurs de philosophie et aux désirs métaphysiques, le bon coin des argonautes et de tous les explorateurs en mal de Sirène.
L'oasis (non pas celui ci* ! Quoique...) à regarder au bout du bout de la lorgnette, précieuse cachette remplie de trésors à déballer, que l'on tient à l'œil des pensées.
Par un étrange et heureux effet on se mit à croire à Sumatra que de mémoire d'homme on ne l'avait jamais vu aussi belle, le présent et le souvenir ambrés embrassés comme un éternel jardin aux merveilles.
Fin du bal, l'endroit s'envoie en l'air, Martine rentre à la maison. La planète Terre s'en souvient voyant son atmosphère perdre 0,25°et ses couchers de soleil changer de couleur (le rouge sang provoqué par les poussières garnissant le globe terrien donnèrent des idées à Munch qui peignit "Le Cri"*). Dans les parages, le fracas rendit sourd toute une population et au loin ce sont les nuages noctulescents* qui transformèrent les cieux en beautés inouïes. Sans parler de l'anneau de Bishop* qui donna aux lunes de cette époque la féérie et le flou Hamiltonien* des merveilles. Le poète y trouvait son compte mais du côté de Merak* c'est une vague de 46 mètres qui déferla. Même la Manche à 18000 km de là se mit à osciller. Le reste des patelins proches furent emportés par les nuées ardentes. 1883, de mémoire d'homme, on avait jamais vu cela.
Mais... je commanderai aux îles d'exister*, cette belle phrase de Césaire pourrait devenir le leitmotiv pugnace des avenirs suivants, car derechef la nature assoiffée remit en place et les inventions et les créations et les lendemains chantants et la fertilité des envies.
Le temps de voir l'ilot neuf se rhabiller de beaux et nouveaux rivages, ici et là, des fleurs inattendues se mirent à grandir et des espoirs à sautiller.
L'île renaissante ravissante retrouvait son bonhomme de chemin, et les alentours affolés du manque pendant un instant se virent regarder avec émerveillement les bienfaits d'une si jolie création. De loin, mais si proche.
L'île, la si belle île, élégante et flambant neuve, entourée de berges re-ourlées comme des lèvres de Reine, aux cocotiers comme autant d'ailes, aux allures de fée verte, ce si magnifique rayon de coucher de soleil*, alcool fort des mirettes éprises, aux hauteurs de philosophie et aux désirs métaphysiques, le bon coin des argonautes et de tous les explorateurs en mal de Sirène.
L'oasis (non pas celui ci* ! Quoique...) à regarder au bout du bout de la lorgnette, précieuse cachette remplie de trésors à déballer, que l'on tient à l'œil des pensées.
Par un étrange et heureux effet on se mit à croire à Sumatra que de mémoire d'homme on ne l'avait jamais vu aussi belle, le présent et le souvenir ambrés embrassés comme un éternel jardin aux merveilles.
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lundi 18 avril 2011
Les rêves échappés.
En rêve on se rencontre,
On s'aime, on se complète.
On s'aime, on se complète.
On ne va pas plus loin
Que dans l'autre et dans soi.
Que dans l'autre et dans soi.
Eugène Guillevic
Un matin des réveils voilà la présence de nuisette envolée dans les premiers rayons du soleil. Ces rêves qui ont occupés toute la nuit, journée hypothétique, se sont carapatés entre la réalité et la couette aux étoiles épinglées. Il ont pourtant étés vécus comme des épopées, des aventures sans foi ni lois, traversant les impossibles et les inouïs, sans toi ni soi, défiant les pesanteurs et les gravités, jouant à la peur et au bonheur, à saute mouton ou à la maison des magies noires.
Ces songes en ont vus de toutes les couleurs et dans toutes les dimensions, kama-sutra des inventions somnambules et jeu de l'oie sans queue ni tête. L'interprétation n'y pourra rien si l'on ne s'en souvient, et quand bien même. Justement, ce matin de soleil, les visions bien-aimées s'en retournent aux contrées impénétrables en quittant le lit défait.
Se rappeler des histoires noctambules n'est pas gagné d'avance, une course contre la montre pour conserver un peu du parfum de ces fantaisies nocturnes en train de s'évaporer. Et parfois, malgré les tactiques à dormir debout ou les pièges à illusions, impossible de se remémorer cette rosée d'une nuit affolée. Il ne reste alors que la trace en creux de cette absence grandissante, un gout dans l'encéphale comme un mot qui vient à manquer sur le bout de la langue. On peut encore le sentir vibrer ce rêve, et le subir s'effilocher sans pouvoir le détailler, ni le retenir. Il a donné le la de la journée mais redevient secret. A jamais d'éphémère.
Qui sait ce qu'il s'est passé cette nuit. Peut être, la poésie ambrée sans frontière ni distance d'un être aimé, ou les corps embrasés de phantasmes interlopes et de croyances nyctalopes, ou tout simplement l'image d'un monde réinventé, celui d'un banc public occupé par le plaisir de regarder les fleurs pousser, ou d'une balade dans les canyons d'une Lune inconnue, non visitée et voguant au delà de toutes les possibilités. C'est selon.
De ces périples époustouflants, il ne reste rien, si ce n'est l'idée chaude et imprimée que tout comme les cycles ensommeillés la réalité est aussi parfois habitée par des rêves stupéfiants que l'on aimerait préserver et garder.
Ils trottent comme une petite reine garnie de rubans....
Ces songes en ont vus de toutes les couleurs et dans toutes les dimensions, kama-sutra des inventions somnambules et jeu de l'oie sans queue ni tête. L'interprétation n'y pourra rien si l'on ne s'en souvient, et quand bien même. Justement, ce matin de soleil, les visions bien-aimées s'en retournent aux contrées impénétrables en quittant le lit défait.
Se rappeler des histoires noctambules n'est pas gagné d'avance, une course contre la montre pour conserver un peu du parfum de ces fantaisies nocturnes en train de s'évaporer. Et parfois, malgré les tactiques à dormir debout ou les pièges à illusions, impossible de se remémorer cette rosée d'une nuit affolée. Il ne reste alors que la trace en creux de cette absence grandissante, un gout dans l'encéphale comme un mot qui vient à manquer sur le bout de la langue. On peut encore le sentir vibrer ce rêve, et le subir s'effilocher sans pouvoir le détailler, ni le retenir. Il a donné le la de la journée mais redevient secret. A jamais d'éphémère.
Qui sait ce qu'il s'est passé cette nuit. Peut être, la poésie ambrée sans frontière ni distance d'un être aimé, ou les corps embrasés de phantasmes interlopes et de croyances nyctalopes, ou tout simplement l'image d'un monde réinventé, celui d'un banc public occupé par le plaisir de regarder les fleurs pousser, ou d'une balade dans les canyons d'une Lune inconnue, non visitée et voguant au delà de toutes les possibilités. C'est selon.
De ces périples époustouflants, il ne reste rien, si ce n'est l'idée chaude et imprimée que tout comme les cycles ensommeillés la réalité est aussi parfois habitée par des rêves stupéfiants que l'on aimerait préserver et garder.
Ils trottent comme une petite reine garnie de rubans....
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Parallèles
On va, l’espace est grand,
On se côtoie,
On veut parler.
Mais ce qu’on se raconte
L’autre le sait déjà,
Car depuis l’origine
Effacée, oubliée,
C’est la même aventure.
En rêve on se rencontre,
On s’aime, on se complète.
On ne va plus loin
Que dans l’autre et dans soi.
On se côtoie,
On veut parler.
Mais ce qu’on se raconte
L’autre le sait déjà,
Car depuis l’origine
Effacée, oubliée,
C’est la même aventure.
En rêve on se rencontre,
On s’aime, on se complète.
On ne va plus loin
Que dans l’autre et dans soi.
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le temps qui passe
dimanche 17 avril 2011
Clins d'œil couleur.
irrésistibles endorphines, pep's des marathoniennes,
les voici les voilà au câlin des rayons de soleil,
tels des bancs où se prélassent les yeux, amoureux
l'été flatteur emmène en goguette tout le paysage,
pour une balade au delà des quelques spleen.
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photo de çi et photos de là
samedi 16 avril 2011
∅
Jours tristes, et les tombereaux de noirs pesants qui engluent les mouvements en s'abattant, on dirait bien que le ciel se venge, nuages voodoo et mille aiguilles lentes, d'un coup la pesanteur s'épaissit et c'est incroyable le poids de l'air, pourtant léger, encore hier. Le statique électrique labourant les cœurs et les cerveaux, une pensée de vieux vinyle tourne en rond et le reste se met à genoux, et ce qui se traine, à l'abandon. Terrible aujourd'hui quand sur Terre occupe ce qui vient à manquer, et ce vide qui dégouline laissant les marques corrosives d'une douleur affalée sur la ligne des horizons flétris. Se faire enlacer par ce qui disparait ressemble au dernier baiser d'un délabrement aux regards désenchantés. L'une après l'autre, les étoiles d'un ciel vouté s'éteignent inexorablement et rendent aux profondeurs ce qui les maintenaient accrochées. Taraudé par des secondes haletantes et désespérées, le présent pantelant ne souffle plus devant mais se fige ici, glacé, comme terrassé de ne plus savoir donner ce qui le fait avancer, une île vient de couler, et la lumière de se tourner. Ici et là, quelques derniers espoirs s'engloutissent cruellement. L'intenable debout s'installe et prend ses aises, il se pavane dans le champ en ruine, pleurs et regards serrés, plus rien ne s'envole et tout s'étiole, le hasard fumant et hagard. Est-ce ainsi que flottent les espérances perdus dans l'océan des oublis et des peines désolées. Il faudrait dénicher les raisons qui mènent à l'irraison mais cela n'a pas d'importance, les vents mauvais soufflent les derniers feux ardents et au loin le ciel noir et assombri recouvre les terres d'un manteau si gris. Le vide à ce point la, que nenni, j'imaginais pas, pas ça aurait dit la chanson attristée qui titube dans les airs malheureux. Mais parfois la voilà, ombre froide et générale, une pluie de suie s'abat sur les journées autrefois si ensoleillées. ∅. Ensemble vide.
On n'y peut, le gout trop salé du passé en train de se figer se répand emportant avec lui et dans l'insondable effet les vestiges d'un souvenir adoré.
On n'y peut, le gout trop salé du passé en train de se figer se répand emportant avec lui et dans l'insondable effet les vestiges d'un souvenir adoré.
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le temps qui passe
vendredi 15 avril 2011
Super ∞
Silence is sexy*. Un peu, beaucoup, énormément... et pas du tout. Le super des lointains ne se voit que pendant les proximités rassurées. Le temps de recharger les souvenirs pour les temps futurs des retirés à venir. Va et vient dans le flou des mirettes d'antérieurs comme un ameublement de lendemains Super 8.
Puis, la trace du passé qui se forme jette ce voile des pellicules vieillottes, celles à regarder les soirs de nostalgies délavées. Le signe d'un souvenir sur-imprimé, ré-inventé sur la chimie d'une mémoire ré-elle.
Parfois, au bout d'un temps, on ne se rappel plus que du film des jours enregistrés. L'avez vous remarqué ? Préservé mais dentelle du reste oublié aux artifices si joliment dessinés.
Parfois, au bout d'un temps, on ne se rappel plus que du film des jours enregistrés. L'avez vous remarqué ? Préservé mais dentelle du reste oublié aux artifices si joliment dessinés.
Se souviendra t-on après demain de ces jours heureux ou simplement arrivés comme d'un verger rempli de bouquets et de couleurs tremblantes à la chaleur du soleil d'été ?
Les coquelicots dodelinent dans le champs d'à côté, il manque une réalité à tout ce beau paysage traversé, mais au fond des tendresses, reliques encore si colorées, se trémousse un espoir tout frais, gorgé du futur d'un super ∞
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le temps qui passe
jeudi 14 avril 2011
On n'y peut mais....
il faut oser, oser cliquer...
Pffff ... parfois c'est comme cela. Une partie, un bout de, ce n'est rien mais c'est beaucoup et presque tout. L'obsession diabolique chevillée au corps comme une luciole à incandescence. Il y à de l'incantatoire effervescent dans le regard, du plaisir soufflé, le coup de bluff d'une belle paire piquée au cœur.
Saperlipopette! de voir sans sa salopette et sous le decorum à froufrou les anges et les merveilles d'une sacrée fête. La passion des détails qui obnubilent et hypnotisent tarabustent et turlupinent les reptiliens de l'hypophyse. Bon sang, il s'agit là d'un génial fric-frac à émotions, car voilà les mirettes affolées et le cerveau dévalisé. Impossible de s'en défaire, ca file doux et beurre la tartine d'une journée à peine commencée.
Ooooh. Pour certains enthousiastes, le diable au corps ce n'est que ce grain de beauté alors que pour d'autres les roploplos des louloutes ils ne sauraient s'en passer, d'aucuns ne voient que les jolies gambettes ou les nez retroussés ou les pommettes tachetées, de rousseurs et de couleurs ou le simple parfum d'un émoi, d'une soirée, d'un café d'une manière de manger de déguster de siffloter de se déplacer de s'allonger d'embrasser de scruter de parler à coup d'expressions extras loufoques inédites ou truculentes, de suçoter de susurrer de tenir une main ou une épaule ou rien de tout ceci et rien de tout cela, juste se prélasser se laisser aller à chanter penser glouglouter et croquer, ou, ou les pupilles les arrondis les aiguilles les lacets les cils ou les écoutilles, les lunes... les petit doigts vernis, on ne sait on ne sait.
Qu'importe le style des bagatelles obsessionnelles, le voodoo des broutilles transforme les babioles en feux d'artifice.
Ah nom de dieu de bordel de merde. Ancré au fond des ciboulots échauffés, blancs de trop de faits, chancelants d'inextinguibles visions, la perfection du sein des saintes, la stupéfaction des souffles coupés et des corps renversés, voilà donc cette idée, ce truc cette chose ce, le, cet incompréhensible attrait qui envahit les esprits hébétés.
Plus d'age ou de passé, rien de l'avenir ou des lendemains, ce n'est que le présent d'un cadeau, à deux.
Plus d'age ou de passé, rien de l'avenir ou des lendemains, ce n'est que le présent d'un cadeau, à deux.
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l'air d'un coin
La tête en l'air.
la fille qui file... long cheveux et traine de vitesse, le bras en avant, mais où sont ces jambes, déjà terminé
?
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photo de çi et photos de là
mercredi 13 avril 2011
Courriel pressé (comme un citron).
Un mail sautille de serveur en serveur, courriel pressé, il faut faire vite !
Il fut un age ou le loin comptait plus que le temps, certaines missives traversant Océans et Continents au péril d'une disparition rapide ou d'une arrivée 220* ou 117* ou quelques années trop tard. Les lettres d'antan étaient chargées d'histoires et de temps. Celui de l'écrire, oui oui, mais aussi celui de tant de chemins pour parvenir, une épopée parfois ou simplement une balade en vélo, jaune souvent.
Le courrier fait cavaler tout le monde et les esprits qui attendent et les missionnés qui acheminent. Filles et garçons se donnent la main au fil des mots... courrez, courrez.
Dorénavant c'est le temps qui compte plus que le loin et notre message électronique* se dit que ca urge et qu'importe s'il à démarré sa course contre la montre depuis l'Australie ou tout simplement fait le tour du monde pour revenir de chez lui, dans le bureau d'à côté.
C'est ainsi. Vite, vite, vite il faut aller vite scellé de son arobase* rondelette en goguette. Il ne fait plus pouloper personne cet e-mail et au contraire donne au temps de l'impatience plus que de l'attente.
On ne le voit venir que pour la corbeille ou le classement sans suite, le voilà réduit à la nouvelle, l'idée sans papier.
Le mail n'a pas de veines, ce n'est plus une malle au trésors secrets ou à l'avenir posé. Scoop ou canular, il n'est plus qu'un tuyau ce e-chose, une rumeur ou une news, sans saveurs sans couleurs et sans odeurs. Mais où sont donc passés nos missives complices, nos épitres amoureux ou en colère, nos bafouilles timides, nos tartines illisibles et les plis sympathiques à l'encre invisible, nos express par estafette, nos paquets postés, nos bizarreries inventées, nos cartes sonores bidouillées, nos babillardes, nos correspondances et même, pourquoi pas, nos pneumatiques, galoches écrites !
Et. La manuscrite qui s'est posée là, doucement, avec le style et le son d'une caresse, ce sang chaud qui défile couvrant l'esprit de silences fredonnant donnés à rester des années. Les lignes d'une pensée triste ou joyeuse seront pour toujours un geste hors du commun, un présent d'un temps éloigné qui se transporte tout proche amoureux de partager un moment plus qu'une idée.
La beauté des ces courbes et des ses déliés dessous déballées, les plumes d'une personnalité, d'une histoire et d'une expédition entamée. Donner et prendre les minutes parcourues et laissées là comme autant de sémaphores à l'esprit débraillé. On pourrait presque toucher du bout des yeux et des lèvres ce qui anime encore entre les lignes les sous-entendus ou les mots à double fond qui se trimballent à poil au milieu de la page tremblante. C'est le plaisir. L'unique qui atterrit ici ou là dans des mains exclusives, et sans témoins. Pour le rien, qui fait tout. Le panache imprimé.
Parfois, aussi, si on y songe, les lettres caméléonnes se lisent comme le coin d'où elles se déshabillent. Sur le canapé, rouge surpris, sur une chaise en bois, chancelante, ou le coin d'une fenêtre sur cour ensoleillée, ou quoi, sous la couette à la lumière d'une lampe torche qui donne à ce qui se lit sur ce lit rempli d'un pli des allures de joyeux gamins, inconscients et heureux.
Les lettres ne seront jamais plus belles que sur le papier transporté. Bagatelle écrite.
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le temps qui passe
...
ca se clique... oui.
C'est tendre hein tu trouves pas
moi j'aime bien
être là comme ça près de toi
a respirer l'air doux et poudré du chocolat chaud
qui sort de ta bouche
un baiser serait bienvenu
mais il ne dirait rien de plus
que cette envie de s'embrasser on le sait
alors on retient l'électricité des corps en suspend
nos yeux intimidés d'être si grands ouverts
reprennent souffle sous nos paupières
Léger hein tu trouves pas
moi j'aime bien
être là comme ça près de toi
a regarder flotter nos envies
sans être à leurs mercis
c'est intelligent
j'en veux encore souvent
nos peaux se plaisent sans se toucher on le sait
alors on retient l'électricité des corps en suspend
tous ces sourires et ces silences
qui dansent sur les murs de ta chambre
c'est beau hein tu trouves pas
moi j'aime bien
C'est tendre hein tu trouves pas
moi j'aime bien
être là comme ça près de toi
a respirer l'air doux et poudré du chocolat chaud
qui sort de ta bouche
un baiser serait bienvenu
mais il ne dirait rien de plus
que cette envie de s'embrasser on le sait
alors on retient l'électricité des corps en suspend
nos yeux intimidés d'être si grands ouverts
reprennent souffle sous nos paupières
Léger hein tu trouves pas
moi j'aime bien
être là comme ça près de toi
a regarder flotter nos envies
sans être à leurs mercis
c'est intelligent
j'en veux encore souvent
nos peaux se plaisent sans se toucher on le sait
alors on retient l'électricité des corps en suspend
tous ces sourires et ces silences
qui dansent sur les murs de ta chambre
c'est beau hein tu trouves pas
moi j'aime bien
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oh une vidéo
mardi 12 avril 2011
Bonhomme de chemin....
oui oui oui ca se clique....
Pour "Entrailles" le projet 2012 de la Cie Azimuts* les journées ne se ressemblent pas, elles grandissent, elle bourgeonnent, elles s'envolent. Lits à s'envoyer en l'air et cocons roulants, vasques translucides, acousmatique everywhere et séismes émotionnels. La création en cours suit la suite, épisodes après épisodes. Patience...
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pour Azimuts
Allo... la Lune... Allo....
"Allo la Lune... allo la Lune... ici... la Terre..." Que fait cette belle en orbite exorbitée autour des lunettes étonnées, et émues, et préoccupées.
Oui, il faut 1 seconde pour l'aller et 1 seconde pour le retour, 300 000 km à la vitesse de la lumière, mais parfois on dirait l'éternité.
Et silence radio pendant ces 2 secondes-lumière, pleines. Tout est en suspend quand on y songe (Nostalgie de la lumière, ce si beau film*) puisque tout est mouvement et que le trajet, compté, même minime, est existant et donne de la durée au temps en faisant circuler le présent. On ne voit ainsi de ces yeux que du passé, mais.
Mais ce qui change réellement pendant ce laps de temps, est-ce celui qui attends la réponse ou celui qui ne sait pas encore ce qui est envoyé ? Celui qui peut ne plus être le même sans encore le montrer ou celui qui à donné ce qui pourrait déjà avoir changé. Les deux, aussi.
Problème de calendrier et la synchronisation qui doit oublier les quelques secondes en goguette dans le nulle part des déplacements entre A et B pour saisir les phénomènes. Quelques secondes de lumière, ce n'est rien, mais.
2 secondes où la vie pourrait bien basculer, et on le sait, des millions d'étoiles ont déjà disparues tout en restant encore accrochées comme des vérités animées dans le ciel étoilé. Le réalité d'un savoir et la réalité du regard. C'est ainsi, un double foyer pour le temps qui met du temps à arriver.
Que fait la Lune pendant ce temps. La question agite avant la réponse et donne à la durée l'épaisseur d'une histoire, d'une imagination qui dessine d'autres réalités.
Ne pas savoir c'est inventer et coller sur une vérité une autre vérité, celle qui plus tard donnera aux mots échangés une sensibilité, une question, une complicité à explorer.
Accepter 2 secondes de lumière pour relier la Terre et la Lune laisse tout le temps d'apprécier.
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